Anonyme

HERBERT (Joseph),


Soldat au 15e régiment de chasseurs à cheval, né à Châtillon-lès-Sons, département de l'Aisne.
Le 29 mai 1800, la division du général Murat traversa la Sezia à la nage, sous le feu de l'ennemi : dans ce passage, qui s'effectua au milieu des plus grands dangers, chaque cavalier reçut l'ordre de porter un fantassin en croupe. Herbert avait déjà déposé sept grenadiers sur l'autre rive, lorsqu'à son retour pour aller chercher le huitième, il aperçut plusieurs de leurs camarades, qui, entraînés par le courant, étaient sur le point de se
noyer: aussitôt il s'élance à travers les flots, et parvient, après les plus grands efforts, à ramener sur le rivage trois de ces braves; au quatrième, ses forces l'abandonnent, et il périt victime de son zèle.

GODARD (Pierre), tambour à la 48e demi-brigade d'infanterie de ligne, chevalier de la Légion d'honneur, né dans le département de l'Eure.



Au passage de l'Inn, le 25 décembre 1800, le tambour Godard s'étant avancé sur un pont que l'ennemi détruisait, poursuivit seul les Autrichiens, et battant la charge d'une main pendant qu'il sabrait de l'autre, il fit mordre la poussière à plusieurs d'entre eux. En récompense de cette action, le gouvernement décerna des
baguettes d'honneur à cet intrépide tambour.

De la propagande tout ça j attends de voir la vidéo de cet exploit

Quel avait-il ?

Encore un musicien en colère et toujours sur mes pauvres autrichiens Pourtant on aime la musique en Autriche Mozart en est l'exemple le plus célèbre.

Oh!!!! mais notre homme n'est-il pas ce tambour/major de la Garde ?

comment comment s'appelle t-il déjà ?


ICI EN GRANDE TENUE

Encore un qui ne supporte pas les gens qui n apprécient pas sa musique. Un déséquilibré je vous dis

Le vrai déséquilibre est sa tenue qu'aujourd'hui on nommera CLOWN

voici encore le récit d'un anonyme

CHAUMARD Claude-Marie

Capitaine au 8e régiment d'infanterie légère, né à Saint-Lupicin, département du Jura.

Chaumard partit comme volontaire dans le 3e bataillon du Jura, et fit avec ce corps , les deux premières campagne de  l'armée du Rhin.

 A Castiglione, il fit des prodiges de bravoure.
Blessé à la cuisse en se présentant à l'assaut d'une redoute, malgré la douleur qu'il éprouve, il franchit l'épaulement, charge seul contre neuf grenadiers Hongrois, en tue trois, brise son sabre sur la tête d'un quatrième qui mord également la poussière.

Il force les autres à se rendre, s'empare de la position et fait prisonnier le général commandant l'avant-garde de l'armée autrichienne.

Dans sa fin de carrière, plusieurs officiers généraux, sous lequel Chaumard avait servit, témoigne l'envie de se l'attacher en qualité d'aide de camp, mais il refusa de se séparer de son régiment dans lequel il avait fait ses premières armes.

En fin de carrière, couvert d'honorables cicatrices, mais en proie à de cruelles infirmités, il est renvoyé dans ses foyers avec, pour toute fortune, une pension de huit cents francs.

Les effets de la reconnaissance nationale ne sont pas toujours proportionnés aux services rendus ...

Grand maréchal a écrit:

Le vrai déséquilibre est sa tenue qu'aujourd'hui on nommera CLOWN

C'était certainement pour la fashion week !

Extrait de mémoire d'un chevau-léger français en Saxe 1813

Nous parcourûmes toute la contrée le long de Hambourg, de Lubeck et de Brême et ainsi nous retournâmes dans le Hanovre.
À Celle, nous eûmes encore une escarmouche éclatante avec les cosaques et quelques cavaliers prussiens, au nombre d'environ mille hommes; ils nous attaquèrent à trois lieues de Celle.

