Dictionnaire des mots de la Grande Armée

Très intéressante la lettre E.

pas mal je pensais que l'embaucheur était comme un recruteur mais pas pour garnir les rangs adverses

Comme toi Bourrin, comme quoi la langue française reste très compliquée. J apprends pas mal de choses avec le dictionnaire de GM, il a eu une excellente idée.

Merci messieurs les Lanciers
Rappel :
"Dictionnaire de la Grande Armée de A.Pigeard"
je ne peux que vous le conseiller pour un futur achat.

Nous voici sur la lettre F

Fanion (bataillon) :
On compte en principe trois fanions par bataillon: l'un se place à droite, un autre au centre, le troisième à gauche; ils servent à fixer les trois points principaux de l'alignement.
Les fanions ne sont pas réglementés au début de l'Empire. Par la suite, ils sont confectionnés pour les bataillons en étoffe de laine et mesurent 30 pouces, soit 813 millimètres en tous sens.

Favoris :
Touffes de barbe qu'on laisse pousser sur les joues.
D'après une instruction donnée par le colonel Privé, du 2'éme régiment de dragons, au major du régiment lors de son arrivée au corps (1806). On apprend que les cheveux doivent être coupés de la longueur de six à huit lignes par-devant et par-derrière, et que la barbe vis-à-vis les oreilles (favoris) doit avoir de quatre à huit lignes de largeur et descendre perpendiculairement jusqu'à hauteur de la bouche.

Fer à glace :
Fer à cheval adapté aux sols gelés. L'armée française s'engagea dans l'expédition vers la Russie sans songer que l'hiver pourrait la surprendre.
D'après Bourgoing, seuls les chevaux du corps d Macdonald étaient ferrés à glace.

Feu :
Au niveau sémantique, « faire feu» signifie tirer un coup de fusil ou un coup de canon, « aller au feu» consiste à marcher au combat, « être au feu» revient à être aguerri, un « feu vif» est une action chaude, « faire les feux» signifie exécuter régulièrement et ensemble les diverses manières de tirer; enfin, le « feu de bataille» s'applique à l'action où chaque file tire à son tour et produit ainsi un feu roulant et bien nourri.

Toujours aussi intéressant GM ton dictionnaire

très bien mais rien au sujet des feux clignotants?

 

j'avais oublié......



Feu clignotant :

Appareil optique placé sur une charrette ou autres, émettant un feu du style ;
ça marche ça marche pas.

Si on commence à tout décliner comme ça je n'ai rien lu non plus sur les feux antibrouillard

Redevenons sérieux

Feuillées :
Tranchée servant de latrines. Dans les camps militaires, les feuillées sont creusées en arrière et, si possible, dissimulées par une haie ou des branchages.
Quand la troupe lève le camp, elles sont rebouchées et l'emplacement marqué par un morceau de bois.

Fifre :
Joueur de fifre, petite flûte traversière en bois au son aigu. Les fifres accompagnent les tambours dans les régiments d'infanterie. Comme ces derniers, ils comptent comme soldats dans les compagnies; dans certains corps, ils portent un fusil court et peuvent tenir lieu de fusilier au combat.

Flanquer :
D'une manière générale, flanquer signifie couvrir et défendre les flancs d'une armée. On peut employer ce terme en parlant d'un bastion, lorsqu'on place des pièces qui battent les courtines.
On flanque également un camp par des postes placés à droite et à gauche, ou un corps d'armée par des détachements qui suivent des chemins parallèles à la route sur laquelle le gros de la troupe s'avance.

Fonte :
Dans la cavalerie, les fontes sont les deux fourreaux de cuir attachés à l'arçon de la selle, et recouverts
d'un chaperon, qui reçoivent les pistolets.

Encore une fois j'ai appris des choses comme les feuillées, je ne connaissais pas du tout ce terme. Merci GM pour ce partage.

les feuillées ,je crois, tirent leur nom du fait que les soldats s'essuyaient le séant avec de large feuilles végétales (comme au moyen-age)

Merci pour cette précision Bourrin.

Et en hiver avec les doigts qui me dit le monsieur...

