Qui suis-je ?

J'ai fait mes premières armes dans la marine ... Et puis, je rejoins la vie civile ...

A l'an I je m'engage en tant que volontaire et puis:
Général de brigade à 27 ans ... de division 4 ans plus tard !

Mais la renommée ne m'atteint pas : L'Empereur m'affuble d'un gros défaut ...
Mes affectations ne sont pas celles que pourraient attendre un jeune général !

Je sers la France avec dévouement et m'illustre aussi sur le champ de bataille.
A l'instar de l'Empereur, je suis aussi un bon administratif.

La reconnaissance arrive : je suis fait comte d'Empire et grand Officier de la Légion d'Honneur.

Si vous faites le tour de l'Arc: mon nom y figure.

Qui suis-je ? Qu'est ce qui a fait que l'Empereur ne me portait pas en son cœur malgré mes états de service ?

A  vous amis Lanciers

Bon deux jours de recherches et je n'ai pas trouvé le nom de cet homme. J en appelle aux spécialistes de l empire.

Ah !!! je connais cet homme et son histoire...
Je cherche
je vais consulter ma mémoire durant un moment, puis si je fatigue, ma bibliothèque

Il n'existe que 250 Grands officiers de la Légion d'honneur... il suffit juste de trouver celui qui, à 27 ans, est devenu Général de brigade.

J'ai cherché parmi ceux là, mais je n en ai pas trouvé qui avait débuté dans la marine.
Je crois que je vais sagement attendre l intervention des experts ou la réponse de Taeyang

J'ai puisé dans ma mémoire et rien hier soir, puis dans la matinée en plein carrefour  un NOM  me traverse l'esprit, pas dit que cela soit celui-là....Mais ????

son nom ; Déry

Grand maréchal a écrit:

J'ai puisé dans ma mémoire et rien hier soir, puis dans la matinée en plein carrefour  un NOM  me traverse l'esprit, pas dit que cela soit celui-là....Mais ????

son nom ; Déry

Il n'a jamais été Général de division. Ses débuts dans la Marine était pourtant prometteur.
Ni GRAND Officier de la Légion d'honneur.

Drakkar ??????

Je dirais d'après les renseignements de Lannes , Jean-Baptiste Bernadotte.

... je suis normand ! ...

Bourvil

il s'est fait prendre dans les bras de Joséphine?

J'ai fait frapper monnaie ....

Et bé ....
Personne pour me démasquer ?

J'ai quand même bouffé de l'autrichien, du bavarois et du godon !

Pas de réponse, pourtant j'ai cherché la liste est longue des comtes d'empire. J'en ai fait un paquet pas un né en Normandie.

friant?

Friant est né dans la Somme.

Pareil , je cherche mais pas de normand!

J'ai excellé dans les îles ...

surcouf?

Je suis distingué de la Grand-Croix de l'Ordre de la Réunion ...

Etienne Jacques Travers de Jever

Non, Tonton ... Désolé

Mince pourtant c était un normand.

Ce général à t'il participé à la dernière campagne de l'empereur en 1815 ?

Non point

Peut être : Jean-Léonard-François, comte Le Marois

caulincourt?

François Pierre Chauvel, c'est un normand.

Pendant les Cent Jours, je suis Commandant en chef du Corps d'Observation des Pyrénées Orientales ...

Charles Mathieu Isidore Decaen

Oui

En effet, li s'agit du Général Decaen.

Né à… Caen en 1769. il meurt à Montmorency du choléra en 1832

Il eut comme gros défaut de servir à l'armée du Rhin sous Kléber et… Moreau (il contribua notamment grandement à la victoire d'Hohenlinden). Et, bien que totalement étranger aux manœuvres de Moreau, il eut la naïveté de le défendre en tête à tête avec Bonaparte !

