Les Lanciers de Picardie
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colonel Duroc
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MessageSujet: Qui est-ce ?   Qui est-ce ? EmptyVen 8 Juil - 8:12

Le retour du corps de Napoléon 1er en France en 1840 donna lieu à des scènes de ferveur,les vieux soldats survivants ont ressorti leurs uniformes la veille,bivouaquant comme au bon vieux temps autour des feux de camp.
Le cortège fubèbre est suivi par ces vieux grognards trainant la patte,mais d'une dignité touchante.
Un des fidèles grand officier de l'Empereur de 87 ans suppliait depuis 8 jours ses médecins de le faire vivre encore un peu pour " recevoir " l'Empereur,ses voeux seront exocés et il aura à la fin de la cérémonie cette phrase qui résume bien la pensée des fidèles : " à présent,rentrons mourir " !
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SiDBuL
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MessageSujet: Re: Qui est-ce ?   Qui est-ce ? EmptyVen 8 Juil - 18:24

Ce personnage est Bon Adrien Jeannot de Moncey.
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colonel Duroc
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MessageSujet: Re: Qui est-ce ?   Qui est-ce ? EmptyVen 8 Juil - 18:47

Bravo Sidbul excellente réponse,il s'agit bien du maréchal Moncey Qui est-ce ? Honneur2
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colonel Duroc
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MessageSujet: Re: Qui est-ce ?   Qui est-ce ? EmptyVen 8 Juil - 18:59

Je ne résiste pas à l'envie de vous rappeler cette anecdote que vous connaissez sûrement sur Moncey :

Nommé, en août 1815, président du conseil de guerre chargé de juger le maréchal Ney, il refusa cette fonction par une lettre, adressée au roi, pleine de noblesse et restée célèbre :

« Sire,

Votre Majesté daignera-t-elle me permettre d'élever ma faible voix jusqu'à elle ? Sera-t-il permis à celui qui ne dévia jamais du sentier de l'honneur d'appeler l'attention de son souverain sur les dangers qui menacent sa personne et le repos de l'État ?

Placé dans la cruelle alternative de désobéir à Votre Majesté ou de manquer à ma conscience, j'ai du m'expliquer à Votre Majesté ; je n'entre pas dans la question de savoir si le maréchal Ney est innocent ou coupable ; votre justice et l'équité de ses juges en répondront à la postérité, qui pèse dans la même balance les rois et les sujets... Sont-ce les alliés qui exigent que la France immole ses citoyens les plus illustres ? Mais Sire, n'y a-t-il aucun danger pour votre personne et votre dynastie à leur accorder ce sacrifice ?

D'abord ils se sont présentés en alliés ; mais les habitants de l'Alsace, de la Lorraine et de votre capitale même, quels noms doivent-ils leur donner ? Ils ont demandé la remise des armes. Dans les pays qu'ils occupent maintenant et dans les deux tiers de votre royaume, il ne reste pas même un fusil de chasse ! Ils ont voulu que l'armée française fût licenciée, et il ne reste plus un seul homme sous les drapeaux, pas un caisson attelé ! Il semble qu'un tel excès de condescendance a dû assouvir leur vengeance. Mais non ; ils veulent vous rendre odieux à vos sujets en faisant tomber, soit parmi les maréchaux, soit dans les armées, les têtes de ceux dont ils ne peuvent prononcer le nom sans rappeler leur humiliation.

Ma vie, ma fortune, tout ce que j'ai de plus cher est à mon pays et à mon roi ; mais mon honneur est à moi ; aucune puissance humaine ne peut me le ravir.

Qui, moi ! j'irais prononcer sur le sort du maréchal Ney ! Mais, Sire, permettez-moi de le demander à Votre Majesté, où étaient les accusateurs tandis que Ney parcourait les champs de bataille ? Ah ! si la Russie et les alliés ne peuvent pardonner au vainqueur de la Moskowa, la France peut-elle oublier le héros de la Bérésina ?

Et j'enverrais à la mort celui auquel tant de Français doivent la vie, tant de familles leurs fils, leurs époux, leurs parents ! Réfléchissez-y, Sire ; c'est peut-être pour la dernière fois que la vérité parvient jusqu'à votre trône ; il est bien dangereux, bien impolitique, de pousser des braves au désespoir.

Ah ! peut-être si le malheureux Ney avait fait à Waterloo ce qu'il fit tant de fois ailleurs, peut-être ne serait-il point traîné devant une commission militaire. Peut-être ceux qui demandent aujourd'hui sa mort imploreraient sa protection[...] »

Ce refus le fit destituer de sa dignité de maréchal, par ordonnance royale du 29 août de la même année, et il fut en même temps envoyé pour trois mois aux arrêts à la forteresse de Ham dans la Somme. Là, la tragédie tourne à la farce. Le commandant prussien du fort de Ham refuse d’emprisonner un maréchal d’Empire. Qu’à cela ne tienne, Moncey loue une chambre à l’auberge située en face de la citadelle. Et chaque soir, sur ordre des officiers prussiens, la troupe... lui donnait l’aubade !
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