La suite de la lettre F

Fosse commune :
Après les batailles, les morts sont généralement ensevelis dans des fosses communes. Parfois ce sont des paysans locaux qui sont réquisitionnés. D'autres fois, ce sont des bataillons qui sont désignés pour cette corvée:" On fut obligé de laisser sur les lieux, pendant huit jours, un bataillon tout entier.

Fourgon :
Grande voiture couverte, à quatre roues, qui sert au transport des vivres et des effets militaires aux armées; on l'appelle parfois caisson. Les fourgons sont répartis dans les compagnies du train des équipages, attelés de quatre chevaux chacun et conduits par deux soldats.
Au niveau d'une division, on compte un caisson régimentaire d'ambulance, cinq pour les vivres et un
pour la comptabilité.
Trois fourgons sont placés à la suite de chaque régiment pour le transport de la caisse, des papiers, de la pharmacie et des malles des officiers.

Fourrage :
Ensemble des aliments constituant la nourriture des chevaux; « faire fourrage » revient à aller en ordre et avec une escorte couper la luzerne en pays ennemi pour les nourrir, et ces sortes d'opérations donnent parfois lieu à des engagements.
Les cavaliers munis d'une faucille et d'une corde mettent pied à terre et font promptement des trousses dont
ils chargent les chevaux.

Fourrageur :
Les cavaliers doivent toujours se rendre au fourrage armés et les chevaux sellés; arrivé sur place, le commandant dispose des vedettes dans les endroits les plus sensibles, puis fait mettre pied à terre aux fourrageurs qui devront, le cas échéant, faucher puis faire des trousses bien chargées sur les chevaux. Lorsque les fourrageurs sont rassemblés pour le départ.

Frater :
À l'origine, le frater était l'aide du barbier-chirurgien. C'est aussi le nom sous lequel on désigne, dans la marine, le perruquier barbier dont la fonction consiste à raser les hommes de l'équipage.

l'aide barbier-chirurgien ouah ça fait peur A défaut de guérir il pourra toujours lui tailler la barbe

ou alors faire une petite prière après l'opération car,pour moi, le terme frater ressemble à une sorte d'aumonier

Suite et fin de la lettre
F

Fuite :
En matière militaire, la fuite 'est un mouvement vécu comme honteux et qui augmente le danger couru par l'ensemble de la troupe.
On court en effet moins de risque en se repliant en bon ordre, plutôt qu'en fuyant, ce qu'une troupe aguerrie et expérimentée maîtrisera parfaitement en lâchant pied progressivement, en disputant le terrain, en manœuvrant et en se retournant souvent pour repousser les assaillants.
Si elle est enfoncée de toutes parts, après une longue résistance, une déroute complète s'installe, tout commandement cesse et l'on entend souvent le dramatique « sauve-qui-peut! ».

Fumier :
Les corps de cavalerie vendent le fumier, et mettent cet argent dans la masse dite « de ferrage et de médicaments », destinée à fournir aux cavaliers des pelles, des balais, des cordes, l'éclairage des écuries pendant la nuit, et à donner aux recrues une musette garnie de brosses, d'étrilles et de peignes.

Front de bandière :
Large rue qui longe le premier rang de tentes ou de baraques dans un camp. C'est l'emplacement
sur lequel le régiment s'assemble et fait face à l'ennemi. Les faisceaux d'armes, les grand-gardes et les latrines sont placés en avant du front de bandière.

Fusilier :
Dans les régiments d'infanterie de ligne, le fusilier est le soldat ordinaire qui compose les compagnies dites « du centre».

Fusée :
On s'en sert quelquefois comme signal dans les armées. Deux corps marchant dans l'obscurité à la rencontre de l'ennemi, et devant attaquer simultanément, conviennent que le tir d'une fusée sera le signal de l'attaque. De même on peut convenir sur une ligne de défense que l'approche de l'ennemi sera annoncée par une fusée. Dans l'artillerie, la fusée est un morceau de roseau de 8 centimètres environ, rempli de poudre et mis en
communication avec 'une mèche qu'on enflamme ; pour un trajet de 600 à 800 mètres, la fusée brûle de 30 à 40 secondes.


