Fait d'arme

Les Hussards
le premier fait d'arme des Hussards remonte en 1795, lorsque le 8ème régiment prend la flotte hollandaise immobilisée par les glaces.

Puis le 1er se distingue lors de la campagne d'Italie 1796/97 lorsque, après que leur colonel a été tué lors de la bataille de Roveredo, les lieutenants Bohn et Morin ainsi que le sous-lieutenant Borherzt, jurent de le venger.
Se mettant à la tête de 100 hussards, ils se jettent sur les Autrichiens et leur prennent 500 prisonniers, 16 canonset 7 drapeaux.

Plus tard, 1806, à Iéna, la brigade infernale du général Lassale, composée des 5ème et 7 ème hussards, soit à peine 700 cavaliers, prends à elle seule la place forte de Steiin gardée par 5 500 Prussiens.
C'est à cette occasion que Napoléon dira à Lassale ;
"si vos Hussards prennent des places fortes, il ne me reste plus qu'à faire fondre ma grosse artillerie et licencier mon génie"

Une fin digne d'un Grenadiers à cheval de la Garde ;
AUZOUI, capitaine au grenadiers à cheval de la Garde.
il venait d'être blessé mortellement à la bataille d'Eylau ; à la fin de l'action de charge, ses camarades veulent l 'enlever du champ de bataille :
"Laisse-moi, mes amis, leur dit-il, je suis content puisque nous avons la victoire, et que je puis mourir sur le lit d'honneur, entouré de canons pris à l'ennemi et des débris de sa défaite ! dites à Napoléon que je n'ai qu'un regret c'est que dans quelques instants, je ne pourrai plus rien pour la gloire de notre belle France........"
Il expira en prononça ces mots.

Un autre ; ROMBLAT François

Sergent au 64 RI de ligne né à Souterraine.
Pendant la guerre d'Espagne, à la bataille d' Ocana, le sergent Romblat se précipita sur l'ennemi,
fit mordre la poussière à plusieurs Espagnols, et alla avec audace chercher un drapeau au milieu de leurs bataillons.
Le roi Joseph Napoléon, témoin de la valeur que ce sous-officier déploya à cette occasion lui adressa des félicitations.

Des fois, on regarde des films et on se dit c'est du cinéma...mais après de tel récit, je me dis :
"oui, cela existe, de braves soldats ont des faits d'armes extraordinaires.

Je suis bien d'accord avec toi, et des héros de toutes le guerres il doit y en avoir et il en aura encore....mais l'on dit toujours que dans le feu de l'action + l'adrénaline cela donne des ailes!!!! et pour certain du courage...

Un autre héros de ces temps lointains ;
DUQUESNE
Chasseur au 5e bataillon d'infanterie légère, né à Bourg en Bresse.

Ce soldat avait eu la jambe droite fracassée par un éclat d'obus et cela sous les murs de Valenciennes :
Les chirurgiens se disposent à lui faire l'amputation ; sans s'effrayer, ce brave éloigne ses camarades qui s'empressent
de le secourir, et leur recommande de retourner à leur poste de combat.
Resté seul avec l'officier de santé, il l'aide et tient lui-même les bandages.

L'opération terminée Duquesne dit : ce n'est pas ma jambe que je regrette, c'est de me trouver en ce moment dans l'impuissance de retourner au combat.


Bon moi perso en ces temps d'hiver rien qu'un rhum me cloue au lit et bien d'autres que moi d'ailleurs....

C'est pas un chochote

oui mais nous tout autre dans un autre contexte

vivi tout autre !!

Les grenadiers de la Garde face aux boulets.

L’ennemi plaça devant nous cinquante canons sur la gauche d’Essling . Les cinquante pièces tonnaient sur nous sans que nous puissions faire un pas en avant , ni tirer un seul coup de feu.
Qu’on se figure les angoisses que chacun endurait dans une pareille position, on ne pourra jamais le dépeindre.
Nous n’avions que quatre pièces de canon à leur riposte, et deux devant les Chasseurs de la Garde, tout cela pour répondre à cinquante.


