DAVOUT

 

Nommé par ses hommes, le «maréchal de fer».


Louis-Nicolas Davout, fils de Jean-François d’Avout (1739-1779) et Françoise Adélaïde Minard de Velars, est né le 10 mai 1770, dans une famille noble de très bonne souche et paradoxalement pauvre, à Annoux non loin d'Avallon. Il est l’aîné d’une famille de quatre enfants.

Fils de militaire, d'Avout puis Davout étudie à l’école militaire d’Auxerre et entre comme cadet-gentilhomme à l’Ecole royale militaire de Paris (29 septembre 1785). Féru de lecture, il étudie les philosophes pour parfaire sa culture, tout comme un nommé Bonaparte.

Le 2 février 1788 il est nommé sous-lieutenant au régiment de Royal-Champagne-cavalerie.
Quand Dumouriez abandonne l’Armée française, Davout se rend à son quartier général pour l’arrêter. Dumouriez parvient à s’échapper. Davout est envoyé à l’Armée de l’Ouest et nommé général de brigade (juin 1793). Il refuse sa nomination comme général de division, considérant qu’il manque d’expérience pour une telle fonction.

Davout fait partie de l’expédition d’Egypte, chargé d’une brigade de cavalerie de la division Desaix. En 1800, unique général à avoir refusé de signer la capitulation après le départ de Bonaparte, il revient en France en mai 1800. Il est nommé général de division le 3 juillet 1800. Il prend alors le commandement de la cavalerie de l’Armée d’Italie, sous la direction du général Brune.

En 1801, son mariage avec la sœur de Leclerc fait de lui un beau-frère de Pauline, sœur de l’Empereur. A l’avènement de l’Empire, en 1804, il est nommé maréchal.

Fauteuil de campagne du maréchal, transformable en lit.

Envoyé à Boulogne, il forme le IIIème corps, la future aile gauche de la Grande armée.

Lors de la campagne d’Autriche en 1805, il suit avec précision les ordres de l’Empereur et fait marcher ses troupes pendant 144 kilomètres en 36 heures pour participer à la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805.

Toujours à la tête du IIIème corps, il bat l’armée prussienne de Brunswick à Auerstadt.
A Eylau, avec ses 14.000 hommes, il force à la retraite les armées russes.
A Eckmühl en avril 1809, le corps de Davout se retrouve seul face à l’essentiel de l’armée autrichienne. Il prend l’initiative de l’attaque et parvient à la faire reculer.
Wagram le 6 juillet, il dirige une attaque décisive.
Au début de l’année 1812, il quitte Hambourg à la tête du Ier corps de la Grande Armée. Tout au long de la campagne de Russie, son corps se distingue par la tenue et la discipline des hommes.

Le 3 juillet 1815, il signe l’armistice avec les Alliés et quitte Paris en faisant évacuer tous les objets de valeur du musée d’artillerie.
Il revient toutefois pour défendre Ney, mis en accusation. Privé de ses traitements, il connaît une période difficile avant de recouvrer finalement ses titres en 1817 et d’être admis à la Chambre des Pairs en 1819. Il sera élu Maire de Savigny-sur-Orge (Essonne) de 1822 à 1823.

Louis-Nicolas Davout s'éteindra à Paris le 1er juin 1823.

J'ajoute quelques petites notes importantes

Davout c'est aussi le Maréchal a qui Napoléon doit beaucoup de Victoires

Le seul Maréchal sans défaite

Malgrè les complots pour influencer l'Empreur contre sa personne, il restera fidèle à l'Empire

Beaucoup jalouse Davout, l’Empereur fait partie de ces jaloux.

Au départ de la campagne de Russie, Davout se retrouve avec des régiments imposants.
Cherchant toujours à préserver ses hommes, en mars 1812 il a 5 Divisions d'infanteries

 
merci JaggeR..pour ces informations qu'il fallait rajouter.


A Auerstaedt il détruit la moitié de l'armée prussienne avec seulement 3 divisions.
Ses ennemis le surnommé "la bête".

Sans vouloir offenser not'Baron, Davout avant de signer l'armistice le 3 juillet, avait quelque peu initié la dernière victoire de l'Empire du 1er juillet à Rocquencourt.
Ayant renseigné Exelmans sur les mouvements d'une brigade de hussards prussienne un peu trop avancée, celui-ci a bien traité l'affaire.
Exelmans: le cavalier oublié !

