Récit de Sidbul :
Hier a eu lieu la bataille de Waterloo. Les coalisés sont bien décidés à repousser les Français.
Les coalisés attendent de pied ferme les Français.
Les canons retentissent. Les batteries françaises donnent le ton. Les batteries de coalisés ripostent. Hougomont est sous les boulets français. Les Anglais qui occupent la ferme reculent un temps, puis reviennent. Il faut tenir la position. Des renforts vont arriver de part et d'autres.
Sur la gauche des coalisés, le corps Brunswickois prend Papelotte et organise la défense. L'ennemi ne passera pas. Les villages alentours sont bombardés. Les 12 livres français pilonnent Papelotte est ses environs. Dans leur enthousiasme, les Français avancent un peu trop précipitamment. Les boulets adverses pleuvent et les cadences de tirs infernales des coalisés déciment des régiments entiers.
Les Français ripostent des salves meurtrières sur les rangs Anglais.
Blücher n'est toujours pas à l'horizon, tout comme Grouchy.
Sur le flanc droit des coalisés, l'avance des Anglais ouvre une faille. Les Français chargent.
Le régiment de la garde Anglaise est taillé en pièce, pas un survivant. C'est une charge gagnée, mais le but était de faire fuir les unités adjacentes. Le coup est dur mais les Anglais chargent à leur tour et enfoncent les lignes ennemies. Des prisonniers sont ramenés au camp.
Une autre charge anglaise entre Hougomont et la Haie-Sainte porte un coup dur aux Français. La charge astucieuse des Anglais mêlant cavalerie et infanterie élimine plusieurs régiments français dont les grenadiers de la garde à cheval. La brèche est énorme de ce côté.
Des lors, les Français tentent de freiner l'avancée ennemie de ce côté.
Les charges se succèdent des 2 côtés, tantôt pour bloquer, tantôt pour sabrer violement les têtes des pauvres fantassins. Les rangs de cavaliers et de fantassins tombent.
La garde à pied française avance.
Sur le flanc gauche coalisé, le corps Brunswickois subit des bombardement et des charges successives de la cavalerie Française. Les pertes sont énormes.
Blücher et Grouchy rentrent en jeu. Grouchy s'empresse d'envoyer la cavalerie à la rencontre de Blücher. Le reste des fantassins marchent à grand pas sur leur droite. Blücher manoeuvre pour épauler le corps Brunswickois et déborder l'aile droite Française.
Les corps Prussiens arrivent plus ou moins organisés. La masse Prussienne impressionne mais ne fait pas peur aux chasseurs de la garde. Ils chargent les premiers régiments d'infanterie en pleine marche. Les têtes volent chez les Prussiens et c'est la fuite de 2 régiments d'infanterie. La cavalerie Prussienne charge les batteries à cheval menaçante.
De leur côté les lanciers de la garde et la garde à pied française terminent d'exterminer les Brunswickois qui ont abandonnés Papelotte.
La cavalerie Prussienne charge en encerclant les lanciers de la garde. La garde perd mais ne fuit pas.
Le soleil se couche. Les combats ont été sanglants. Les pertes sont effroyables des deux côtés. Toutefois, à cette heure, rien ne départage nos belligérants, ce qui laisse présager de nouvelles batailles.