Je faisais partie de l'avant-garde et nous fûmes par conséquent les premiers; mais bientôt nous étions quelques pelotons et nous les attaquâmes vaillamment. Ils prirent la fuite.

Comme le chemin conduisait à travers une forêt ils ne purent échapper ni à droite ni à gauche. Nous les
poursuivîmes ainsi pendant trois lieues jusqu'à Celle. Ils voulurent entrer tous ensemble par la porte, de sorte qu'un grand nombre furent tués. Nous les pourchassâmes dans la ville tantôt dans une rue tantôt dans l'autre. De l'autre côté de la ville on avait incendié le pont; mais nous les poursuivîmes au travers des flammes jusque très loin au travers de la ville et même au-dehors.

L'ennemi perdit ainsi 500 à 600 hommes, tandis que nous n'avions que quatre morts et quelques
blessés. Je reçus dans la cuisse un coup qui m'empêcha de monter à cheval pendant quelques jours.

Nous eûmes plusieurs de ces combats, qu'il serait trop long de raconter.

C'est cela qui fait l'histoire !
Merci not' GM

toujours aussi impressionnant ces récits

Ouaips !!

légende ou pas
ces récits sur les coalisés ou les alliers sont toujours des faits d'armes qui peuvent inspirer....
nous comme le cinéma...
restons positif...la lecture en reste plaisante...

c'est vrai que s'est recit sont bien une petite histoire dans la grande, mais pour avoir deja lu ce type de recit sur d'autre guerre en géneral, on a souvent l'impression qu'ils massacre des dizaine de soldats alors que les pertes sont en vérite plus faibles.

oui, il faut prendre du recul quand au nombre mais l'idée est là.

c'est sur que dans le feu de l'action on compte pas forcément le nombre de desperados qu'ils y a en face. et s'en sa qu'ils y a de bien.

Autre Héros sur le feu de l'action...
Au moins celui-ci a de la suite dans son patriotisme

DUCHEMIN, chef de bataillon.

Le chef de bataillon Duchemin avait donné des marques d'un courage vraiment héroïque dans l'affaire des garnisons de Cambrai et de Bouchain le 12 septembre 1793 ; il y avait terrassé de sa main trois soldats autrichiens. Se voyant cerné par la cavalerie, couvert de blessures, et près de tomber entre les mains des
ennemis, il crie : Vive la République !

Ces mots furent entendus et répétés par son bataillon. A l'instant Duchemin, préférant la mort à la honte de rendre les armes que sa patrie lui a confiées pour la défendre, se brûle la cervelle.

Ce trait sublime de vertu excita la rage des Impériaux, qui massacrèrent lâchement tous leurs prisonniers.

c'est du courage !

Et surtout le sens de l'honneur !!!  

en voie de disparition dans notre pays...

beaucoup de courage et de l'honneur

Encore un ANONYME et encore un tambour

CHAGNON, tambour de grenadiers au bataillon d'élite du 81e régiment d'infanterie de ligne.
Au combat d'Hollabrunn, quelques jours avant la bataille d'Austerlitz, le tambour Chagnon, d'une main battant la charge et de l'autre sabrant tout ce qui lui opposait de la résistance, perça deux lignes russes, et ne fut tué qu'après avoir frayé un passage au bataillon en tête duquel il marchait, et qui fit, dans cette occasion, un grand nombre de prisonniers.

Le nom de Chagnon est inscrit au temple de la Gloire, jamais guerrier ne fut plus intrépide.

DELAISSE Pierre-Gilles

Lieutenant au 57 e régiment d'infanterie de ligne, chevalier de la Légion d' honneur.
Pendant la malheureuse retraite de Russie, les régiments ayant perdu la plupart de leurs officiers, on se vit quelque- fois obligé de confier à un sous-officier le corilmandement de plusieurs compagnies.

Delaisse, qui était alors sergent-major d'artillerie régimentaire, ayant trois compagnies et douze pièces de canon sous ses ordres, fut assailli par deux escadrons de cavalerie russe.

