Grenadiers à pied de la Garde

Pour commencer cette série sur les grenadiers à pied à Waterloo, voici une belle planche tirée du livret "uniforme de Waterloo 1815" planches belle alliance...

Musicien des Grenadiers à pied de la Garde :




Le temps presse et il faut rééquiper de neuf toute ou presque l'armée pour la nouvelle campagne.
Il faut donc habiller la musique du corps des grenadiers de la garde impériale qui entre-temps est repassée de 16 avant 1814 à 32 exécutants.

Faute d'argent et comme on retrouve un stock de tissus cramoisi, on décide de donner aux musiciens la culotte et le gilet cramoisi.

Une fois de plus le temps va manquer et c'est finalement dans leur vieille petite tenue que les musiciens feront la campagne de Belgique.

Son instrument et un cor à tête de serpent....

Pour rebondir,

"La garde meurt mais ne se rend pas !"

Auteur : Pierre Jacques Etienne, Baron de Cambronne (26 décembre 1770 - 29 janvier 1842)


Date : 18 juin 1815


Contexte historique :

Cette phrase a été attribuée au Général Cambronne. Il l'aurait adressé aux troupes anglaises qui lui sommaient de se rendre avec la Garde Impériale qu'il commandait, lors de la bataille de Waterloo, alors qu'il était déjà blessé.

Ces paroles héroïques firent dire à Victor Hugo dans Les Misérables que l'homme qui a gagné Waterloo, c'est Cambronne : "Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue, c'est vaincre".

En réalité, cette phrase aurait été prononcée par un autre Général français, le Général Michel , qui trouva la mort lors de cette bataille. Cambronne, dans sa réponse aux demandes de reddition, aurait été beaucoup plus prosaïque (mais tout aussi héroïque), se contentant d'un mot, le "mot de Cambronne". Laissé pour mort sur le champ de bataille, il fut capturé par les Anglais, relâché, traduit devant un Conseil de guerre français en 1816 pour avoir servi l'Empereur, et acquitté, avant de reprendre du service sous le règne des Bourbons.



Lannes

Merci lannes d'avoir complété ce début sur les Grenadiers de la Garde à WATERLOO....

Je pense que nous n'avons pas finit d'entendre cette erreur au sujet de la phrase de Cambronne... Et merci lannes de cette anecdote. On peut le dire    le mot fut "caca"...A ce moment là les chroniqueurs historique écrivent qu'il se trouvait au milieu du carré d'un régiment de Chasseur de la Garde.

Pour autre chose, je cherche les dimensions de la capote des Grenadiers en 1815....Je pense qu'elle est la même qu'en 1812/1814.

En réponse à la "Capote"
A la 1ère restauration les Grenadiers formant avec les Fusiliers Grenadiers, le "Corps Royal des Grenadiers de France", ne subit aucune modification dans sa tenue de 1812, mais à les ajustements suivants: boutons avec Lys au lieu de l'Aigle, plaque de bonnet et de giberne "Armes de France" au lieu de l'Aigle et cocarde blanche.
Donc à priori au retour de l'Empereur, l'uniforme est toujours celui de 1812...
Seul le 4ème régiment ne fut pas totalement équipé et armé, mais participa à la campagne de 1815.
Malgré cela, la table de fournitures donne une capote avec une seule rangée de 8 boutons, alors que la capote est souvent représenté avec 2 rangées de 8 boutons.... Alors un mélange probable des 2 à Waterloo ??????

Lannes.

Sûrement Lannes.
Tu penses que c’est comme pour les infanteries de ligne ?
Qui été un peu mélanger avec des uniformes de 1812

J'ai lu je ne sais plus OU que la capote 1815 n' avait qu'un seul rang de bouton devant ??

je vais chercher OU

j'ai trouvé (Jouineau) et confirme pour la rangée de bouton au centre de la capote en 1815..Merci lannes  

Si tu pouvais me trouver les côtes pour la capote je suis preneur...Mais je pense sérieusement qu'elle sont les même que ceux de la ligne...qu'en pense-tu lannes ??

Cher G.M,

Que dire sur la capote ?????

L’usage de la capote se révéla nécessaire dès la première campagne des guerres de la Révolution. Le mois de septembre 1792, marqué par la bataille de Valmy, fut gratifié par des conditions météorologiques détestables. Il n’y a jamais eu d’exemple d’une saison aussi cruelle, écrivaient les commissaires de la Convention envoyés aux armées ; depuis plus de six semaines il ne cesse de pleuvoir, et nos braves frères d’armes n’ont pas cessé depuis plus d’un mois d’être mouillés. Aussi, les commissaires aux armées insistèrent-ils auprès de la Convention pour faire fournir des capotes aux soldats.

D’après Bardin, c’est dès 1792, dans “l’armée de la Belgique”, que des capotes sont délivrées aux troupes. Elles étaient de toutes les couleurs. Elles étaient délivrées comme gratification et comme “moyen de faire campagne”. Mais beaucoup de corps n’en portaient pas.

