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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mer 25 Mar - 9:13
La suite si attendu de notre "Dictionnaire de la GRANDE ARMEE"
Munitionnaire : Agent chargé de fournir les vivres et les fourrages aux troupes. Sous l'Empire en l807, après la faillite de Vanberberghe, munitionnaire général des vivres-pain, on remplace - pour les vivres de l'Intérieur -, les entreprises privées par la Direction générale des vivres-réunis, à la tête de laquelle est placé le conseiller d'État Maret.
Muserolle : Pièce de la bride d'un cheval, qui, passant au-dessus des naseaux, se boucle sous la ganache. Elle maintient les deux montants de la têtière.
Musette : Petit sac de toile servant, dans la cavalerie, à enfermer l'étrille, les brosses, le peigne à cheval, etc. ; elle sert également à faire manger l'avoine au cheval au bivouac. Dans l'infanterie, les fantassins emportent souvent en campagne une musette pour transporter les vivres.
Musicien : Dénomination que l'on donne aux artistes gagistes qui entrent dans la composition d'une musique réglementaire. Au niveau de leur répartition dans les unités, une circulaire en date du 2 novembre 1807 porte que le nombre des musiciens ne doit pas excéder celui qui est fixé par les décrets d'organisation précédemment produits. Les musiciens, admis en qualité de gagistes, et pour un temps limité seulement, touchent la solde et les fournitures comme s'ils étaient enrôlés en qualité de soldat.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mer 25 Mar - 10:29
Merci GM, je ne connaissais pas le terme muserolle.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mer 25 Mar - 10:41
Moi aussi, il y a des mots que je découvre et d'autres qui reste toujours d'actualité mais en plus moderne, comme par exemple le mot "musette"
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Jeu 16 Avr - 8:47
Aujourd'hui un seul extrait du dictionnaire :
Musique (morceaux) : L'Empire va voir éclore des musiques militaires brillantes et variées. Dans la cavalerie, sous l'impulsion de David Buhl - compositeur et premier trompette de son temps -, les trompettes appuyées par un timbalier commençaient à sonner en fanfare. Sous le Consulat, le Parisien Guiardei, et sous l'Empire Michel Gebauer, chef de musique et compositeur, auront respectivement sous leur baguette, la musique de la garde des consuls et celle des grenadiers à pied. Les morceaux les plus joués sous l'Empire sont les suivants:
Aux champs sert à rendre les honneurs et à donner le signal du départ dans l'infanterie; dans la cavalerie on utilise La Marche. Aux drapeaux, selon l'ordonnance de la Garde. Aux étendards, selon l'ordonnance de David Buhl. La Batterie d'Austerlitz fut composée sur l'ordre de Napoléon; seuls les régiments qui ont pris part à la bataille peuvent la jouer. La Boiteuse, appelée aussi La Marche des éclopés, sert à entraîner les traînards dans les colonnes. La Carabinière est le refrain des chasseurs à pied de la Garde. La Charge, selon l'ordonnance de la Garde. La Diane est utilisée dans les camps et bivouacs pour appeler les hommes à se préparer. La Grenadière est le refrain du corps des grenadiers à pied de la Garde.
La Marche de la Garde à Leipzig, composée par Gebauer. La Marche de la Garde à Waterloo, composée par Gebauer.
La Marche des bonnets à poil, jouée traditionnellement dans la Garde. La Marche des grenadiers à cheval (de la Garde). La Marche des pupilles de la Garde, composée par Cherubini.
La Retraite est jouée dans les circonstances plus graves.
La Victoire est à nous est sonnée dans la cavalerie, les soirs de victoire.
Le Branle-bas des marins de la Garde est l'air utilisé par les marins de la Garde impériale.
Le Chant du départ est souvent joué sous l'Empire. Le Réveil, selon l'ordonnance de David Buhl parue en 1806.
Le Rigaudon, dit aussi Rigaudon des manchots, est destiné à rendre un hommage à ceux qui ont perdu un membre à la guerre; on trouve également Le Rigodon joué de manière classique.
Le Salut des Aigles est destiné à rendre les honneurs aux drapeaux et étendards.
L'extinction des feux, sonnerie selon l'ordonnance de David Buhl, est le morceau préféré de Napoléon. Pour l'Empereur, fanfare qui sert à rendre les honneurs à Napoléon 1er ; elle est sonnée le 20 avril 1814, lors des adieux de Fontainebleau.