Les pièces étaient sur le point d'être enlevées, lorsqu'il dirigea si à propos et avec tant d'intrépidité les mouvements de sa troupe, qu'il parvint à les dégager et à mettre l'ennemi en pleine déroute, après
lui avoir fait éprouver une perte considérable en morts et en blessés.

Le 29 août 1813, la première compagnie de voltigeurs, dans laquelle Delaisse était alors sous-lieutenant, arriva sur les bords de la Pima.
L'ennemi se reformait sur l'autre rive, et il était urgent de l'attaquer ; cependant personne n'osait se jeter à la nage, lorsque ce brave officier, entrant dans l'eau jusqu'à la ceinture,

. s'écria: "Mes amis, je ne sais pas nager non plus, suivez-moi, nous passerons au gué."

A peine a-t-il fait la moitié de la traversée, qu'il est culbuté et entraîné par le courant. Il va périr, mais le sergent Profichet, l'un des plus intrépides soldats du 57 e, vole à son secours, le relève, et ils continuent ensemble à se diriger vers le rivage. La troupe, entraînée par leur exemple, se précipite sur leurs pas, et
l'ennemi se met en fuite.

Pendant qu'on est à sa poursuite, un coup de fusil se fait entendre sur les derrières ; c'était un conscrit qui, pour ne pas combattre, venait de se percer la main gauche. Delaisse court à lui, lui casse son épée sur la poitrine, et lui reprochant sa lâcheté, il le ramène en tête des tirailleurs.
Honteux de sa conduite, le conscrit, malgré sa blessure, se battit comme un lion ; et on le vit constamment à côté de son sous-lieutenant, qui était aussi armé d'une carabine, faire le coup de fusil avec autant d'intrépidité qu'un vieux soldat.

J aime bien ces récits où tu petite histoire d un homme rencontre la grande histoire.

En conclusion ben

que parfois une bonne claque c'est comme un mars...et hop ça repart...

Merci GD Maréchal

THIÉBAUT :
sergent des mineurs.

En 1813, pendant le siège de Sagonte, le sergent Thiébaut reçoit l'ordre de faire sauter une tour, dont l'ennemi faisait une espèce d'observatoire, d'où il découvrait tous les mouvements de la garnison française.


Après vingt minutes de travail, on lui donne le signal de mettre le feu à la mèche qui communiquait aux poudres: déjà elle est enflammée, quand on aperçoit une quarantaine de voltigeurs qui viennent par-derrière
la tour et qui sont près d'y arriver.
Thiébaut, ne songeant plus qu'au danger qui menace ses camarades, revient précipitamment sur ses pas, et arrache la mèche.

Par son courageux sang-froid, et au mépris de ses jours il sauve ainsi la vie à des braves qui venaient de
combattre et de poursuivre l'ennemi ; quelques instants après, la tour sauta, et l'explosion produisit un si grand effet, qu'il n'en reste plus aujourd'hui aucun vestige.

Pour récompenser le dévouement du sergent Thiébaut, le général Rouelle, qui s'est immortalisé par sa belle
défense de Sagonte, mit à l'ordre du jour que ce sergent ferait à l'avenir les fonctions d'officier, en attendant qu'il eût obtenu pour lui la confirmation de ce grade.

Belle histoire GM, le génie est une arme redoutable

KONOPKA Jan

Général de brigade, colonel des lanciers de la Vistule, commandant de la Légion d'honneur, né à
Slonim, en Lithuanie.
En 1795, officier dans la brigade de Moukianouski, en Pologne, Konopka passe au service de France, et entre dans
les hussards de Bercheny. Sa bravoure et ses talents l'élevèrent successivement aux grades supérieurs, et en 1807, il fut
nommé colonel du premier régiment de lanciers. Au mois d'août 1811, il fut fait général de brigade, et on lui confia le com-
mandement des lanciers polonais de la garde.

