Qui suis-je ?

Erreur lire "Bourgogne" et non "Boulogne".....
Je ne peux répondre "Oui", quoique .....
Que mettons-nous dans la ligne ??????
Disons dans l'infanterie.....

Lannes.

L'infanterie légère ou une troupe du génie alors ? Va pas être simple cette énigme

Serait-ce un dragon à pied ?

Que nenni....
Ni l'un ni l'autre.....
Un indice :


Lannes.

est-ce un Suisse?

Alors là, l indice du mouton noir qui pleure m échappe complètement.

Non ce n'est pas un ressortissant Suisse mais Espagnol.....
( Et boutade moi qui suis supporter de l'Olympique de Marseille, il ne joue pas au Barca......     )
Nouvel indice :



Lannes.

2 autres indices :




Lannes

@ Lannes: tes indices , Bourgogne + Mouton = espagnol par rapport à la 'Toison d'Or' ?
Tes nouveaux indices: gendarme démonté ?

Moi aussi je pense à un gendarme à pied

Toujours pas...
J'attend ce soir et je donne la solution.....
Et je raconte l'histoire.....

Lannes

Il faut que je relise Coignet alors ...
Attend ce we Lannes, s'il te plait

Taeyang,

Si tu dois relire quelque chose ce week-end je te propose plutôt les mémoires du sergent Bourgogne (tiens un indice qui tombe).
Chapitre X

Lannes

excellent !
C'est le caniche "MOUTON" !

Je te laisse raconter, Lannes

Il a eu un compère : le barbet 'MOUSTACHE'

Bien vu ou bien lu cher Taeyang.....
Il avait un autre compagnon dénommé "Corps de Garde"
L'histoire la plus touchante est celle de "Moffino"......
Mais revenons à nos "Mouton", je sais elle est facile....


    Peu de temps après la bataille de Burgos (Espagne, 1808), dans les environs de Benavente, des Fusiliers-Grenadiers de la Garde Impériale trouvèrent un petit caniche, isolé sur les bords d’une rivière dont les anglais avaient coupé le pont. Avec l'accord du Colonel Friederichs commandant le Régiment, ceux-ci le gardèrent près d'eux , le surnommèrent "Mouton " , et en firent leur mascotte.

    " Mouton " suivit son nouveau Régiment durant toute la campagne d'Allemagne. En 1809, il assista à la bataille d'Essling , puis à celle de Wagram , avant de retourner en Espagne en 1810 et 1811 ; C'est de là qu'il partit avec ses maîtres pour faire la campagne de Russie...mais arrivé en Saxe, " Mouton " disparut.

    Etait-il perdu ? Avait-il été volé ? nul ne le sait, mais les Fusiliers continuèrent leur marche ; Krasnoïé, La Moscowa...et enfin, Moscou.

     10 Jours après leur entrée dans cette ville, les hommes du Régiment eûrent la bonne surprise de voir réapparaitre le brave caniche ; un détachement composé d'une quinzaine d'hommes, partis de Paris quelques jours après le gros de la troupe pour les rejoindre, était passé par l'endroit où il avait disparu ; Le chien avait reconnu l'uniforme du Régiment, et les avait suivi !

    Les mois passèrent, et bientôt sonna la terrible retraite de l'hiver 1812. Le sergent Bourgogne, resté célèbre dans l'Histoire pour ses mémoires, fut alors témoin de la scène suivante :


  J'aperçus devant moi un individu que je reconnus, à sa capote, pour être un homme du Régiment.

  Il marchait fortement courbé, en paraissant accablé sous le poids d'un fardeau qu'il portait sur son sac et sur ses épaules. Faisant un effort pour me rapprocher de lui, je fus à même de voir que le fardeau était un chien.

 Le chien qu'il portait était le chien du Régiment, que je ne reconnaissais pas.

  Je lui témoignais ma surprise de le voir chargé d'un chien, puisque lui-même avait de la peine à se traîner, et sans lui donner le temps de me répondre, je lui demandai si c'était pour le manger... ; que, dans ce cas, le cheval était préférable.

  Hélas non !, me répondit-il, j'aimerais mieux manger du cosaque ; tu ne reconnais donc pas Mouton ?

  Tout en marchant, Mouton, à qui j'avais passé ma main droite emmaillotée sur le dos, leva la tête pour me regarder et sembla me reconnaître.

    L'homme qui transportait  Mouton était un vieux et brave sergent nommé Daubenton, un vétéran qui avait déjà fait les campagnes d'Italie...10 ans plus tôt.

   Mouton avait eu les pattes complètement gelées à Wilna, par 28° en dessous de zéro,  et, ce jour là , voyant qu'il ne pouvait plus marcher, Daubenton avait résolu de l'abandonner sans qu'il s'en aperçoive ; mais ce pauvre Mouton se doutant qu'on voulait partir sans lui se mit tellement à hurler qu'à la fin Daubenton se résigna à se laisser suivre...mais à peine faisait-il dix pas qu'il s'apercevait que son malheureux chien tombait à chaque instant sur le nez.

C'est ainsi qu'il le chargea sur son sac.

    Partis ainsi de Wilna , Daubenton et Mouton eurent un instant leur retraite coupée par un petit détachement de cuirassiers Russes : Daubenton s'efforça de se mettre en défense, mais non aussi avantageusement qu'il l'aurait voulu, car Mouton, qui aboyait comme un bon chien pour défendre son maître malgré ses pattes gelées, le gênait dans ses mouvements.