Veillons au salut de l'Empire fait figure d'hymne national.
Dans les bivouacs ou en route, les soldats fredonnent encore des airs à la mode ou venant de la Révolution comme Ça Ira, La Carmagnole, On va leur percer le flanc, La Chanson de l'oignon, Fanchon, Marlborough s'en va t'en guerre.
L'Adieu des chasseurs de la Garde aux lanciers polonais,
À cela s'ajoutent beaucoup de chansons populaires qui évoquent le terroir des soldats.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Jeu 16 Avr - 13:25
Très intéressant GM, beaucoup de ces musiques sont encore jouées actuellement
chosen1 Chef de Bataillon
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Jeu 16 Avr - 18:22
C’est vrai que La musique a elle toute suite décrit une grande définition
Nombre de messages : 10391 Date d'inscription : 16/02/2006
Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Dim 26 Avr - 9:09
bien sur que beaucoup d'entre elle existe encore à notre époque. Pourquoi changer !!!!
et la plupart on peux les retrouver sur Youtube.
La suite.....
La lettre N
Nankin : Tissu de coton jaune clair, utilisé pour les habits masculins d'été, surtout au début et au milieu du XIX' siècle.» C'est en fait un taffetas dont l'aspect jaunâtre ou chamois est dû à la qualité du coton employé. Cette étoffe, connue pour sa solidité, provient de Chine et en particulier de la région de Nankin; elle sert à la confection des pantalons, des gilets et des vestes que portent parfois les soldats. Cette étoffe a d'abord été importée en Europe puis fabriqué en Italie, à Bologne et à Florence; on fabriqua ensuite le Nankin à Lyon dès le début du XVI' siècle, puis à Tours, en Avignon, à Paris et à Montpellier. Le costume de nankin est, la plupart du temps, composé d'un dolman, d'un gilet et d'une culotte, garnie d'une grande quantité de soutaches.
Nostalgie : Le service de santé qualifie de « nostalgie» les troubles mentaux, et même les dépressions, dont sont affligés les militaires.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Dim 26 Avr - 17:46
Merci GM, j'ignorais le nom de ce tissus et encore moins l'utilisation faite par les services de santé du mot nostalgie. C'est assez poétique comme l'était ce siècle là
5859lannes Lieutenant
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Dim 26 Avr - 18:34
Une jolie tenue de Nankin, par Maurice Orange
Une jolie figurine de la tenue Nankin
Lannes
TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Dim 26 Avr - 18:37
Effectivement très joli, le travail du peintre est magnifique merci Lannes.
chosen1 Chef de Bataillon
Nombre de messages : 8348 Age : 36 Lancier de Picardie : Oise Date d'inscription : 17/02/2006
Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Lun 27 Avr - 7:59
Merci Lannes maintenant perso je vois mieux à quoi sa ressemble
Nombre de messages : 10391 Date d'inscription : 16/02/2006
Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mer 20 Mai - 8:52
Lettre O
Obus : L'obus est un boulet creux, percé d'un trou nommé œil, chargé d'une certaine quantité de poudre et muni d'une fusée, chassée avec force dans l'œil, qui va communiquer le feu à cette poudre pour faire éclater l'obus. Un morceau de parchemin, lié sur la fusée et enduit de mastic, sert à prévenir tout risque d'explosion jusqu'au moment où l'obus doit être tiré; on enlève alors le parchemin {cette opération s'appelle « décoiffer l'obus »].
Obusier : L'obusier projette des obus sphériques creux, pleins de poudre, et munis d'une fusée qui éclatent plus ou moins tôt, en fonction de la longueur de la fusée. Les fusées sont préparées par les artificiers. L'obusier envoie son projectile entre 700 et 1 200 mètres, les éclats de l'obus étant dangereux dans un rayon d'une vingtaine de mètres.
Officier : « Les armées ne pèchent jamais par défaut d'hommes, mais par défaut d'officiers.» (C.N., t. 19/15377.) À l'armée, Napoléon nomme souvent des officiers la veille ou le lendemain d'une bataille, en passant la revue sur le terrain, les absents étant irrémissiblement remplacés. Les officiers de l'Empire, presque tous sortis des rangs de la troupe, ce qui ajoute une ardeur au commandement.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mar 9 Juin - 8:30
Officier à la suite : On nomme officiers à la suite tous ceux qui, dans un État-Major général ou dans un corps, dépassent le nombre de ceux qui peuvent y être titulairement employés. Ils sont destinés à remplacer ceux qui sont obligés de quitter l'armée par maladie, blessure ou qui seraient tués.