Pendant la campagne de Russie (octobre 1812), Napoléon le chargea de l'organisation et du commandement d'un régiment de hulans lithuaniens de sa garde.

En Italie, à Naples, en Pologne, en Espagne, Konopka se distingua par des exploits éclatants.

A l'affaire de la Trebbia, coupé par les Russes, il traverse avec son bataillon deux colonnes ennemies, et rejoint les Français.

A celle du Mincio, suivi des grenadiers sous ses ordres, il passe la rivière au gué, surprend l'ennemi, et le chasse de sa position.
Sous Rossiglione, n'ayant que cent cinquante Polonais, il fait reculer deux mille Autrichiens.

A la bataille de Friedland, son régiment culbute l'infanterie et la cavalerie russes qui débordaient la gauche de l'armée commandée par le maréchal Mortier. Cette action lui mérita la croix de la Légion d'honneur.

A Mailleu, en-Espagne, il charge et disperse six mille insurgés, et leur enlève six pièces de canon.

A Xevenes, entouré par quatre mille Espagnols, il perce leurs colonnes à la tête de trois cents lanciers, et sauve
son régiment.

A Ciudad-Real, il charge deux mille cavaliers ; la bataille d'Albuera, sous Badajoz, lui présenta de nouveaux lauriers: trois régiments anglais dépassaient la gauche de l'armée française, il les enveloppe et les détruit en un instant ; cinq drapeaux, cinq pièces de canon et neuf cents prisonniers furent le résultat de cette brillante charge. Alors Konopka saisit un de ces drapeaux déployé, et s'adressant à l'infanterie qui était exposée à un feu meurtrier :

"Mes amis ! dit-il, tenez ferme, la victoire est à nous ; voilà les drapeaux que mon seul régiment vient d'enlever." Cette action rallia ses braves frères d'armes, et la victoire fut complète.

En 1814, épuisé par ses blessures, il meurt à Varsovie.

Et bien quel panache et quel courage. Il aura bien mérité de sa patrie d adoption et pourtant je ne suis pas certain qu une rue en France porte son nom 

Mon absence n'est du qu'à la faute de l'été indien....je profite des derniers rayons  avant d'hiverner 

mes lectures sont nombreuses et inattendues...a suivre.....

THILLET (André).

Sergent dans la légion du Rhône, ancien chasseur au 6e régiment d'infanterie légère, chevalier de la Légion d'honneur.

En 1811, Thillet se signala par un fait des plus éclatants auxquels la guerre puisse donner lieu.

L' armée française, commandée par le maréchal Masséna, occupait le Portugal. Le chef du gouvernement avait prescrit de mettre la place d'Almeida en état de sauter au premier ordre qui en serait donné.
Mais la retraite fut plus prompte qu'on ne s'y était attendu, et quand l'ordre arriva, Almeida était bloqué par les Anglais.

Le général Brenier qui se trouvait dans la ville, avait tout préparé pour faire sauter les fortifications ; les mines étaient chargées, mais il attendait l'ordre de Masséna d'y mettre le feu.

Le maréchal Masséna fit demandé des hommes de bonne volonté pour Almeida.
Quatre soldats se présentés :
sur les quatre, trois ont péri, il reste André Thillet.

André Thillet mit trois jours et trois nuits à faire le trajet. Il ne voulais pas se travestir, de peur d'être pris comme un vil espion.

 II se cacha durant le jour, il cheminait pendant la nuit. Tantôt il tombait au milieu d'un bivouac espagnol et pour passer inaperçu il se mettait à ronfler comme eux. Rencontra des familles espagnoles réfugiées dans des cavernes, prés à tout égorger.

Le troisième jour il arriva au dernier rempart face au anglais, il s’élança sur le dernier factionnaire britannique, le culbuta et couru sous une grêle de balles à la barrière de la place.
Il remit l'ordre écrit au général Brenier et la place d'Almeida sauta.

