Par une belle journée, le Baron et moi-même avons continué notre apprentissage de la règle NPOW.
Le champ de bataille se situe quelque part en Belgique en 1815, notre budget 650 points par camp avec des renforts qui ne pouvaient rentrer qu'au quatrième tour.
Les adversaires arrivent sur le champ de bataille, les objectifs sont désignés. Pour ma part, j'ai donné à la division Jérome Napoléon de prendre le carrefour sur mon flanc droit, la division Foy devra prendre la colline au centre et la division Bachelu la zone urbanisée sur mon flanc gauche. La cavalerie de Piré avance au centre pour exploiter une éventuelle brèche dans le dispositif du teuton.
Je vois arriver sur mon flanc gauche, deux brigades prussiennes, une d'infanterie qui se dirige vers la ville que je convoite et une de cavalerie qui couvre son flanc. Au centre une autre brigade d'infanterie qui se dirige vers la colline centrale qui est un autre de mes objectifs.
Sur mon flanc gauche, la pression prussienne se fait de plus en plus forte, je rentre le premier dans la ville. Je sais déjà que la lutte va être rude car Bachelu va devoir combattre à un contre deux.
Sur mon flanc droit, Jérôme est arrivé jusqu'au carrefour qu'il doit maintenant tenir. Le prussien est déjà implanté dans la ville qu'il tient fermement.
Au centre la division Foy fonce sur la colline dont le prussien a déjà atteint le sommet, les combats sont immédiats mais les hommes du Baron résistent farouchement
Les renforts sont arrivés, sur mon flanc gauche, la cavalerie de la garde arrive à point nommé car la division Bachelu souffre dans les faubourgs de la ville, les prussiens arrivent en masse et bousculent les français qui sont près de craquer.
Sur mon flanc droit, j'ai décidé de lancer la cavalerie de Piré sur le carré prussien situé à l’extérieur de la ville. Le carré résiste malgré qu'il soit ébranlé.
Les renforts prussiens sont également arrivés, par la même voie de communication, une brigade de cavalerie et une autre d'infanterie. Cette dernière n'arrivera pas à temps pour livrer bataille. De mon côté c'est la division l'Héritier qui s'avance.
Vue général du champ de bataille, les deux dispositifs s'affrontent mais aucun ne craque, ma cavalerie de la garde tergiverse et n'apporte pas le soutien que Bachelu attendait. Au centre je prends le dessus et sur le flanc droit c'est le statuquo.
Sur le flanc gauche, la brigade d'infanterie prussienne porte son effort sur la ville, les combats sont rudes et les pertes énormes de part et d'autres, mais les prussiens sont tout près de faire craquer la division Bachelu qui n'en peut plus.
Sur le flanc droit, le carré prussien est imprenable malgré les combats. Je tiens toujours mon objectif et je pense que le Baron également. Les français et les prussiens se fusillent à distance.
Par contre la cavalerie prussienne part à l'assaut des dragons et des cuirassiers de L'Héritier, les combats sont violents et les cuirassiers ne sont pas à la fête.
Sur la colline la division Foy, parvient à s'implanter sur le sommet pour en chasser la brigade d'infanterie prussienne. Là également les pertes sont lourdes.
Dans la ville sur ma droite, Bachelu est au bord d'abandonner les lieux, les régiments sont ébranlés et s'ils résistent c'est avec leur dernières forces.
Sur le flanc droit, le combat de cavalerie se termine sur un match nul, les dragons et les cuirassiers ont soufferts il est temps que la nuit s'abatte sur ce charnier.
La nuit tombe et les canons se taisent, sur mon flanc droit, je tiens le carrefour et le Baron la ville nos objectifs là sont atteints.
ma cavalerie lourde n'aura pas eu le rôle de rouleau compresseur que j'aurais souhaité. Maudits prussiens
Au centre j'ai pris la colline qui était mon deuxième objectif, j'en ai chassé le prussien après de furieux combats. Sur le flanc gauche, la division Bachelu est exsangue (1 régiment détruit et deux qui ont plus de 80% de pertes) mais elle s'accroche encore dans la ville. Les morts jonchent le sol, les ruines ont été les témoins d'une véritable boucherie. Pour la prise de ce bout de terrain, les prussiens y ont perdu trois généraux.
Bien voilà, se fut une bataille épique, très disputée et dont l'épilogue s'est joué sur pas grand chose. Sur un point purement comptable, c'est une victoire française mais lorsqu'on regarde l'état des troupes le Baron peut légitimement réclamer le match nul.
En tout cas se fut une belle journée de jeu en compagnie du Baron, journée qui ne fut interrompue que pour un bon repas et du pétillant belge
Nous avons tenu à faire partager notre journée à nos amis lanciers par le biais de ce CR.
Vivement notre prochaine bataille.