Les boulets tombaient dans nos rangs et enlevaient des files entière de trois hommes à la fois, les obus faisaient sauter nos bonnets à poil à vingt pieds ( 1 pied est égal à environ 32 cm) de haut .
Sitôt une file emportée, je disais ; « appuyez à droite, serrez les rangs ! » Et ces braves grenadiers appuyaient et sans sourciller, et disaient en voyant mettre le feu : « c’est pour moi – Eh bien je reste derrière vous, c’est la bonne file. Soyez tranquille. »
Arrive un boulet renverse les trois hommes devant moi et me fit tombé :
----« ce n’est rien, leur dis-je, appuyez sur moi de suite ! »
Mais sergent, votre sabre n’a plus de poignée ; et votre giberne est à moitié emportée.
---Tout cela n’est rien, la journée n’est pas finie.


Pour notre malheur nos pièces n’avaient plus de canonniers pour les servir. Le général Dorsenne les remplaça ainsi que douze grenadiers. Mais tous ces braves périrent prés des pièces. Plus de chevaux, de train, les affûts en morceaux, les pièces parterre comme des bûches. Quel massacre !!

Un autre boulet, prés de moi fit encore des ravages et emporte une file ; je suis frappé au bras, mon fusils tombe ; je crois mon bars emporté, je ne le sens plus. Je regarde et je vois attachés a ma saignée un morceau de chair, je crois avoir le bras fracassé.
Pas du tout !! c’était un morceau d’un de mes braves compagnon qui était venu me frapper avec tant de violence qu’il s’était collé à mon bras.

Extrait du cahier du capitaine Coignet

C'est pas de la rigolade
Qu'elle courage

C'est particulier et unique tous ces témoignages de tout pays sur ces batailles de l'Empire.
Rien ne remplace le vécu, et on a du mal à bien apprécier leur courage ou leur volontarisme.

Tous ces hommes sont mort pour la liberté, sans le savoir ils ont donné leur vie pour la paix d'aujourd'hui et l'Europe de demain.

On peut presque dire qu'ils ne sont pas morts pour rien.

Je les envie d'avoir vécu la fraternité du rang, mais la réalité me rappelle bien vite que je suis mieux à pousser mes soldats de plombs vers la mitraille

c'est vrai que avec vos figurines en plombs, on sacrifie nos hommes pour une victoire !

Ah ta dernière phrase me plais "JaggeR"

......mais la réalité me rappelle bien vite que je suis mieux à pousser mes soldats de plombs vers la mitraille.....

Donc la fois prochaine que tu sera Anglais n'oublie pas cette phrase face aux Franco-polonais

C'est pour cela que je ne prend plus pour le moment de canon.
Je préfère le combat à la baïonnette !!

Je te suis depuis peut jagger

C'est toujours une histoire de plomb

Une manière peu commune d'arroser un nouveau galon.

Il est vrai que dans la Veille Garde, une tenue irréprochable était demandé aux soldats de la Garde. Que cela soit dans sa tenue vestimentaire, et dans sa qualité d'homme.
On lui demande BRAVOURE et d'être HONNÊTE.... Il était le représentant direct des bonnes manières, donc pas question d'ivresse et de bagarre encore moins d'insubordination sinon retour dans la ligne.

Alors cette manière d'arroser son galon me semble favorable et judicieux

Quelle gachit !! du bon vin surement !! du Bon pour un bon soldat arg !!

Étonnant comme célébration merci G.Maréchal

Eh non JaggeR pas du bon vin......d'après les mémoires de Coignet, il arrosa ses galons de caporal avec de l'eau-de-vie de France, par contre il ne précise pas laquelle. Cette boisson lui coutât tout de même 12F d'époque. ce qui est beaucoup.

Arg !! de l'eau de vie, c'est qu'a c't'époque on buffe du torbouillo !!