Merci GM, c'est une belle aventure et quel courage 

il a comme même été malin pour y arriver 

Malin OUI chosen mais surtout beaucoup d'expérience sur la rudesse des mœurs en Espagne.

si tu es pris tu meurs dans d'atroce souffrance......

SICARD (Jérôme), chirurgien-major,
né à Vallauris, arrondissement de Grasse
en retraite à Antibes, département des Alpes- Maritimes.   

La patrie reconnaissante applaudira toujours au courage de ces hommes généreux, qui sur un champ de bataille se dévouent pour les braves dont ils partagent les dangers, et dont ils sont les émules en patriotisme et en valeur.

L'officier de santé qui, au plus fort de la mêlée, affronte la mort pour aller secourir les blessés couchés sur la poussière, ou qui, sans craindre les miasmes infects et les exhalaisons putrides, habite au sein des hospices pour y prodiguer les soins de son art à des malades que l'on ne peut approcher sans danger, mérite, comme le plus intrépide des guerriers, une place dans les Fastes de la Gloire

Peu de Français rendirent dans ce genre des services plus signalés que le chirurgien-major Sicard.
Après la prise de Saorgio, il dirigea en chef l'hôpital de Monaco, où, pendant deux mois, il traita un grand nombre de blessés.

Peu de temps après, chargé en chef du service de l'hôpital de Saint-Bernardin de Vérone, il fut de la plus grande utilité,
et plusieurs officiers, au nombre desquels se trouvait le général Saint-Hilaire, durent à son habileté de pouvoir continuer à donner de nouvelles preuves de dévouement à la patrie.

Sicard était encore dans Vérone (Italie)  à l'époque de l'insurrection des habitants de cette ville.
Il fut alors fait prison avec un de ses confrères, le brave Chappe, qui, ainsi que lui, faillit être massacré dans l' hôpital de Saint Euphémie, pour n'avoir point voulu abandonner à la fureur des rebelles les militaires qui y étaient retenus par blessures. Ils furent tout deux épargnés.

Voilà un homme de l'ombre, un officier tout dévoué à sa cause.

En cette nouvelle année 2019. Continuons avec le même engouement que 2018 sur des post napoléonienne  


IGNARD Jean-Claude, sous-lieutenant au 14e régiment d'infanterie de ligne, chevalier de la Légion d'honneur, né à Langres, département de la Haute-Marne.

Ignard avait dix-huit ans, lorsque, le 1 mai 1808, il entra comme soldat dans le 14e régiment d'infanterie de ligne. L'Espagne fut le premier théâtre de sa valeur: jeune encore, de nombreux exploits le firent mentionner honorablement dans un pays où les vieux soldats étaient souvent réduits à faire un nouvel apprentissage de la guerre.

Le 19 juillet 1810, devant Morella, il fut blessé d'un coup de feu au côté droit, et obtint son premier avancement sur le champ de bataille. Cinq mois après, au combat de Jana, où on le vit faire des prodiges d'audace, il eut les deux jambes traversées d'une balle et reçut un coup de lance à la tête.

Le 13 juin 1813, à l'affaire de Carcagente, il devança ses camarades, et leur imprima, par l'exemple de son intrépide bravoure, cet élan qui décide de la victoire. Sa conduite dans cette journée lui valut l'honneur d'être cité à l'ordre du jour de l'armée, et lui mérita de brillants éloges de la part du maréchal duc d'Albuféra.

En 1815, Ignard fit partie de l'armée des Alpes. Le 15 juin, à Tournon en Savoie, il chargea l'un des premiers sur deux régiments piémontais qui furent culbutés par quelques compagnies du 14e de ligne.

Licencié après l'invasion du territoire, cet officier rentra dans ses foyers, où environné par l'ensemble de ses concitoyens, il attendit que la patrie fit un nouvel appel à son dévouement.

Je ne connaissais pas l'histoire de ce jeune lieutenant. 