Fin de la lettre F

Pleine d enseignement cette lettre F.

Point de vue nombre de définition pour une lettre comme F, il y a pas grand chose.

La qualité mon cher GM vaut mieux que la quantité. Maintenant lorsqu on peut avoir les deux

OUYIN victoire j'ai les deux
le livre sur les mots de la grande armée, donc la qualité
et les définitions donc la quantité...

OUF je m'en sort bien

Effectivement c'est un livre très intéressant.

Aujourd'hui on commence la lettre G

Gabion :
Sorte de grand panier oblong, sans fond, qu'on dresse et qu'on remplit de terre. On emploie les gabions à la construction des ouvrages de campagne, des épaulements, des batteries.
L'artillerie se charge de les confectionner, puis le génie les met en œuvre.

Gagiste :
Sous l'Empire, toutes les armées utilisent des instruments de musique pour transmettre les ordres sur le champ de bataille, et toutes les armées possèdent également des « Musiques» utilisées lors des défilés et des parades.
Selon l'époque ou le pays, l'instrumentiste a ou non le statut de militaire; ainsi, dans l'armée française, les régiments qui possèdent quelques fonds s'offrent parfois des musiciens dits « gagistes», qui sont payés par le
corps, habillés également par lui, mais qui ne sont pas comptés parmi les effectifs.


Galette de biscuit :
Jusqu'à la fin de 1812, les galettes de biscuit sont de forme ronde. Par décision du ministre de
l'Administration de la guerre, en date du 13 novembre 1812, il est précisé qu'elles doivent être à l'avenir de forme carrée.
Elles ont toujours un poids de 9 onces (275 grammes). et sont conservées dans des caisses d'une contenance de 250 galettes de demi-ration ou de 125 entières.

Rappel ;
Ces mots sont tirés du livres de A.Pigeard " Dictionnaire de la Grande Armée".
je vous recommande d'acquérir ce livre qui ne manque pas d’intérêt et qui aura sa place dans votre bibliothéque.

J ignorais qu il y avait des gagistes chez les musiciens. Pour les galettes j imagine que c est pour optimiser le transport et la conservation.
On apprend plein de choses dans cette rubrique

Et le dictionnaire est assez épais...Vous vous doutez que je ne prends pas toutes les définitions du dico.

Suite lettre G

Gargousse :
Ce terme désigne la charge d'une pièce d'artillerie (boulet et poudre). comme la cartouche est celle du fusil.
En campagne, on introduit dans la bouche de la pièce la poudre et le boulet (ou la mitraille) ensemble, car ils sont enfermés dans un sac de toile à deux compartiments, oblong et cousu.
Une fois ce paquet glissé à l'intérieur, on le refoule et on le crève avec le dégorgeoir pour pouvoir effectuer le tir.

Garnisaire :
Militaire placé de force chez les parents d'un conscrit qui n'a pas rejoint l'armée. L'envoi du garnisaire est précédé d'un affichage huit jours auparavant; les familles doivent ensuite loger et nourrir les soldats placés chez eux jusqu'à reddition du réfractaire.
De plus, les parents des insoumis sont tenus de payer aux garnisaires une taxe journalière.

Générale :
La Générale est une batterie de tambours qui appelle chacun à son poste (on appelle cette pratique « battre la Générale Il).
Tous les tambours qui l'entendent doivent eux-mêmes la répéter à l'instant.
À ce signal, les officiers et soldats d'infanterie doivent se lever, s'habiller et s'armer au plus vite. Dans la cavalerie, les chevaux des cavaliers sont promptement sellés, tandis que ceux qui sont affectés à l'artillerie et aux voitures sont harnachés et attelés.

Suite de la lettre G

Giberne :
Coffret porté par le soldat et contenant ses cartouches. Sous l'Empire, la giberne de l'infanterie est conçue pour recevoir au maximum trois paquets de cartouches; en règle générale, elle contient 35 cartouches, la balle en haut, soit 2 paquets de 15 cartouches et 5 cartouches dans cinq trous prévus à cet effet; dans un sixième
trou du coffret, on trouve une fiole à huile en fer blanc.
Elle est portée sur le côté droit, au niveau de la fesse; le soldat peut ainsi facilement prendre la cartouche en passant la main droite entre la crosse et le corps pendant que la gauche soutient l'arme abattue.