Les capotes furent portées dans les armées de la République parce que c’était un effet de nécessité. Mais, comme pour les souliers, les soldats en avaient quand ils le pouvaient. Aucune disposition légale ne leur ayant accordé cet effet, c’est le plus souvent par la voie de la réquisition qu’ils en étaient pourvus.

Les capotes portées sont en fait des redingotes. C’est le modèle de capote qui fut également utilisé dans la Vieille Garde impériale. Effet non réglementé, il n’en existe pas de patron officiel ; il est néanmoins possible de reconstituer un modèle de capote plausible d’après les patrons civils antérieurs, comme ceux de l’Encyclopédie de Diderot d’Alembert, de l’Encyclopédie méthodique, de l’Art du Tailleur de Garsault, et en les confrontant avec les représentations de Bardin (1818) et de Tracé descriptif du commandant Hecquet (1828), ainsi qu’avec les exemplaires authentiques qui sont parvenus jusqu’à nous, comme les capotes de Grenadiers de la Garde du Musée de l’Armée de Paris.

Le décret du 25 avril 1806 apporta une innovation dans l’habillement de l’infanterie française, puisqu’elle le fit consister en un habit, une veste de drap, une culotte de tricot et une capote ou redingote de drap beige :

C’était la première fois que la législation étendit à toute l’infanterie l’usage de la capote.

Comme c’est souvent le cas, la législation ne faisait qu’entériner ou généraliser un usage déjà pratiqué dans de nombreux corps de troupes.

Mais le ministère ne donna pas de description ou de devis précis. Il faudra attendre le règlement de 1812 pour disposer d’une description précise de la capote de l'infanterie de ligne, applicable à la capote de la garde. Celle-ci s’écartait sensiblement du modèle de la redingote.

Lannes.

Question bête la différence entre la capote et redingote?

De bon renseignement sur la capote, merci lannes, j'aurais du, pour ma part commencer mes recherches avec "Bardin"..complétement oublié celui-là

j'ai trouvé ceci sur les dimensions de la capote redingote, qui au passage pour répondre à la question de chosen,
il n'y a pas de différence notoire, mise à part peut-être que l'on préfère dire que l'Empereur porte une redingote qu'une capote  

Je comprend mieux

Toujours au sujet de la capote de nos Grenadiers.

Couleur de l'habit bleu impérial, à deux rang de grands boutons uniformes.
Huit boutons de chaque côté de la poitrine, martingales derrière avec deux gros boutons à la taille ou bien des poches simulées dans les plis, sans passepoil.



Sur la capote les épaulettes avec passants et les galons du grade (sous-officiers et caporaux). Sur le haut du bras gauche les galons d'ancienneté en chevrons.

La capote existait dans la garde depuis 1804. Elle se relevait pour la marche, comme de nos jours, les pans attachés à deux boutons de la martingale ou des poches.

je constate que tout le monde sait ce qu'une "martingale" sur les capotes des grenadiers

Mais dans le cas ou certainS ne le savent pas :

---Une martingale est une bande de tissu ou de cuir, placée de manière horizontale dans le dos des vestes ou des manteaux, à hauteur de la taille..  Ce qui donne ceci



Ce qui permet comme je l'ai inscrit plus haut de pouvoir de ne pas être gêner par le devant de la capote.

intéressant et précis.

Tu te confectionnes une tenue ???

Ah j'aimerai tellement mais voilà ma moitié me demande pourquoi faire une tenue ?

mais si j'avais a choisir
infanterie de ligne française
Chevau-léger polonais de la Garde.

Prochaine achat de GM un Burda avec patron de redingote.
Pour l excuse, faut expliquer à ton épouse que nous passons à l étape supérieure le jeu en tenue d époque

Moi je savais pas GM

Le burda j'adore, mais pour le jeu en tenue, je n'y crois pas
mais rien que la coiffe d'époque de chacun d'entre nous



Pour être complet au sujet de la capote, voyons les BOUTONS.

Un seul modèle sur la capote d'un diamètre de 25mm jaune et plat.

Il me reste un bouton quelque part venu de la campagne de Russie........ (Merci Vladimir)
Je le recherche dans mon bazard d'antiquaire....
Si je le retrouve je fais une photo et je vous fais un post...

Lannes.

AH !! lannes avec grand plaisir...
un joli bouton de la Garde

ça y est on est dans la guerre des boutons...

Ca y est, l'intrépide Lebrac se réveille enfin......

On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons.
Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret…

Lannes.

Bon ami lannes et ce bouton!!!!

Trouvé pas trouvé  

BEn Lannes si tu cherches dans l'oeuvre cité dans ton post...

ben tu vas en trouver des boutons...

Bouton......



Lannes

Un beau bouton que voilà
Merci lannes de ce partage d'une relique d'un soldat de la Garde Impériale...