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Sujet: Re: Anonyme Mar 4 Fév - 20:49
Effectivement un homme courageux qui n'avait pas peur de braver la mort.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Anonyme Mar 3 Mar - 9:30
LAGRENOIS.
Soldats au régiment des lanciers rouges de la Garde. Le 5 janvier 1814, vingt-cinq de ces lanciers rouges dont les fanions rouges et blanc ne cessèrent d'être pour l'ennemi des signaux de retraite, chargèrent deux cent cosaques et les défirent complètement ;C es braves "Bazin, Bernard, Lagrenois et un quatrième, dont le nom ne nous est pas connu, se distinguèrent particulièrement dans une affaire qui a eut lieu à Hoogstralten, Deux furent faits officiers, et les deux autres reçurent la décoration de la Légion d'honneur.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Anonyme Mer 4 Mar - 20:20
Fallait oser quand même charger 200 cosaques à 25. C'est sans doute cela qu'on appelle la détermination et cette action reflète bien l'importance du moral dans les combats.
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Sujet: Re: Anonyme Mer 4 Mar - 20:25
exact TONTON détermination et une grande confiance envers les autres cavaliers de cette même unité. Presque une confrérie d'arme ou encore frère d'arme. " t'y vas ch'te suis"
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Sujet: Re: Anonyme Ven 6 Mar - 10:17
Quel taquin ce Chosen, Faut pas le lancer la dessus notre GM entre ses avengers et ses cartes dans la manche.....
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Sujet: Re: Anonyme Mer 10 Juin - 8:37
Un anonyme parmi tant d'autres
MAGNES chef d'escadron au 10e régiment de hussards, né à Aurillac, département du Cantal.
Le 23 décembre 1800, Magnes étant lieutenant, et commandant l'avant-garde du général Delmas à l'armée d'Italie, enleva de vive force la position de Pozolengo, défendue par un bataillon autrichien, entra lui-même dans le village à la tête de quatre hussards, et fit trente-et-un prisonniers, parmi lesquels se trouvaient deux officiers.
Le 2 mai 1813, à la bataille de Lützen, Magnes eut d~ux chevaux tués sous lui à coup de canon, en exécutant avec les escadrons de son régiment plusieurs charges sur les lignes ennemies ; pendant l'action, il remonta un troisième cheval et commanda une nouvelle charge qui fut des plus brillantes et des plus heureuses.
LE 10éme SOUS LE CONSULAT
Cinq cents fantassins et seize officiers faits prisonniers, deux pièces d'artillerie, ainsi que trois caissons attelés de leurs chevaux, et remplis de munitions, furent dans cette journée les trophées dus à la valeur de l'intrépide Magnes, qui en fut récompensé sur le champ de bataille par le grade de chef d'escadron.
Cet officier sera plus tard employé activement dans les hussards du Haut-Rhin.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Anonyme Mar 22 Sep - 7:48
BOUÉ (Jean-Baptiste): lieutenant au 57e régiment d'infanterie de ligne, menbre de la Légion d'honneur, né à Saint Girons, département de l'Ariège.
A l'affaire qui eut lieu le 20 décembre 1794, à Bagnol, armée des Pyrénées Orientales, un bataillon de la 57e demi-brigade ayant été obligé de céder à des forces supérieures, Boué, alors sergent dans ce bataillon, se jeta à la mer pour sauver le drapeau qu'il portait, le mit en pièces pour qu'il ne tombât pas au pouvoir des Espagnols, et revint ensuite se constituer prisonnier. Le 30 mai 1803, il fut récompensé de sa conduite dans cette occasion, par un sabre d'honneur que lui décerna le premier consul. Parvenu au grade d'officier, Boué, qui était entré au service en 1792, a fait avec distinction toutes les guerres de notre révolution jusqu'en septembre 1813.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Anonyme Mar 29 Sep - 16:18
Encore un qui n'avait pas peur de prendre des risques
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Sujet: Re: Anonyme Mar 22 Déc - 9:26
Aujourd'hui ce n'est pas UN mais plusieurs.
Les généraux et colonels tués à EYLAU 1807
Général Biner, employé au 7e corps Général Bonnet, commandant la 2e brigade de la 3e division du 3e corps (B.M.) Général Corbineau, aide de camp de l'Empereur
Général Dahlmann, colonel-major des chasseurs à cheval de la Garde (B.M.) Général Desjardin, commandant la 1er division du 7e corps Général D'Hautpoul, commandant la 2e division de grosse cavalerie à la réserve (B.M.) Général Lochet, commandant la 1 re brigade, de la 2e division du 3e corps Adjudant-commandant Mac-Sheehy, chef d'état-major à la 1er division du 7éme corps Adjudant-commandant Michel, chef d'état-major de la 2e division du 4e corps Colonel Bourbier, 11éme dragons Colonel Lacuée, 63e de ligne Colonel Lemarois, 43e de ligne Colonel Silbermann, 55e de ligne (B.M.) Colonel von Pappenheim, 2e chevau-légers bavarois
GÉNÉRAL D'HAUTPOUL
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Sujet: Re: Anonyme Lun 28 Déc - 17:30
Comme le dirait Mister T dans Rocky III: (Eylau) - "une boucherie" Napoléon aurait annoté de sa main la carte de la bataille de Eylau en y figurant les pertes par de petites tâches rouges... Rêves ou réalités? Qu'en pense notre cher GBOUE?