Gilet :
Sous l'Empire, le gilet de la troupe est en tricot blanc pour l'infanterie, les manches et le dos de la même étoffe que les devants. La durée de vie légale est celle de l'habit, mais en fait, il s'use beaucoup plus vite parce qu'il sert davantage. En été, le soldat prend l'habitude de ne porter que le gilet; en hiver, il le recouvre avec la capote.

Glacis :
Partie de fortification située en dehors du fossé et se raccordant au terrain naturel. Il est généralement aménagé pour être battu facilement par les feux de la place forte.
C'est un terrain en plan incliné, qui part du pied des palissades et s'étend vers la campagne. Il est découvert et incliné pour qu'il ne porte pas obstacle au feu de la place. Il sert ordinairement de champ d'exercice à la garnison.

Grand prévôt :
Cette fonction d'officier de police judiciaire peut être remplie au niveau d'une armée par un général de gendarmerie.

Grand Quartier général impérial  :
Le quartier général impérial, qui est l'appellation exacte, est parfois appelé Grand Quartier général impérial; il est composé de la maison militaire de l'Empereur et de l'État-Major général sous les ordres du major général de la Grande Armée.

Ah cela faisait longtemps, toujours aussi intéressant GM

Pas mal le coup des garnissaires :le beurre l'argent du beurre et la crémière

Bonjour les lanciers,

Très intéressant GM

Toujours avec la lettre G

Grand'garde :
La grand'garde (ou grand-garde) est un corps de garde avancé, afin de donner le temps nécessaire au détachement, ou cantonnement, qu'il couvre de se préparer à la défense ou à la retraite en cas d'attaque.

Grenade :
La grenade, arme explosive utilisée au XVIII' siècle, fut abandonnée sous la Révolution et ne revivra qu'avec la Grande Guerre.
Sous l'Empire, elle figure comme symbole sur les uniformes des troupes d'élite : carabiniers et grenadiers dans
l'infanterie; carabiniers, grenadiers, gendarmerie pour les troupes à cheval, de même que dans l'artillerie, etc.

Grenadier :
Appellation qui dérive du mot grenade et désigne les soldats d'élite qui portent les épaulettes. Ils sont exempts de corvée, montent la garde au poste d'honneur et font un service particulier.
Mais en revanche, ils sont utilisés au feu dans les pires moments, partant les premiers à l'assaut ou à la brèche.
Ce sont également les soldats de la plus grande taille, alors que les plus petits et les plus braves sont désignés pour faire partie des voltigeurs.

Grenadière :
Mettre son fusil à la grenadière consiste à le placer sur les épaules, en lâchant la bretelle; ce mouvement se fait lorsqu'on' veut se servir du sabre.
Le terme s'emploie également en musique, pour désigner un refrain particulier au corps des grenadiers à pied de la Garde impériale, exécuté par les tambours et fifres.

Bonsoir vous tous.
pour finir avec la lettre G

Guide :
Le guide sert à encadrer les pelotons et les sections. Le guide d'un peloton est en règle générale le sous-officier placé à l'aile gauche; il est chargé de maintenir l'alignement et la distance.
Pour cela, il doit être bien affermi dans la marche cadencée, avoir un coup d'œil juste, une pose de corps régulière et une instruction complète.

Guêtre :
Enveloppe de cuir ou de tissu qui recouvre le haut de la chaussure. La guêtre est employée par les
soldats de presque toutes les nations; longue lorsque le militaire porte la culotte, courte lorsqu'il porte le pantalon. Elle a l'avantage de tenir ferme le pied et la jambe.
Le soldat possède des guêtres blanches, noires ou grises.