Officier d'ordonnance : L'extrait du règlement provisoire pour le service des troupes en campagne, imprimé à Schtinbrunn en 1809, autorise chaque chef d'état-major divisionnaire à avoir un officier d'ordonnance, devant être relevé chaque jour, pris dans les corps de la division et que leur colonel doit faire relever et remplacer pendant la journée de son service lorsque son tour de marcher arrive. Ces officiers d'ordonnance, qui doivent passer la nuit au bureau de l'état-major, sont chargés de porter les ordres que le chef d'état-major doit transmettre aux généraux de division et de brigade ou aux colonels.
Officier d'ordonnance de l'Empereur : Les officiers d'ordonnance de Napoléon sont étroitement liés à la personne de l'Empereur puisqu'ils sont en quelque sorte ses yeux, sa voix, ses oreilles, lorsqu'il est absent.
TONTON FLINGUEUR Capitaine
Nombre de messages : 3560 Age : 53 Lancier de Picardie : septembre 2015 Date d'inscription : 07/07/2015
Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mar 9 Juin - 19:13
Merci pour ces précisions toujours aussi intéressantes. Le terme à la suite est toujours d'actualité dans les armées il correspond aujourd'hui à ceux qui pour raison médicales sont en arrêts de plus de six mois et sont placés à la suite de leurs corps d'appartenance.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Jeu 6 Aoû - 9:51
La suite sous une canicule d'un mois d'aout
Officier de recrutement : Sous l'Empire, chaque régiment détache des officiers et sous-officiers pour le service du recrutement. Un décret du 31 juillet 1806 fixe l'organisation de ce service: 1 capitaine par département, 1 lieutenant ou sous-lieutenant par arrondissement, 1 sergent pour 4 cantons, 1 caporal pour 2 cantons. Les résidences de ces divers militaires sont fixées par le capitaine, de concert avec le préfet. Un seul et même régiment fournit le personnel pour un département; tant qu'il reste en France, ce personnel est compris dans son effectif. Lorsqu'il part en campagne, le personnel de recrutement compte en plus du complet de guerre.
Ordinaire : Ce terme désigne le repas que prend l'homme de troupe dans sa chambrée avec les autres soldats, sous la direction d'un caporal ou d'un brigadier. Chaque groupe est constitué en principe de 12 à 15 hommes. À titre d'exemple, le règlement des troupes à cheval du 24 juin 1792 prévoit que la première soupe est prise à 10 heures du matin et la seconde après le service des écuries soit vers 16-17 heures. Dans les chambrées l'ordinaire est préparé à tour de rôle par un soldat (qui sera puni de la savate si la soupe n'est pas bonne) ; parfois les hommes se cotisent pour faire préparer la soupe par une cuisinière
Ordonnance: À l'origine, l'ordonnance est un messager militaire, mis à la disposition d'un général, pour porter des dépêches. Sous l'Empire, ce sont des sous-officiers, caporaux d'infanterie ou simples cavaliers, placés par tranche de vingt-quatre heures chez le général en chef, à l'État-Major général et chez le commandant de place. Les ordonnances à pied s'emploient pour les courses dans le camp, et ceux à cheval pour les courses extérieures. On trouve ordinairement un ou deux sous-officiers et/ou caporaux chez le commandant en chef, quatre à pied et douze à cheval chez le chef d'État-Major général, un ou deux à pied chez le commandant de place. Pour l'anecdote, le maréchal Soult se contente d'un détachement de force modeste; les généraux de division ne disposent que d'un brigadier et de quatre cavaliers; les généraux de brigade, de deux cavaliers.
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TONTON FLINGUEUR Capitaine
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Jeu 6 Aoû - 19:12
Merci GM pour cette contribution
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Ven 6 Nov - 8:13
C'est normal TONTON puis j’apprends en même temps
une suite des plus intéressante
Ordre mince : Terme général pour désigner les formations d'infanterie déployées en bataille et donc peu profondes. D'un point de vue pratique, le feu sur deux ou trois rangs est typique de l'ordre mince. Le maréchal Lannes était plus porté vers l'ordre mince.