Nommé Capitaine Général des établissements français en Inde (Pondichéry et Iles de France -les actuelles Ile de la Réunion et Madagascar) en 1802, il ramène ces territoires dans le giron national : presque abandonnés pendant la période révolutionnaire, ils avaient acquis un fonctionnement proche de l'indépendance.
Il s'installe rapidement aux Iles de France (qui deviennent les Iles de France et Iles Bonapartes).
Il y adapte le Code Civil, qui devient le Code Decaen et fait même frapper une monnaie de 10 livres avec les nombreuses prises d'or effectuées par les corsaires français rattachés aux îles.
Les numismates ont donné son nom à cette pièce : la Decaen.

Parallèlement, bien qu'inférieur en nombre, il résiste militairement pendant 7 ans aux tentatives anglaises de conquérir les îles. Il est néanmoins obligé, avec une garnison de 1800 hommes contre 20 000 anglais, de négocier une capitulation en 1810 après une défense acharnée (la garnison n'est pas désarmée et elle est reconduite en France par les anglais).

Il est alors nommé Commandant en Chef de l'armée de Catalogne (sous les ordres de Suchet), puis Commandant en Chef des Forces Françaises en Hollande puis en Dordogne.
Et enfin Commandant en Chef de l'armée de Haute-Garonne. Son séjour outremer n'a pas entamé ses capacités militaires puisqu'il remporte diverses victoires en Espagne et dans le sud de la France en 1814.

Chargé par Napoléon de reprendre Bordeaux aux anglais, il dépose les armes après l'abdication de l'Empereur.

Voici ses états de service détaillés:

Cannonier de 2e classe dans le Corps de Cannoniers, Brest, le 27 juillet, 1787
Sergent-major du 4e Bataillon du Calvados, le 14 septembre 1792
Sert dans l'Armée du Nord puis dans l'Armée du Rhin, en 1793, essentiellement sous-lieutenant provisoire adjoint de Kléber, à Mainz, le 1er mai 1793
Se distingue au combat de Saint-Michel, le 3 avril 1794
Adjudant général chef de brigade, le 12 septembre 1795

Est fait prisonnier à Frankenthal, le 12 novembre 1795 (relâché au cours d'un échange, le 1er avril 1796, pour reprendre son poste)
Participe à la traversée du Rhin à Strasbourg, les 23-24 juin 1796
Combat à Appenwihr, le 27 juin 1796
Nommé Général provisoire de brigade, le 3 juillet 1796
Combat à Rastadt le 5 juillet et Ettlingen le 9 juillet
Est confirmé Général de brigade, le 2 août 1796
Sert sous les ordres de Desaix à Neresheim le 11 août et Biberach le 2 octobre
Blessé dans une chute de cheval à Emmendingen le 19 octobre
Combat avec la division Ambert dans la défense de Kehl, en novembre 1796
Met à sac la ville de Sundheim, le 22 novembre et reçoit un sabre d'honneur
Déchu de son grade après avoir réquisitionné de l'argent des fonds du Receveur à Neustadt, le 22 février 1798
Rappelé le 26 mars 1798
Chef d'une brigade dans la Division Souham, mars 1799
Blessé à la jambe à Stockach, le 25 mars 1799
Convoqué devant un conseil de guerre, le 28 avril 1799, mais disculpé par le Directoire le 18 juillet 1799
Repris dans l'armée pour rejoindre la 2e division de l'Armée du Rhin, le 9 novembre 1799
Sert sous les ordres de Lecourbe au combat du 16 novembre
Chef de la 1ère Brigade, division Souham, le 25 avril 1800
Désigné Général provisoire de division par le général en chef de l'Armée du Rhin, le 16 mai 1800
Rejoint la réserve à la place de Richepance, le 14 juin 1800
Sert à Hochstädt, le 18 juin 1800, entre à Munich le 28 juin
Est confirmé Général de division, le 7 août 1800