Guidon :
Sorte d'étendard pour la cavalerie; l'artillerie à cheval utilise ainsi des guidons, en application de la circulaire du 2 frimaire an XII (24 novembre 1803).
Il en est de même chez les dragons, en application du règlement du 30 juin 1791. En effet, lorsque ceux-ci s'enrégimentèrent, ils ne prirent pas l'étendard de cavalerie et choisirent le guidon en remplacement de la cornette qu'ils avaient jusque-là portée.
Les autres unités de cavalerie utilisent des étendards. L'usage du guidon se conserve également dans la gendarmerie.
Dans l'infanterie, on nomme parfois guidons les petits fanions qui servent à l'alignement dans les manœuvres.

La sa va faire un dico de plus en plus sérieux GM .

Très intéressante cette lettre G, si j'osais je dirai que tu as su trouver le point G

As-tu retrouvé ton dictionnaire cela fait longtemps que tu ne nous a pas donné quelques définitions

OUI toujours à la même place......mais j’alterne entre trois sujet dans cette rubrique.

 

A présent voyons la lettre H et il me semble que cette lettre ne va pas manquer d’intérêt

Habit :
Toutes les troupes françaises, hussards exceptés, portent la tenue connue sous le nom d'« habit uniforme ». Les cavaliers le portent plus court que les fantassins, car pour eux, il ne s'agit que d'un
habit-veste. La coupe de l'habit sera principalement réformée en 1812, sous l'inspiration du
major Bardin.

Habit-long :
L'habit-long de l'infanterie de ligne, pour le temps qu'il fut distribué en blanc, devait durer trois ans.
La durée était fixée à deux ans et demi dans les colonnes d'artillerie à pied, sapeurs et canonniers
vétérans (décret du 25 avril 1806).
L'habit des compagnies de réserve, fourni en drap blanc, devait, lui, durer trois ans. L'habit-long fut supprimé pour toutes les troupes indistinctement, à l'exception des compagnies de réserve, par les décrets des 19 janvier et 7 février 1812.

Habit-surtout :
L'habit-surtout fut adopté par les cuirassiers en 1809 pour remplacer l'habit-veste.
Le décret du 7 février 1812 leur ayant de nouveau assigné l'habit-veste, l'habit-surtout s'en trouva supprimé.
Également revêtu par les chasseurs à cheval depuis 1806, il remplaça l'habit dolmen.

Ah enfin la suite cela manquait. Toujours aussi intéressantes ces définitions. 

Suite avec la lettre H

toujours tiré du livre"Dictionnaire de la Grande Armée" de A.Pigeard



Hausse-col :
Ornement de cuivre ou d'argent doré, suspendu à deux petits boutons, que les officiers d'infanterie portent sous les armes. Le hausse-col prouve que l'officier est en service.
On le porte constamment en route comme en guerre, alors qu'en garnison on ne s'en sert que pour le service armé et les visites de corps.
En règle générale, on porte le hausse-col chaque fois que le régiment sort avec les drapeaux; on le porte isolément, toutefois, lorsqu'on est commandé d'un tour de service avec armes.

Haut-le-pied :
Terme désignant dans l'armée certains commis aux vivres. qui ont, par leurs fonctions, quelques affinités avec les sous-officiers du train.
Avant que les soldats du train d'artillerie et des équipages ne soient enrégimentés, habillés militairement et armés, leurs sous-chefs étaient dits " haut-le-pied ».

Havresac :
Le havresac sert au soldat de buffet, d'oreiller, de fauteuil ou de nécessaire. Fabriqué en peau de vache et supporté par deux bretelles, il est appliqué sur les reins du soldat, de façon qu'il ne ballotte pas si le soldat court,
qu'il ne passe pas sur sa tête s'il se baisse, et qu'il ne l'empêche pas de fouiller dans sa giberne.

Houppette :
La forme et les caractéristiques des houppettes de shakos sont indiquées dans les circulaires du 9 novembre 1810 et du 21 février 1811 :
elles sont blanches pour l'état-major, rouges pour les grenadiers et carabiniers, jaunes pour les voltigeurs.
Pour les bataillons de fusiliers, elles sont vert foncé dans la 1er compagnie, bleu céleste dans la 2éme, aurore dans la 3éme, et violettes dans la 4éme.