COUVES, lieutenant au 12e escadron de gendarmerie.
Le 28 novembre 1810, le lieutenant Couves, à la tête de cinquante gendarmes à pied et de quinze à à cheval, attaque deux mille Espagnols commandés par le chef de bande Solamo, les culbute, les met dans une déroute complète, et débloque ainsi le I4e de gendarmerie renfermé depuis trois jours dans Bénavarre (Espagne), où il n'avait plus ni vivres, ni munitions.

Pas si immortels que ça les gendarmes 

PIERRE NICOLAS

Conformément à la tradition, il est grand puisqu'il mesure 1,85m.
C'est un Bourguignon né à Chamblanc le 29 juin 1775. En tant que conscrit de l'an VII, il arrive au dépôt de la 15ème demi-brigade d'infanterie légère le 17 février 1800 où il est affecté à l'état major comme ... chef cordonnier.

Pas très longtemps d'ailleurs car, le 22 août suivant il est nommé carabinier et ce n'est que le 5 octobre 1802 qu'il devient tambour major.
Le 2 août 1805, il défile dans les rues de Strasbourg à la tête de ses tambours de chasseurs, de ses fifres et de ses cornets de voltigeurs.



A Austerlitz, le 2 décembre suivant les 70 officiers et les 1 361 hommes des deux premiers bataillons que commande le major Geither sont affectés à la brigade du général Kister, division Friant,
3ème corps d'armée que commande en chef le maréchal Davout.

En avril 1807, notre ami Nicolas qui a désormais retrouvé tous ses tambours, est nommé chevalier de la légion d'honneur pour sa brillante conduite lors des campagnes de Prusse et de Pologne En avril 1809 c'est la bataille d'Eckmühl qui lui vaut l'épaulette de sous-lieutenant ce qui l'oblige à quitter ses chers tambours et musiciens.

Sympa ce récit 

Sympa merci pour le récit

Une fois n'est pas coutume mais pourquoi pas nos ennemis héréditaires.
Voici celui d'un anglais

HENRY PAGET
Né en 1768 mort en 1854 à Londres.:


  futur comte d'Uxbridge,est le fils aîné de lord Uxbridge. Comme beaucoup de jeunes hommes de haute naissance, il devient lieutenant-colonel à l'âge de 25 ans au 80lh régiment d'infanterie levé sur les terres de son père.

 Il sert pendant la désastreuse campagne de Flandre sous le duc d 'York.

Dégoûté de l'infanterie, il réussit à obtenir le grade de lieutenant-colonel au 161h dragons légers, puis reçoit sous ses ordres le 71h dragons légers qui devient sous sa férule l'un des meilleurs régiments de cavalerie anglaise.
On l'appelle « le Murat britannique», tant pour sa crânerie que pour l'extravagance de ses tenues.


Notre officier ne trouvant pas mieux que de tomber amoureux de la femme du plus jeune frère d''Arthur Wellesley qui est le futur duc de Wellington et dés lors une brouille s'installa entre ses deux officiers. Brouille qui s’estompa suite à la bataille de Waterloo.

Auprès de la troupe ses hussards lui vouent un véritable culte et sont prêts à le« suivre dans l'enfer» ce qui est relativement rare dans l'armée britannique de plus ce chef charismatique possède, outre la bravoure, des manières engageantes, comme il convient au rejeton de l'une des plus grandes familles britanniques.

C’est Lord Uxbridge qui, lors de la bataille de Waterloo conduisit la fameuse charge de la cavalerie lourde contre le 1er corps français . Au début de la soirée, Uxbridge reçut un éclat d’obus dans la jambe au-dessus du genou. Lord Uxbridge fut rapidement évacué du champ de bataille et amené à Waterloo dans une maison, on surnommait cette maison, située un peu au nord de l’église, le « Château Tremblant ».