Ordre mixte : Terme qui s'applique à la situation où des formations d'infanterie utilisent à la fois des unités. déployées en ligne et des unités déployées en colonnes d'attaque. Les unes s'intercalent dans les espaces ménagés entre les tronçons de ligne ou se tiennent légèrement en arrière. Elles forment ainsi de véritables réserves de mouvements prêtes à profiter instantanément d'une trouée.
Ordre perpendiculaire : Les prescriptions de l'ordre perpendiculaire indiquent qu'en ligne, devant une menace de cavalerie, on assure les ailes des bataillons déployées par d'autres bataillons en colonnes serrées.
Ordre profond : Par opposition à l'ordre mince, on désigne par ordre profond les formations d'infanterie massées en grosses colonnes d'attaque. Les maréchaux Davout et Soult étaient davantage portés vers l'ordre profond.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mar 22 Déc - 9:12
Depuis bien longtemps la suite
La lettre P
Paillasse : Chaque lit de caserne est composé d'une couchette en bois, d'une paillasse, d'un matelas, d'un traversin, de deux paires de draps et d'une couverture. La paille des paillasses pour les lits des casernes se renouvelle à raison de 15 kilos tous les six mois. Une instruction du 20 juin 1806 (J.M. 1807/1, p. 23) modifie légèrement le texte précédent: la paillasse est maintenant faite de toile écrue, ayant les mêmes dimensions que la couchette, et garnie de 17 kilos de paille de seigle ou de froment; on la renouvelle tous les six mois.
Pain : Le pain est la base de la nourriture du soldat français, et les commissaires des guerres sont chargés de surveiller les approvisionnements et la qualité des céréales. Aux armées, la masse dite de boulanqerie a pour but de fournir du pain aux troupes en marche ou en station. Chaque homme consomme tous les trois mois 90 rations de pain de 750 grammes (24 onces).
Palissade : Pièces de bois dur, sciées ou refendues, que confectionnent ordinairement les sapeurs pour établir un mur défensif. On enfonce les palissades en terre de plus d'un mètre. La confection des palissades et tous les soins que leur emploi demande étaient enseignés dans les unités du génie.
Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Lun 6 Sep - 7:46
depuis des lustres suite des mots utilisaient par la grande Armée (Dictionnaire des mots de la Grande Armée) de A.Pigeard
Pansement : Les pansements aux blessés sont généralement faits avec ce dont on dispose sur le moment : charpie, linge et même mousse, feuilles et papier . Pour éviter la gangrène, on administre au blessé une décoction de quinquina et l'on fait des pansements à l'eau-de-vie camphrée.
Pantalon : À titre d'exemple, en application du décret du 19 janvier 1812, le pantalon d'étoffe non doublé, en tricot blanc et à grand pont-levis devient uniforme pour toute l'infanterie de ligne. Le pantalon est confectionné en toile blanche; il est à la charge de la masse de linge et chaussures. La circulaire du 17 septembre 1812 en fixe le prix de fabrication à 1 franc.
Paqueter : Dans la cavalerie, ce terme désigne l'action de placer convenablement les effets dans la musette, le portemanteau, les poches à fer; les vivres pour l'homme et le cheval dans le sac à distribution, la besace; rouler le manteau conformément à l'ordonnance. Le paquetage est ainsi la réunion en paquets des différents objets qui composent la charge du cavalier.
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Grand maréchal Grand Maréchal
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée Mar 26 Oct - 9:44
La lettre P
Pas (cheval) : Dans la cavalerie, un cheval parcourt 390 mètres (200 toises) au pas en 4 minutes 30 secondes; il fera la même distance au trot en 2 minutes 30 secondes; il ne lui faudra qu'une minute au galop.
Pas (infanterie) : Le règlement relatif à l'infanterie du lor août 1791 prévoit d'adapter, soit le pas ordinaire, soit le pas accéléré, aux changements de front et aux déploiements de masses. Le même règlement veut que, dans l'École du peloton, le soldat fasse 76 pas par minute; le pas de route étant de 85 à 90 par minute, le pas accéléré de 100 par minute et le pas de charge de 120 par minute. Selon ce règlement, en une minute, le fantassin parcourt ainsi, au pas ordinaire de deux pieds (65 centimètres), 152 pieds (49,37 mètres); au pas de route, 200 pieds
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Sujet: Re: Dictionnaire des mots de la Grande Armée