Hourra :
Cri des troupes russes et particulièrement celui des Cosaques marchant à l'ennemi. On donna ce nom à toute attaque imprévue que firent les Cosaques en poussant ce cri, notamment pendant la campagne et la retraite de Russie. Alors qu'on
parle sous l'Empire d'un « Hourra» pour la cavalerie russe, il deviendra par la suite le cri réglementaire de l'armée russe lorsqu'il s'agira de saluer un personnage important, de conclure un discours ou de porter un toast.

Avec la lettre H



Housse :
Ornement semi-circulaire en drap, couvrant la croupe du cheval, attaché au troussequin de la selle. Les chaperons et la housse servent d'accompagnement des selles dites" à la française".
La housse passera de mode lorsque la cavalerie adoptera la demi-schabraque.

Hymne :
Sous l'Empire, La Marseillaise n'est pas considérée comme hymne officiel du régime; c'est Veillons au salut de l 'Empire qui devient en quelque sorte l'hymne napoléonien.

Très enrichissante cette lettre H. A bientôt la suite j espère 

Super dico GM

A présent nous regardons la lettre I


Île d'Elbe (bataillon franc) :
Bataillon fondé en 1803 et licencié en 1814. Le décret du 9 ventôse an XIII (28 février 1805) réunit les deux bataillons francs de l'île d'Elbe en un seul, comptant 8 compagnies de 100 hommes; son recrutement se poursuit ensuite parmi les
hommes issus des dépôts coloniaux de Marseille et de Villefranche. Par décret du 1" septembre 1810, ce bataillon cesse de recruter des étrangers et prend le nom de bataillon de la garde nationale de l'île d'Elbe, puisant ses recrues dans les réserves locales.

Île d'Elbe (Garde impériale) :
Nom donné aux troupes qui constituent la garde de Napoléon lors de son premier exil à l'île d'Elbe.
L'état-major réunit à cette époque des hommes comme Bertrand (grand maréchal du Palais). Drouot (gouverneur militaire). Cambronne (commandant de la place de Porto-Ferrajo), Jerzmanowski (commandant la place de Porto- Longone). Boinaud (inspecteur), Peyrusse (trésorier), Baillon et Deschamps (fourriers du palais). Lamourette (commandant en second de la place de Porto-Ferrajo)

Infanterie (généralités)  ;
L'infanterie est l'âme de l'armée.» (Napoléon.) Toute troupe faisant la guerre à pied, le fusil à la main, et qui n'a pas de dénomination particulière, s'appelle infanterie.
Elle est la base d'une armée et sa force numérique principale. Elle prépare en outre le terrain que la cavalerie achève de
conquérir

Infirmerie :
Chaque régiment, en garnison, possède une infirmerie à l'intérieur de son quartier, placée sous la surveillance du chirurgien-major. L'élève chirurgien y prépare les médicaments et boissons destinés à traiter les maladies légères.

Vraiment sympa ce dictionnaire 

 

Une suite de la lettre I

Infirmité:
La liste des infirmités est fournie dans le tableau intitulé Des infirmités qui rendent ceux qui en sont atteints impropres au service militaire.
Elles entraînent en effet la réforme et sont par conséquent prévues de façon très précise par la loi.
Ainsi les cas de réforme pour infirmité sont nombreux, soit pas moins de 39 grandes catégories dont voici quelques exemples:
privation totale de la vue; perte totale du nez; mutilé; goitres volumineux et incurables; écrouelles ulcérées; perte du membre viril;
perte totale d'un bras; d'une jambe, d'un pied, d'une main; perte irrémédiable du mouvement des
mêmes parties;
anévrismes; courbure des os longs; autres maladies des os ; claudications bien marquées; atrophie d'un membre.

Le deuxième tableau du texte indique d'autres cas comme les grandes lésions du crâne, la fistule lacrymale incurable, la difformité du nez, l'haleine infecte, la perte des dents incisives et canines, le bégaiement, les ulcères et tumeurs, les bosses, les hémorroïdes ulcérées, l'épilepsie, la goutte, la sciatique, etc.