Chef de la 3e division du centre sous les ordres de Moreau, le 12 novembre 1800
Combat à Hohenlinden, le 3 décembre 1800, et à Salzbourg, le 14 décembre 1800
Inspecteur général d'infanterie, 8e division militaire, le 24 juillet 1804
Capitaine général des établissements français en Inde, le 18 juin 1802
Après une brève période à Pondichéry (il part le 6 mars 1803, et arrive le 11 juillet, 1803), il revient en Ile de France (Ile Maurice) à l'Est de la Côte africaine, le 16 août 1803
Blessé dans la défense de l'île, en novembre 1810, il capitule devant les Anglais le 2 décembre 1810
Rentre en France et est désigné Commandant en chef (à la place de Macdonald) de l'Armée de Catalogne, sous les ordres de Suchet le 3 octobre 1811
Victorieux à Altafulla, Saint-Feliu et Vich, le 2 novembre 1811
Comte de l'Empire, le 25 février 1813
Sert à la libération de Tarragone, le 15 août 1813
Est rappelé en France, le 2 novembre 1813
Désigné commandant en chef des troupes en Hollande, le 2 décembre 1813
Désigné commandant en chef des forces françaises en Dordogne, le 15 mars 1814
Commandant en chef de l'Armée de la Haute-Garonne, le 25 mars 1814
Signe une armistice avec le Général anglais Lord Dalhousie, le 12 avril 1814

Chevalier de Saint-Louis, le 1er juin 1814

Gouverneur de la 11e division militaire à Bordeaux, le 21 juin 1814
Grand Croix de la Légion d'Honneur, le 29 juillet 1814
A bordeaux, capitule devant Clauzel, le 21 juin 1814
Commandant supérieur des 9e et 10e divisions militaires et Commandant en chef du corps d'observation des Pyrénées-Orientales, le 28 mai 1815
Se met à la disposition de Louis XVIII, le 17 juillet
Est exclu de l'armée, le 26 septembre 1815
Traîné en justice pour sa conduite pendant les Cent-Jours, le 29 décembre 1815
Relâché et disculpé par une amnistie royale, le 23 février 1817
Réinstauré dans l'armée le 30 décembre 1818

Est autorisé à se retirer par ordonnance royale le 1er janvier 1825
Président de la Commission des anciens officiers, le 13 août 1830
Président de la Commission de la législation coloniale

Vous me reconnaissez ?




J'ai été un grand cavalier de l'Empire ....

(Évitez les énumérations .... posez des questions , c'est mieux )

a-t-il combattu en russie?

Commandait-il de la cavalerie lourde ?

était il général ?

@ Tonton : il a touché à tout, le bougre

@ Kristofig : non

Le baron Claude Testot-Ferry , aide de camp du Maréchal Marmont ...?

Oui cher Baron !

Pouvez vous décrire le chemin particulier que vous avez emprunté pour donner la bonne réponse ?

Je n'ai pas de mérite, j'ai juste un "collaborateur efficace"..(je ne dévoile pas mes sources car cela pourrait nuire au plaisir de la recherche pour mes amis lanciers)

Je passe en MP cher Tae pour explication.

Et moi qui suis-je???

J'ai commencé ma carrière militaire en Espagne.
J'ai participé aux combats d'Essling et de Wagram.
Je suis retourné ensuite en Espagne en 1810 et 1811, pour enfin faire parti de la campagne de Russie.
J'ai lors de la retraite eu u membre gelé et je fus blessé à la tête par une charges de cavaliers russes.
Mon corps repose dans les plaines gelées de Russie.

Lannes.

Est-ce un général ?

Non..... Bien essayé....

Concernant Testot Ferry:
Il faut donner quelques précisions sur le cliché .
C'est un daguerréotype , du nom de son inventeur Louis Daguerre (1787-1851).
C'est l’ancêtre de la photographie.
Il y a eu 2 daguerréotypes d'officiers du 1er empire.
Celui de Testot Ferry en est un !

@ Lannes: c'est un cavalier ?

Non, ce n'est pas un cavalier......
Et pourtant lors de mon dernier voyage je fus porté.....

Lannes

sous off de la ligne ?

Que nenni......
Le capitaine Jean-Roch Coignet à parlé de moi dans ses mémoires.
Un indice : Boulogne.....

Lannes.

Lignard donc ?