Lannes
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Sujet: Re: Anonyme Mar 26 Jan - 10:24
je reprend le fil de notre ami lannes. Il me semble avoir lu cela que Napoléon avait marqué les emplacements sur une carte.
en reprenant une lecture sur un mag de "Napoléon 1er" celui ci a bien mentionné les pertes par des dessins de petits bonhommes représentant des cadavres, maintenant à savoir lesquelles de cadavres ??
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Sujet: Re: Anonyme Mar 2 Mar - 8:56
JAGER (Louis) capitaine à la 94e la demi brigade d'infanterie de ligne, né dans le département du Bas-Rhin. le 5 mai 1800, pendant la sanglante et longue bataille qui eut lieu sous les murs de Moeskirch, le capitaine Jager s'élança le premier dans cette place, qui fut emportée d'assaut, et dont la prise décida la retraite de l'aile gauche de l' armée impériale. Cette action fit décerner par un sabre d'honneur au brave Jager, que le 94e demi-brigade s'honorait depuis longtemps de compter au nombre des militaires qui s'étaient le plus distingués sous ses drapeaux. Tous les combats qui immortalisèrent l'aile droite de l'armée Rhin, à Landsberg, à Memmingen, à uffringen, à Augsbourg, à Blintheim, Nordlingen, à Neubourg, à Füssen, firent briller la valeur de cet officier.
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Sujet: Re: Anonyme Mar 2 Mar - 14:38
Pour mon anonyme, je fais faire dans la couleur locale...
Le caporal DELROEUX est un Tourquennois né en 1785, au destin hors du commun. Engagé à 17 ans dans les armées napoléoniennes, il vécut une tragique épopée : après avoir participé à la campagne de Hollande, puis d’Espagne où il prit part à la bataille de Baylen, il fut fait prisonnier et déporté pendant cinq ans sur l’île de Cabrera (dans l’archipel des Baléares) ; il ne dut son salut qu’à son ingéniosité, son énergie et sa force morale. De retour à Tourcoing après la chute de l’Empire, il y finit sa vie comme instituteur. Plus tard, il décida de retracer le récit de ses aventures qu’il rédigea d’une écriture soignée, dans un modeste registre de 175 pages. Ce manuscrit resta longtemps dans la famille DELROEUX avant d'intégrer les collections municipales.
Lannes
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Sujet: Re: Anonyme Mer 3 Mar - 11:34
Merci pour cet anonyme Lannes
Cet homme n'a pas du s'amuser sur cette île du diable rien qu'une idée des pertes sur 5 ans, il mourut 4 000 hommes. Entre 1809 et 1814 environ 9 000 furent les prisonniers de cette île sans gardiens.
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Sujet: Re: Anonyme Ven 29 Oct - 7:27
Un Général cette fois-ci François Barthélemy Béguinot
Sous la révolution il est Nommé général de brigade à l'armée des Pyrénées Orientales. Il commande la 24e division militaire de Belgique lorsque 20 000 paysans en armes se soulèvent dans les départements belges. Battant avec effectifs faibles cette rébellion avec vigueur ce qui est au passage reproché, il reçoit l'ordre de rejoindre Bernadotte pour repousser les anglais qui débarquent en Hollande, le général déploie ses talents militaires pour contrer l'avance britannique. Nommé membre du corps-législatif en 1801.Béguinot fut nommé commandant de la LH puis membre du sénat.
La nation l'honore en l'inhumant au Panthéon (caveau V) le 30 septembre 1808.
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Sujet: Re: Anonyme Lun 15 Nov - 10:35
Élève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de la Fère le 12 mars 1792, il en sortit le 1er septembre suivant avec le grade de lieutenant au 7 RGt d'artillerie.
Après la campagne de 1792 jusqu'à l' an II il obtint le grade de capitaine en Italie. Suspendu de ses fonctions le 6 octobre 1793 sous prétexte d'être noble, pour être réintégrer au mois de novembre de la même année.
Chef de bataillon en 1802 puis major au 2 RGt d'artillerie en 1803 en 1807 il passe colonel avec croix d'officier de la LH. En 1808 il passe à la Garde il se fit particulièrement remarquer à Wagram à la tête d'une compagnie de 30 pièces et eut le bras droit emporté par un boulet. L'Empereur le fit Général de brigade puis Baron d'Empire. Sa carrière ne s’arrête pas là, puisqu'en 1814 Napoléon le désigne au poste de commandant de l'artillerie de la place de Paris. Il mourut en 1843, son corps repose au cimeterre du Pére Lachaise.
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Sujet: Re: Anonyme Jeu 2 Déc - 9:41
Aujourd'hui nous somme un 2, un 2 décembre.