Insoumis:
On entend par insoumis tout conscrit qui ne se soumet pas aux lois de la conscription : sont considérés comme insoumis les déserteurs, les réfractaires et les retardataires (voir ces articles).
Les conscrits appelés qui refusent de partir, qui ne peuvent se faire remplacer, ou ceux qui ne se présentent pas, choisissent la voie de l'insoumission.
Aussi, même si elle semble en diminution entre le début et la fin de l'Empire.

Inspection des armes:
L'inspection des armes a pour but de vérifier qu'elles ne sont plus chargées après l'exercice ou le combat, et/ou que la baguette n'est pas restée engagée dans le canon.
L'inspection des armes est fondamentale; nous citerons pour exemple le cas du général Jean-Pierre Malher, tué à Valladolid
dans un exercice à feu, par une baguette de fusil oubliée dans le canon d'une arme, et qui lui traversa le crâne le 13 mars 1808.
L'inspection se déroule ainsi:
le soldat est en position de repos sur les armes, l'instructeur commande:
- Inspection = des armes (un temps, un mouvement)
- Baïonnette = au canon (un temps, un mouvement)
- Baguette = dans le canon (un temps, un mouvement)
- Vos armes = à terre (un temps, deux mouvements)
- Relevez = vos armes (un temps, deux mouvements)
- Portez = vos armes (un temps, deux mouvements)
- L'arme = au bras (un temps, trois mouvements)
- L'arme = à volonté
- L'arme = au bras
- Portez = vos armes (un temps, trois mouvements)
- L'arme sous le bras = gauche (un temps, deux mouvements)
- Portez = vos armes (un temps, trois mouvements)
- Baïonnette = au canon (un temps, trois mouvements)
- Portez = vos armes (un temps, deux mouvements)
- Descendez = vos armes (un temps, deux mouvements)
- Portez = vos armes

Super dictionnaire

pourquoi tu à écrie plusieurs porte =vos armes
Portez = vos armes (un temps, trois mouvements)
Portez = vos armes (un temps, trois mouvements)
Portez = vos armes (un temps, deux mouvements)

je pense Tinapo que si tu lis. Chaque mouvement devant le = est différent et certes répétitif.
maintenant "un temps deux mouvements" reste une inconnu pour moi.

Compliquée la manœuvre des armes à cette époque mais bon c'est aussi en rapport avec le mode de fonctionnement de ces armes. heureusement qu'aujourd'hui l'inspection est beaucoup plus simple.

 

La suite

Instructeur :
Bien que dans l'armée tous les hommes en grade, à commencer par le caporal, soient chargés d'instruire les nouveaux venus, la tâche d'instruire peut être confiée à des officiers et sous-officiers, en particulier dans les corps; tâche qui leur vaudra le nom d'instructeurs. Ils n'ont pas d'autre fonction que de dégrossir les hommes et les chevaux.

Instruction :

La vie militaire est tout entière employée à s'instruire ou à instruire les autres soldats.
Il est entendu que l'instruction d'un corps se borne à la simple connaissance du métier militaire. Ainsi le militaire passe pour suffisamment instruit lorsqu'il sait manœuvrer, et qu'il est propre à effectuer le service de paix comme de guerre.

C'est surtout à la fin de l'Empire que l'instruction laissera le plus à désirer, car elle se bornera le plus souvent au simple maniement des armes.

Insubordination :
La discipline constitue la base de la vie militaire mais on ne peut cependant réprimer trop sévèrement toute espèce d'insubordination. En effet, ce qui n'est dans l'état civil que l'effet du libre arbitre peut devenir, dans l'état militaire, un acte d'insubordination involontaire. Les témoignages laissent cependant apparaître que certains soldats sont de véritables habitués de la salle de police pour leur insubordination chronique.

Très bien cette rubrique.  J'ai une petite question,  sous le premier empire y avait il un règlement de discipline général des armées 

OUI

Et comme il existe plusieurs règlements dont celui de la discipline du 1er janvier 1792
"Le Règlement concernant le service intérieur, la police et la discipline de l'infanterie"

sur ce dico, que quelques lignes qui nous laissent sur notre faim, sur le règlement au niveau discipline.

je vais chercher à l'abri de cette canicule, juste devant un climatiseur avec hélice et un verre d'eau fraiche

donc à demain