Hier c'était la journée tant attendue à Crépy siège des Lanciers de Picardie. Tandis que nos petits camarades s'évertuaient à faire rendre les armes à leurs adversaires sur la règle historique des Lanciers, le Baron et moi-même nous poursuivons notre apprentissage de la règle npow. (3ème partie)
Notre médecin nous l'ayant conseillé, nous sommes passés du npow 300 au npow 500. C'était donc notre budget pour notre partie.
C'est à la tête du 4ème corps prussien commandé par..... ah j'oublie toujours il a un nom de fruit de mer ah oui Bülow
que le Baron voulait me faire danser.......
De mon côté, j'avais le 2ème corps de Reille sous l'autorité suprême d'un maréchal d'empire qui avait du Pif... et oui, j'aime les blagues carambar, je veux parler de Ney.
Le décor se situe dans les plaines de Belgique en juin 1815. Petit clin d'oeil à notre ami Lannes, que je salue au passage pour son travail pour notre projet.
Passons à l'action, nos plans sont établis et les missions sont données à nos chefs de divisions et de brigades pour mon adversaire.
J'ai décidé de prendre le carrefour et la colline à gauche de ce carrefour. Pour se faire, j'envoie la division Foy par la route directement sur le carrefour, elle sera très vite détectée par le prussien. La division Bachelu quant à elle, doit passer entre la ferme et le bois pour prendre d'assaut la colline. Mon centre est occupé par la division de cavalerie Piré, qui doit venir flanquer l'aile droite de Foy. Ma divison de cavalerie de la garde à l’extrême gauche elle a pour mission de venir couper la voie de communication prussienne.
Piré et sa division de cavalerie Légère plein centre et derrière Ney qui motive ses troupes.
Autre vue des dispositifs, le prussiens semble se concentrer sur la colline et le carrefour aurait-il eu la même idée. car sur sa gauche une division semble bien seule a t'elle pour mission devenir couper ma voie de communication ?
Le centre prussien se dévoile, voilà ce que les fantassins du 4ème corps peuvent voir depuis leurs lignes.
Au centre les combats, ont commencé, une brigade de cavalerie prussienne bien impétueuse a oublié toute notion de commandement, elle s'est retrouvée ébranlée, il n'en fallait pas tant pour que notre Piré national, à la tête de ses cavaliers aille haché ces fougueux envahisseurs, se fut une déroute complète pour les prussiens. On imagine que Bülow devait fulminer sous son chapeau
Sur mon aile gauche, tout va bien, le carrefour est pris sans encombre et je pars à l'assaut de la colline où les combats sont furieux.
Ma division de cavalerie légère de la garde commandée par Desnouettes attend son heure.
Vue du centre de la bataille et de l'aie gauche, c'est la panique chez les frizolins, il faut changer les ordres, même s'ils résistent courageusement rien ne se passe comme ils le voudraient.
Les combats sont meurtriers au pied de la colline, le prussien se défend corps et âme, mais cela ne suffira pas. la volonté française fera la différence.
La deuxième division Piré se jette sur le centre prussien dont les régiments ne sont pas en carré, ils résisteront tout de même avant de céder complètement.
Vue des combats de la division Piré, les hommes du Baron n'ont pas démérité ils ont résisté autant qu'ils le pouvaient....
Une brigade de cavalerie prussienne, qui avait malheureusement été mal positionnée au début des combats tente de venir soutenir le centre. Hélas ils arriveront trop tard, la messe est dite....
Les prussiens cèdent également sur la colline, le moral n'y est plus pour ces braves qui n'ont dans la retraite que l'espoir de leur salut....
Les hommes du Baron, ne peuvent plus rien faire, il se sont biens battus mais quelques erreurs leurs ont été fatales.
Et sur mon aile droite, après de violents combats, les lanciers rouges et les chasseurs de la garde ont mis en déroute la brigade prussienne.
Les français ont obtenu une belle revanche sur les troupes prussiennes. (Faut dire que le Baron m'a bien aidé). Cette partie nous a permis de mieux appréhender les mécanismes de la règle même si nous commettons encore quelques erreurs.
Néanmoins la partie fut vivante avec quelques rebondissements des combats serrés et le moral qui joue un rôle primordial.
Au delà du résultat, superbe journée avec le Baron, et les autres membres des Lanciers. Un club où il fait bon vivre
PS : Désolé pour les photos Jagger, mais sur ce point je ne suis pas perfectible, c'est pas mon truc de faire de belles images