Merci,

Cette fin du 1er juillet est tragique pour la France car avec le courage des derniers fidèles,
le pays aurait pu s'en sortir bien mieux...

Il méritait très bien son titre de maréchal.

JaggeR a écrit:

Merci,

Cette fin du 1er juillet est tragique pour la France car avec le courage des derniers fidèles,
le pays aurait pu s'en sortir bien mieux...

Bonjour JaggeR.

Oui ... Non ... peut-être   

Au vu de l'état de l'armée et de ses effectifs, une campagne défensive et de retardement me parait difficile à mener.
- La France n'a pas la profondeur territoriale de la Russie pour disperser et éloigner l'ennemi de ses dépôts.
- Les chefs pensent plus à protéger leurs biens plutôt qu'à travailler à sauver l'Empire.
- Le peuple est las des efforts de guerre.

Je pense qu'il eut fallu négocier avec Alexandre et ce dès le début de la Campagne de France...

Apluche.

Et bien sachant que Davout restait une menace importante, 
l'objectif n'aurait pas était de mener à nouveau la guerre car Davout en était bien  fatigué également de voir autant de mort.

Mais au moins limiter les conséquences de la défaite suite à l'occupation du pays.
Car avec Davout il était possible de défaire les Anglais et  de mettre Blûcher en déroute
De plus avec l'abdication de Napoléon la paix était encore possible à négocier...

Une hypothèse comme une autre ...
sur ce  

Chers amis,

Pour illustrer le sujet sur le Maréchal Davout, la planche "RIGO", avec son explication de texte...
Cadeau....





Lannes

 

Superbe !
Merci Lannes  

Merci,
une figurine à peindre...

Allez, une autre version de Davout en Colonel général



Gboue

Un bien beau portrait que ce colonel sur son destrier !!  

(même si je le trouve mieux mort que vivant cet affreux... )

Très belle planche cher Gboue.
Je ne la connaissais pas.
Par contre cher Baron, si vous le trouver affreux, il ne faut s'attaquer aux Grenadiers à Cheval de la Garde.

Lannes.

  

Pour les Prussiens , les Français vivant sont affreux...

Encore plus la Garde et Davout ....
 

 
Jolie planche que celle de Gboue....
JaggeR il me semble que tu possède en 15mm la figurine de Davout !

bonjour ...

et avec ses bésicles

 
Il est porte ses lunettes
d'ailleurs dans une des rubriques du forum je met en image Davout avec ses lunettes

éh ÉH !!

Vous avez remarqué mon avatar ...

En effet, la Minifig est tout de même correct
a faire un léger rabotage sur les lunettes...

Avons d'autre 15mm de ce Maréchal ?

J'avais cru que c'était un soudeur à l'arc.

Davout a beaucoup de talents cachés...
Les lunettes ça aident ... 

Chers amis,

2 autres 15 mm du Maréchal Davout, seul et avec son état-major.





Je laisse ces pièces vos critiques !!!!

Lannes.

 

bonjour

Je n'ai qu'une seule critique: SUPERBE !

La peinture est-elle de toi, cher Lannes ?

apluche.

Le Lorrain a écrit:

J'avais cru que c'était un soudeur à l'arc.

Tu aurais du remarqué que les bésicles n'étaient pas teintées ....
Et deux: où sont les flèches ?!?

Appuie un peu sur la bergamotte

Bien à toi

Apluche

Ben non, elles ne sont pas de moi.
J'aurai bien aimé.

Lannes

  

 
évidement la seconde est superbe...Belle scénette

Les figurines sont belles, mais Davout n'est pas mis en évidence suffisemment.

Dommage.

  

Taeyang a écrit:

Le Lorrain a écrit:

J'avais cru que c'était un soudeur à l'arc.

Tu aurais du remarqué que les bésicles n'étaient pas teintées ....
Et deux: où sont les flèches ?!?

Appuie un peu sur la bergamotte

Bien à toi

Apluche

En ce moment c'est plutôt dans les mirabelles jusqu'au coup.

Si tu peux fournir ....