Hommes de Napoléon

voici quelques courts extrait de la dure vie du français pris à l'ennemi ou au combat....
ses extraits son tiré du livre de Bourachot "Les hommes de Napoléon".

Sur l'île de Cabrera
.....Pendant cette longue durée de privation de toute nourriture, quelques prisonniers, en petit nombre il est vrai,
avaient tiré au sort pour se sacrifier et se soumettre volontairement à la mort à l'effet de servir d'aliment à leurs camarades......


Baylen
A l'extrême arrière-garde était un bataillon d'hommes d'élite. destinés à combattre sur un autre élément.....Eloignés de prés d'un lieu du champ de bataille ces braves ignoraient ce qui s'y passait lorsque le mot capitulation vint frapper leurs oreilles........Le capitaine de vaisseau Baste, qui les commandait, frémit d'indignation.
....A moi les marins ! s'écrie-t-il ; et le bataillon le suit au pas de course jusqu'à la baraque ou le Général dressait les bases du fatal traité.
.....Qui vous appelle, commandant, lui dit le général.
.....L'honneur, répond Baste croyez vous que moi Baste , j'amène mon aigle sans combattre ? ........

Baste met ses marins en bataille et à cent pas du plus épais des rangs des Espagnols étonnés de tant d'audace, il commande le feu du bataillon qui ouvre un large créneau dans le front ennemi........
...La charge, tambours ! s'écrie Baste et vive l'Empereur !!

devant le nombre et les rang de ses soldats qui s'éclaircir, il ordonne un recul bien exécuté devant 50.000 à 60.000 ennemi médusé...



A suivre

Étonnant surtout n'est pas trouvé de l'alimentation sur cette Ile

Pour avoir lu plusieurs fois des livres ou résumé sur les prisonniers français sur l'île de Cabrera....

au début il y avait quelques chèvres sauvages, vite manger, puis des rats mangaient aussi vite que les chèvres, sans oublier les racines et l'eau.
Pour les racines au bout d'un ou deux ans plus rien et pour l'eau, un ridicule coulement d'une source, ou pour boire un simple verre, une queue d'environ la journée était nécessaire et en plus a tour de rôle.

Tant qu'aux espagnols qui devaient donner de la nourriture, au début presque parfait et suivant la météo, puis après les espagnols revendaient cette nourriture pour leur propre compte et à la fin plus rien....

Ce fut le premier camp de concentration de l'Europe bien avant 1940/45....

Triste sort pour ces prisonniers.

sauver en 1815, par la marine française royale, après presque 7 ans de captivité

C'est long 7ans. ensuite il est on remis en service?

en principe en 1815 la guerre avec l'Europe est finit,
donc cela m'étonnerais que ses hommes ont reprit du service...
Mais là ou je pense sérieusement qu'il sont retournés dans leur foyer et non reprit du service, c'est dans l'état physique dans lequel ils devaient être....7ans sans manger et sous un soleil de plomb.....cela vous transforme un homme

C'est clair !

Bien, nous savons désormais quoi faire pour que les nouveaux deviennent de solides gaillards

Une suite à Eylau.

A 10 heures, le soldat Bertrand ainsi que sa division fut porté en avant.
La 1er brigade déployé en avant et la seconde en carré c'est ainsi que le 7éme léger formait la première ligne de droite. 72 pièces de canons russes vomirent à ce moment là une telle quantité de mitraille qu'en moins d'un quart d'heure, ces deux brigade furent écrasées. Après des charges de la cavalerie ennemi sur nous notre brigade rétrograde vers le cimetière, cédant le terrain sans être disloquées.
Le soir de cette triste journée, il me restait à ma compagnie que le sergent Lagasse, 3 caporaux et 17 Chasseurs.

intéressant ce témoignage !!!
surtout pour bien évaluer la mitraille !!

A t on pluys d'info sur ce passage ? effectifs, position entre l'artillerie ?

Non malheureusement, ce n'est qu'un extrait sur ce livre passionnant....il ne donne pas la distance

On a écrit sur le 9éme léger au sujet d'un drapeau "l'Incomparable"
voici une histoire d'un héros du 9éme ;
En mars 1814, Voussen, se rendant à Saint-Mihiel, avec trente hommes de son régiment d'infanterie, où il venait d'être nommé lieutenant, rencontra l'ennemi, l'attaqua avec ses hommes, le mit en déroute, et lui prit ainsi 16 voiture de bagages, et lui fit 35 prisonniers, et cela sans perdre un seul de ses hommes.

Sortons un inconnu du dictionnaire des braves de Napoléon ;

HERBERT joseph
Soldat au 15 régiment de chasseurs à cheval, né à Chatillons les sons dans l'Aisne.

C'est le 29 mai 1800, la division du général Murat traversa la Sézia (Italie) à la nage, sous le feu de l'ennemi : dans ce passage, qui s'effectua au milieu des plus grands dangers, et sachant que chaque cavalier reçut l'ordre de porter un fantassin en croupe. HERBERT avait déjà déposé 7 grenadiers sur l'autre rive, lorsqu' à son retour pour aller chercher le 8ème, il aperçut plusieurs de leurs camarades, qui, entrainés par le courant, étaient sur le points de se noyer ; aussitôt il s'élance à travers les flots et parvient, après les plus grands efforts, à ramener sur le rivage 3 de ces braves; au 4ème, ses forces l'abandonnent, et périt victime de son zèle.

Triste fin pour ce brave mais quel courage

Oui quel brave

Une autre HISTOIRE d'un brave
Vilmé Sous-lieutenant au 69 Rgt d'infanterie en Espagne

Il reçoit l'ordre de se porter avec un détachement de quarante hommes au village voisin, celui de Villa-Major en Espagne.

A l'entrée du village il rencontre cent cinquante cavaliers guérillas de la bande de Stialéco, qui le cernent de toute part et charge avec impétuosité sur la poignée d'hommes qu'il commande, pendant une heure, les attaques réitérées de l'ennemi, ne font rien aux français. Les parlementaires espagnols le somment de se rendre lui et sa petite troupe française.

Mais les quarante soldats préfèrent la mort que de se rendre à des troupes irrégulières. Stialéco, irrité de cette réponse, se présente lui-même, en se faisant précéder d'un trompette, n'ayant pu obtenir satisfaction, il fait sonner une quatrième charge puis une cinquième, mais il échoue encore tout en laissant sur le champ de bataille quinze cavaliers.

Coté français après avoir épuisé toute les munitions, le sous-lieutenant Vilmé ordonne la charge à la baïonnette sur cinquante guérillas qui lui coupaient la route du village, en tue plusieurs, disperse les autres et rentre dans le village et cela sans avoir perdu
UN SEUL HOMME

Qui fait mieux !!!!

Comme quoi, il ne faut pas se laisser impressionner