qui suis-je ?

Sur le champ de bataille de Krasnoë le 18 novembre 1812,je fus laissé pour mort...laissez-moi vous raconter ce fait important de ma carrière : en traversant le champ de bataille,je suis renversé par un boulet,ne respirant plus et sur l'ordre du Prince Eugène on m'enterre dans une fosse hâtivement creusée...Mais mon aide-de-camp le capitaine Delaberge,ne peut supporter l'idée d'abandonner mon corps,il revient sur le lieu de la sépulture et en extrait mon cadavre,le place sur sa monture et reprend la route. Un autre boulet tue sa monture,le capitaine et son fardeau tombent à terre,soudain le "cadavre" pousse un gémissement ;je vivais encore !!! on transporte le ressuscité au quartier impérial où Larrey le soigne et ensuite Napoléon ordonne "que l'on place ce brave dans mon landeau,j'irai à pied" .
C'est ainsi que je fus miraculeusement sauvé...
Sauriez-vous me reconnaitre ?

Bien sympathique . . .

D'ORNANO PHILIPPE ANTOINE

Il est récompensé en 1813 par le poste de Colonel Major de la Garde. A la mort de BESSIERES, il commandera provisoirement toute la cavalerie de la Garde et défendra Paris en 1814.
Reprend du service au retour de l'Empereur mais un duel l'opposant au général Bonet ne lui permet pas de faire la campagne de Belgique,il sera blessé gravement au ventre (Bonet sera touché à la cuisse).
Après un exil en juillet 1815, il épousa Marie WALEWSKA, ancienne maîtresse de l'EMPEREUR,en 1816.

Il deviendra gouverneur des Invalides en 1853 et Maréchal de France en 1861

J'avais lu brièvement cette histoire qui parait incroyable.
Heureusement, Jagger a une meilleur mémoire que moi.

cette énigme n'aura pas tenu très longtemps ,bravo au très perspicace Jagger qui en a vite percé le mystère.
une précision : Philippe Antoine d'Ornano né en 1784 à Ajaccio est un cousin de Napoléon.
Philippe Antoine d'Ornano par Robert Lefèvre

Cet artilleur est capitaine-commandant l'artillerie légère à la création de ce corps.
D'une bravoure et d'un courage hors pair,c'était un officier d'une haute intelligence,de plus servi par beaucoup de bonheur dans ses opérations.
Dans toutes les affaires engagées où il se trouvait,ses compagnons d'armes étaient sur de la victoire ; ils lui avaient donné comme surnom,le nom de l'arme dont il savait tirer un si grand parti :"l'ennemi est vaincu,disaient-ils,le capitaine canon est avec nous".
Il participa aux campagnes de 1789 à 1815,il termina sa carrière au grade de général de brigade d'artillerie.
Il était commandeur de la Légion d'honneur,chevalier de Saint-Louis et baron d'Empire.
Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe.

Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice

désolé Chosen,ce n'est pas Desvaux de Saint-Maurice....voici le portrait du capitaine-canon

Général_Claude_Prost

Merci pour la réponse colonel

bravo Chosen,bonne déduction c'est bien le général Claude Prost qui fit avec distinction les campagnes de la Révolution et de l'Empire,il finira sa carrière presque sourd et infirme et obtint sa retraite en 1813,mais en 1814,il reprit le commandement de l'artillerie de l'armée de réserve de Paris puis de celle du château de Vincennes jusqu'au 12 mai 1814.

Désoler je voulais voir l'image de plus prêt et j'ai lu le nom