La vie des français sous l'Empire

Merci GM pour ce partage très intéressant et qui colle à l'actualité comme quoi l'histoire de la vie est un éternelle recommencement 

Les baignades en mer ne sont pas une exclusivité du XXé siècle. Mais pas dans le sens que l'on pratique aujourd’hui

Bains de mer étaient exactement ce que le mot désigne:



Une immersion quasi statique dans de l'eau salée.

La mer était trop étrange, trop mouvante et trop dangereuse pour un terrain de jeu. Et mettre tout son corps dans l'eau n'était pas coutumier à bien des personnes. Si on se hasardait à prendre un bain de mer, c'était pour ses vertus thérapeutiques, les baigneurs étaient des curistes en quête de guérison.

Cela avait commencé à Dieppe, au temps d'Henri IV disait-on, quand la ville acquit une grande réputation pour ses eaux
capables de guérir de la rage. L’enragé, homme ou animal, était plongé neuf fois (nombre magique) dans la mer.
Une petite industrie y avait prospérée, élargissant les recommandations médicales à d'autres maladies, particulièrement les bienfaits d'une eau froide pour resserrer les vaisseaux sanguins.

Sous l'Empire, les bains de mer connurent une nouvelle impulsion grâce aux nobles de retour d'émigration outre-manche.
Ils avaient apprécié les bains de mer aristocratiques de Brighton. Pour contenter cette nouvelle clientèle, la station balnéaire de Dieppe ouvrit un premier établissement de bains dans la ville:
Un second établi ouvrit peu après, directement dans la mer, très luxueux salons de lecture et de conversation avec vue sur la plage à la disposition des baigneurs. Des pontons s'avançaient mer. Des rangées de tentes y étaient disposées sur la plage.
 Puis des hommes sachant nager les portaient dans leurs bras et les conduisaient dans l'eau à profondeur plus ou moins grande. Ils continuaient à les pendant l'immersion qui pouvait durer d'une minute à une de minutes selon la volonté et le courage du curiste.

L'Empereur prends son bain, entouré de sa garde

La reine Hortense, fille de l'impératrice Joséphine el fille de Napoléon se rendit à Dieppe où le préfet, prévenu séjour impérial, avait spécialement fait aménager une petite maison avec un salon et une chambre.

Louise Cochelet, femmes d'honneur de la reine raconte dans ses souvenirs l'étrangeté  du costume de bain: "C'était là que la reine se déshabillait revêtait son costume de bain, qui n'était rien moins qu'élégant se composait d'une grande blouse en laine couleur chocolat.

Très sympa cette contribution.

UN PRIX FIXE

Le pain :
Le  pain reste sous l'Empire un des symboles de la nourriture essentiel au peuple et pour cela dans les boulangeries on ne discute pas le prix du pain qui est de quatre livres, prix fixé par le gouvernement.

C'est, l'aliment de base des français et toute augmentation est vivement ressentie.
Napoléon subventionne son prix en période de crise, en 1801-1802, en 1812-1813, par crainte de troubles sociaux, et estime qu'il est impossible de dépasser le seuil psychologique de 18 sous (90 centimes). Malgré cela le pain subit les variations de l'inflation, l'année durant laquelle le pain se paie deux fois moins cher, 1804, doit être considérée comme une époque faste, les années 1812/1813 le pain prend 90c d'une hausse insupportable pour la population pour descendre en 1815 à 55c.



La viande.
Par contre pour la viande, il n'existe pas de statistique sur le prix qui peut varier selon la ville ou encore la région. L'animal le plus consommé reste le bœuf avec un prix de 105c puis de 123c durant l'année 1813.


A suivre le prix du lait et des œufs....

Le pain reste toujours un produit, question prix. Un produit toujours d’actualité pas les augmentations 

Merci du partage 

je rajoute que :

le taux de conversion ou de change en Euro d'un Franc Germinal de l'époque napoléonienne est de 2,40 euros.


correction possible si vous avez d'autres infos

Suite......
Les produits laitiers qui eux ne sont pas soumis à la clairvoyance de l'Empire, ses produits élémentaire bas des records de prix.

Pour le lait, dans l'année 1807 il passe de 20 centimes puis 25 en 1809 pour redescendre progressivement à 16 centimes en 1814. 

Le beurre varie suivant les année en 1804 coute 2,20 francs le kg puis en 1806 2,11 pour ensuite atteindre des prix de 2,40 en 1813 que seul les bourgeois peuvent se permettre d'acheter.
Les œufs valent au paquet de mille 41 francs en 1803 pour 56 en 1813 ce qui donne au prix de l’œuf suivant les années 4 à 5,6 centimes.

Anecdote ce sont les commerçants parisiens qui innovent en affichant les prix sur les produits, considérant cela comme "prix fixe".


Notre vendeuse de lait

Et aujourd’hui ça continue de monter 

hélas OUI  mais aujourd’hui et hier (sous l'Empire) le commerce est tout différend les prix sont libre et surtout i y a de la concurrence......genre supermarché