Les chirurgiens examinèrent la blessure et conclurent rapidement qu’il fallait amputer. Notre Paget  consenti à l'amputation mais il refusa de se laisser attacher, comme il était de coutume en de tels cas, ne poussa pas la moindre plainte durant l’opération et se contenta, à un certain moment, de faire remarquer que les instruments des chirurgiens n’étaient pas très bien affûtés.

le fit nommer Fied Marshall à l'âge de 80 ans ! En 1852, le marquis d’Anglesey suivit le cercueil du duc, portant le bâton de maréchal du vainqueur de Waterloo.

Deux ans plus tard, Henry William Paget, 1^er marquis d’Anglesey mourait à son tour, à l’âge de 86 ans.

Oui Dans mes souvenirs j’ai du tombé sur une statue de lui à Londres.

Je n'avais point vu ce petit exposé, qui est très intéressant. A cette époque il faut quand même avouer qu'ils étaient dur au mal. 

Pour rester dans l'actualité des dernières figurines de TONTON


HENRY (Pierre), soldat au 8e régiment de cuirassiers.

Dans une charge exécutée pendant la bataille de Mont-Saint-Jean, à la position des Quatre-Bras, le cuirassier
Henry alla, au milieu du 69e régiment d'infanterie anglaise, chercher un drapeau, qu'il enleva après avoir fait des
prodiges de valeur: il reçut à cette occasion la croix de la Légion d'honneur ;
mais cette nomination n'a point été confirmée.

Chouette petite histoire et superbe image 

Malheureux pour lui que ça n’a pas été confirmé

BEAUNIER (Laurent), capitaine, quartier-maître du 14e régiment de chasseurs à cheval, chevalier de la Légion d'honneur.

Au moment, où en 1813, les Austro-Bavarois pénétrèrent dans le département du Haut-Rhin, la place de Belfort
dont ils formèrent le blocus, ne renfermait des vivres que pour vingt-huit jours.
En décembre le siège commença, dans cette circonstance critique le capitaine Beaunier fut chargé de veiller
à l'approvisionnement ; il ne pouvait pas créer d'autres subsistances, mais son intrépidité et son audace, lui en firent trouver hors des remparts :
Beaunier exécuta des sorties enleva les magasins des assiégeants autrichiens, grâce a ses actions, il mit ainsi la garnison en état de résistance pendant quatre mois.

Je ne connaissais pas ces faits d'armes. Toujours très intéressantes  ces petites histoires de ces héros du quotidien 

 
LECLER Pierre-Romain, lieutenant au 7e régiment d'infanterie de ligne.

né à Choisy, département de Val-de-Marne. Entré au service en 1806, Lecler, qui commençait sa carrière militaire comme simple soldat, ne tarda pas à obtenir de l'avancement.

Il devint successivement caporal, sergent, sergent-major, sous- lieutenant et lieutenant.
La Catalogne, l'Aragon et les Alpes le virent tour à tour déployer la plus rare valeur. Le 20 février 1810, il se fit remarquer au combat de Vich, où il fut blessé à la jambe droite sous les murs de Girone.

A l'affaire de Castaya, où il était sergent-major, son capitaine lui ayant ordonné d'aller avec quinze hommes s'embusquer à l'une des portes de la ville, il attaqua audacieusement un détachement de cinquante soldats, commandés par trois officiers espagnols, s'élança sur eux en les sommant de mettre bas les armes, et ne rentra à sa compagnie qu'après avoir fait prisonnière cette troupe, dont les chefs lui remirent leurs épées.

Au col d'Ordal, le 13 septembre 1813, Lecler, étant alors lieutenant, combattit corps à corps, pendant plus de cinq
minutes, avec un officier anglais qu'il désarma, après l'avoir blessé, en présence d'un bataillon ennemi, à peine distant
de quinze pas du lieu où se passait ce combat singulier.

L'intrépide Lecler se conduisit si vaillamment jusqu'à la fin de l'action, que son colonel, le brave Bougault, le présenta alors au maréchal Suchet, qui le mentionna à l'ordre du jour comme l'un des héros de la journée.