Voici un héros qui a fait Austerlitz
Jacob Bingetzer, un Alsacien né à Petit Landau, le 14 août 1778. C'est un des premiers touchés par la conscription. Conscrit 35 de première classe, il mesure 1,67 m quand il arrive au 5éme hussards, le 26 novembre 1798. Affecté à la 2e compagnie du 2e escadron, il se bat à Hohenlinden en 1800, à Austerlitz en 1805, à Golymin en 1806 et à Eylau en février 1807; quelques jours plus tard, il est blessé d'un coup de lance au bras gauche. En avril 1809, nous le retrouvons à Eckmühl, puis chargeant à Wagram au mois de juillet. Le 16 mars 1810, il fait partie de l'escorte de la future impératrice Marie-Louise. Plus de onze année de bons et loyaux services lui permettent d'être enfin versé dans la Gendarmerie Impériale le 16 janvier 1811.
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Sujet: Re: Anonyme Mar 1 Mar - 8:34
La résistance face à l'ennemi
BONNET (Jean-Antoine-Daniel), capitaine au 23e régiment d'infanterie légère, chevalier de la Légion d'honneur, né à Nyons, département de la Drôme.
Le 7 mars 1814, le capitaine Bonnet reçut du général Bardet l'ordre de se renfermer dans le fort de l'Écluse, avec un détachement de cent conscrits qui devaient défendre ce fort, et protéger en même temps la retraite d'une division.
Quatre pièces de canon, dont deux seulement pouvaient battre sur l'ennemi, une très petite quantité de munitions de guerre, des approvisionnements pour peu de jours, des fortifications tombées en ruines ; tels étaient les faibles moyens avec lesquels il fallait se décider à soutenir un siège, et à arrêter la marche d'une armée.
Douze jours suffirent au capitaine Bonnet pour former des canonniers, élever des retranchements, et se préparer à l'attaque. Après avoir pris toutes ces précautions, il songea à mettre à profit le patriotisme des habitants des communes environnantes, qui, à l'approche des étrangers, avaient montré le plus entier dévouement: il fit un appel à leur courage ; tous s'empressèrent d'y répondre.
Cependant les autrichiens s'avançaient : un aide-de camp du général Klébesberg vint bientôt au nom du général en chef Bubna, sommet le capitaine Bonnet de rendre la place.
"Je sais, lui dit-il, que je dois m'attendre à tout de la part d'un ennemi, paraît n'estimer que la lâcheté et la trahison ; l' honneur est le bien le plus précieux pour un militaire français"
Le parlementaire se retira, et l'avant-garde autrichienne forte de quatre mille hommes, et ayant avec six pièces de douze et trois obusiers se présenta devant le fort: la canonnade d'abord très vive de part et d'autre. Le capitaine Bonnet résista avec sa petite troupe aux autrichiens. Mais malheureusement la ville de Lyon dont dépendait ses ordres capitula et notre brave officier inconsolable de cette rédition songea a mettre fin à sa vie mais ses soldats l’empêcha et choisi de détruire canon et reste de munition.
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Sujet: Re: Anonyme Sam 3 Sep - 9:47
VIGO-ROUSSILLON (François) :
major au 17e régiment d'infanterie de ligne, officier de la Légion d'honneur, né à Montpellier, département de l'Hérault.
Lorsque, de toutes parts, les citoyens, embrasés de l'amour de la patrie, se levaient pour maintenir l'intégrité du territoire français et défendre son indépendance, Vigo-Roussillon, qui entrait à peine dans sa dix-huitième année, demanda à aller combattre à la frontière. Parti, le 1er mars 1790, avec le premier bataillon de l'Hérault, il fit les campagnes d'Italie, et ce fut dans ces contrées qu'il fit l'apprentissage de la guerre.
Parvenu au grade de sergent, Vigo Roussillon se signala en Helvétie, où il fut souvent cité pour sa bravoure. Puis l'Égypte Nommé sous-lieutenant dans la légion Copte (image ci-dessous), il fut constamment un modèle d'intrépidité, un exemple de son courage : un Pacha entouré de ses gardes et retranché dans son palais, se défendait avec fureur ; malgré une grêle de balles, Vigo pénétra le premier dans l'enceinte où le Turc fut fait prisonnier.
De retour en Europe, Vigo suivit la fortune de nos armes, en Autriche, en Prusse et en Pologne puis l' Espagne en 1808, avec le 8e régiment d'infanterie de ligne, dans lequel il était chef de bataillon, il commanda ce corps pendant la bataille de Talavera, où il passa sur le ventre du 83e régiment de l'infanterie des Anglais, deux ans plus tard, à Chi clan a, près de Cadix, il ne déploya pas moins d'habileté que de courage. Après avoir écrasé dans une charge à la baïonnette le 20e régiment anglais, il tomba grièvement blessé sur le champ de bataille, où il fut recueilli par l'ennemi.
Rendu sur parole après dix mois de captivité, le chef de bataillon Vigo-Roussillon, dont la belle conduite à Chiclana avait été récompensée par le brevet d'officier de la Légion d'honneur, fut promu au grade de major du 154e régiment de ligne. Passé ensuite dans le 17e régiment de cette arme. En 1814, il fit partie de la garnison de Besançon, pendant le blocus de cette place.