    Un cuirassier Russe tourna autour de  Daubenton , mais à une certaine distance, craignant sans doute un coup de fusil. Voyant que notre sergent n'en faisait pas usage, le cavalier s'avança et lui allongea un coup de sabre que celui-ci para avec le canon de son fusil.  Aussitôt, le cavalier passa sur la droite , porta un second coup de sabre sur l'épaule gauche du soldat français et...atteignit mouton à la tête...

    Le pauvre chien changea de ton ; ils n'aboyait plus...il hurlait d'une manière à fendre le coeur.

    Quoique blessé et ayant les pattes gelées , Mouton sauta en bas du dos de son maître pour courir après le cavalier, mais comme il était attaché à la courroie du sac, il fit tomber son porteur sur le côté.

    Soudain, plusieurs milliers de traînards de toutes les nations arrivèrent comme un torrent, et foncèrent contre-attaquer le détachement de cavaliers , les séparant ainsi de Daubenton et du pauvre chien.

Le Fusilier était sauf...mais on n'a plus jamais revu Mouton.

Anecdote mon avatar à même décoré un chien après la bataille d'Austerlitz, c'était "Moustache" le cabot le plus célèbre de l'Empire.



Gloire à nos amis à quatre pattes......

Lannes.

Histoire de 'Moustache' CLIC

Merci Lannes

Je suis un officier français très connu !

J'ai servi d'abord dans l'armée française ... puis hop, dans l'armée russe, puis dans l'armée prussienne pour ensuite,  réintégrer l'armée française. Puis j'ai servi sous les armes napolitaines pour terminer ma carrière sous le drapeau tricolore !

Qui suis-je  ?

Bon alors l énigme de Lannes, j'ai failli y perdre mon latin, j étais à des années de lumière de la réponse
La nouvelle énigme de Taeyang, certes plus classique ne paraît pas si évidente que cela.
Est-ce un cavalier ?

En tant qu'officier , il se déplace à cheval
Mais il n'est pas de cavalerie, morbleu !

Effectivement Taeyang, ma question n'était pas très bien posée mais tu as compris le sens.
Nous sommes donc sur un officier d'infanterie. Était-il de la garde impériale ?

Non ...

Cet officier a t il servi dans tous ces pays durant la période du premier empire ?

Non

Au départ j avais pensé à Langeron, mais je n'ai rien trouvé sur lui quant à un éventuel service chez les prussiens et les Napolitains.
Du coup je me demande si cet officier pourrait être Charles Kniaziewicz, mais sans trop y croire.

En plus, j'ai été faire un petit tour chez les Portugais !!!!!
Mais très bref !!!!

Alors là je suis perdu. Était il général de l armée française durant le premier empire ?

Mon dernier post a disparu ou j'ai fait une fausse manip. Mille excuses ....

@Tonton:oui !

Indice: j'ai été bon pendant la 1ere campagne d'Italie ... j'ai été nul pendant la campagne de France, honte à moi

pour les 2 derniers indices cela va pour Marmont, mais pas avec les 1ers.!!

Exact Kristofig, on pense à Marmont mais ça ne colle pas avec les premiers indices.
Est-ce un général de division ?

Non ...
J'ai fini maréchal !

J'ai eu mon frère comme aide de camp ... mais cela c'était lorsque j'étais bon !

Je pense à Murat

@ Tonton: Ce bon Joachim n'a servit que la France et le royaume de Naples

C'est vrai, j'ai oublié le début de l énigme

Était il Maréchal d empire ?

oui ( voir 6 posts plus avant )

Bon en reprenant tous les indices, j en arrive au Maréchal Augereau.

c'est bien lui !
Bravo Tonton

Et bien enfin je trouve une énigme. Mais comment a t il pu servir pour autant de nations ?

Il s'engage à 18 ans dans les carabiniers du Roi où il devient rapidement sergent.
Après un duel où il a embroché un officier noble, il déserte et s'enfuit en Suisse .
Il trouve refuge chez un horloger ! Il va travailler pour lui: il part en Turquie traiter un marché.
Il est répéré par un officier Russe (!) qui l'engage comme sous-officier. Il va combattre l'ottoman puis est envoyé en garnison en Pologne.
il en a assez des russes: il déserte pour s'engager dans l'armée de Frédéric le Grand en tant que sous officier.
Mais étant français, il ne pourra jamais passer officier: il déserte !
Il va à Dresde où il vit de leçons de danse et d'escrime !
Il revient en france à la naissance du Dauphin car tous les déserteurs sont graciés pour l'occasion.
il réintègre les carabienierscomme sergent.
En 1788, il est mis à la disposition du royaume de Naples en tant qu'officier instructeur.
il se marie à une grecque sans le consentement de la famille de celle-ci: 4eme désertion !
Il se réfugie avec son épouse au Portugal. Mais étant français après une courte incarcération, il est renvoyé en France où il est réintégré dans l'armée révolutionnaire avec le grade de capitaine. On est en 1792 ...

Il faudra que je m intéresse au parcours de ce Maréchal qui me semble atypique.

J'ai résumé son début de parcours dans mon précédent post

La campagne d'Egypte n'a pas été une réussite militaire !
Par contre on y a vu des innovations tactiques intéressantes.

Deux n'auront été pratiquées que sur ce théâtre d'opération par l'armée impériale.
Quelles sont elles donc ?

je pense que l'une d'elles est le carré de divisions

l'autre peut-être la création du régiment de dromadaires

Ni l'un , ni l'autre, cher Bourrin

Le déplacement des troupes par voie fluviale ?

Non

Bon je me lance, Les carrés sont sur six rangs devant et derrière et sur trois pour les côtés. L’artillerie est aux angles.
Pour la seconde, peut-être des combats derrière des retranchements.

Tactique d'intimidation : le siège de Saint-Jean-d'Acre en maillot de bain.