Anecdotes

Je viens de lire une anecdote croustillante sur la campagne de France du maréchal Blücher, enfin sur ses artifices....
Il est connu pour sa tenue et sa pipe, voilà ce que l'on trouve dans le journal du comte de Nostitz, à propos de son court 
séjour fait à Fère-Champenoise.
Le chasseur de Blücher qui chevauchait toujours immédiatement derrière lui et qui avait pour mission spéciale de lui donner son manteau et de lui bourrer ses pipes, s'était assis sur un banc devant le quartier général. Tenant dans ses mains les rênes de son cheval, il s'était profondément endormi. Réveilé en sursant au moment du départ, il constata avec stupéfaction qu'il ne lui restait plus que les extrémités des rênes. Le cheval avait disparu avec le man-teau et les pipes du feld-maréchal. Blücher, très contrarié de la perte d'objets auxquels il tenait tant, obligea son chasseur à faire l'étape à pied. On retrouva longtemps après le cheval chez les cosaques qui l'avaient volé, mais les pipes et le manteau avaient naturellement disparu.



Lannes

J adore ces anecdotes,  lorsque la petite histoire rencontre la grande.
Ah ces cosaques de vrais chapardeurs, ils ont dû se régaler en fumant la pipe de Blucher 
Si tu en as d'autres ami Lannes n hésite pas 

Excellent,  il n'y a pas à dire ils avaient du savoir vivre à l époque 

En voilà une bonne idée que v'là Lannes !!

Encore encore !!


la dernière est excellente !!

Une petite dernière pour ce soir.....

A Tilsit, le grand-duc Constantin, frère du tsar Alexandre passe devant un régiment Français rangé en parade. Constantin reconnaît l'un des officier, un capitaine, et lui dit, en le tutoyant comme se fût agi d'un de ses cosaques, ou d'un de ses moujiks:
-Ah, je te connais, nous t'avons pris à une telle affaire.
-Oui, Monseigneur, répond courtoisement l'officier, mais, la veille, nous vous en avions flanqué dans les fesses !
Le Russe éclate de rire, et, évidemment bon prince, reconnaît:
-C'est vrai, c'est vrai.....

Lannes

Anecdote du jour......

A Tilsit, Napoléon et Alexandre passe la Garde en revue.
Napoléon s'arrête devant un grognard couturé de cicatrices et s'exclame : "Que penser d'un brave couvert de tels blessures?"
Alexandre réplique : "Et que pensez de ceux qui les lui ont faites?"
Alors le grognard prend la parole : "Ceux-là, ils sont morts."

Lannes

Toujours aussi croustillante ces anecdotes 

Réponse d'un patriote...
miam la chute ne manque pas de mort dent...

Ah oui très sympas ces anecdotes !!!

Celle du 14 juillet....

On présente à Napoléon un officier que l'on souhaite promouvoir :

"D'où venez-vous?"
"De l'Ariège, Sire."
"Et que produit l'Ariège?"
"Sire, des hommes et du fer."

L'officier eut sa promotion.

BONNE FETE NATIONALE A TOUS........

Merci Lannes, sympa aussi cette anecdote.
Pour ce soir le mot d ordre "Allez les diables rouges" qu ils battent les Brits et ramènent une troisième place bien méritée 

Merci lannes

Merci Lannes et vive la Belgique (ma grand-mère paternelle est d'origine Wallonne)!

Merci Lannes pour c'est anecdotes .

Bonjour et merci pour ces récits anecdotiques mais tellement plaisant à lire.

L'anecdote du jour:

Durant les charges de cavalerie prussienne à Auerstaedt, les carrés français repoussent les charges de la cavalerie prussienne au cris de ''Vive l'Empereur ! ''. 
Malgré l'ordre de faire feu, un carré du Bordelais et de Parisiens du 17ème de ligne plaça ses bicornes au bout des baionettes en criant ''Vive l'Empereur !''. 
Le colonel Lanusse ordonna aux hommes de tiré, et un grenadier lui répondit : 
'' Oh ! nous avons le temps, nous verrons ça à 15 pas . ''

Lannes

J'aime vraiment ces anecdotes merci Lannes pour le partage.

Une dernière après cette journée de dur labeur......

Après le combat d'Ebelsberg, l'Empereur passe en revu le bataillon des Tirailleurs Corses qui a eu beaucoup de pertes. S'adressant à un soldat dans sa langue maternelle, celui-ci lui répond : '' Il en reste bien encore pour une autre fois !''


Planche de Mr André JOUINEAU

Lannes

J avais pas vu celle là,  elle est pas mal non plus et avec une très belle planche en plus 

Une autre avant d'aller au dodo......
Mes russes continuent à me bouffer du temps.....
Bref.....

Dans le genre anecdote, il y de fameux mots tel que:

Le général La Tour-Maubourg a une jambe emportée par un boulet durant la bataille de Leipzig. Près de son lit, son ordonnance pleure, le général lui dit : ''De quoi te plains-tu, imbécile ? Tu n'auras plus qu'une botte à cirer.''

Lannes.

Excellent il avait de la répartie ce général 

Super les anecdotes

Le général Daumesnil n'est pas mal aussi dans le genre......

Le général Daumesnil a perdu sa jambe à Wagram. Napoléon le maintient dans son grade et le fait gouverneur du château de Vincennes, qui devient un arsenal stratégique en 1814.

Quand tous eurent abandonnés, le général sortit de la place, réquisitionna des chevaux et mit à l'abri des murs du chateau le matériel des fortifications de Paris, comprises dans la capitulation.

Aux Alliés qui exigeait qu'il rende le château, il répondit "Rendez-moi d'abord ma jambe!"

En 1815, à nouveau gouverneur, les Alliés exigent à nouveau sa reddition, d'abord par la menace : "Rendez-vous, ou nous vous ferons sauter". Et lui, dévoilant une énorme poudrière : "C'est moi qui commencerait, et nous nous croiserons dans les airs!"
Blücher lui fit alors proposer un million en or : "Mon refus, dit-il, sera la dot de mes enfants."
Il ne rendit la place qu'aux Bourbons, et sortit, drapeau tricolore en tête du défilé.

En 1830, les orléanistes le font à nouveau gouverneur, le château contient des ministres bourbons, que des émeutiers comptent bien massacrer. Il s'interpose : "Ces hommes n'appartiennent qu'à la loi, vous ne les aurez qu'avec ma vie." et il escorte personnellement un des prisonniers à travers la foule menaçante des quartiers populaires jusqu'au palais du Luxembourg.

Il mourut dans son château lors de l'épidémie de choléra de 1832.

Lannes

Ça c'est ce que j appelle avoir du tempérament. Continue cette rubrique Lannes c'est un vrai régal 

Oui du tempérament pour le bien de la Nation...Respect

Rendez moi Ma jambe !!!

Bonjour les lanciers,

Encor encor

J'adore

tu permet lannes, j'en rajoute
tout le monde connait ce tableau de Gaston Mélingue


Pour la petite histoire cette scène est représenté devant la Tour des salves alors qu'en fait cela c'est passé devant la Tour du village....

Joli tableau on reconnait bien dans le fond le château de Vincennes.

Alors moi j'y connais rien du tout mais avec les images, c'est au top !!!

B R A V O
GD Maréchal  

Première fois que je vois ce tableau  

Une nouvelle anecdote ou de bons mots..... Il y en a plein en réserve....

Pendant la bataille de Krasnoie, le général Delaborde place le 1er régiment de voltigeurs de la Garde à l'extrémité de sa ligne de bataille avec l'ordre de tenir jusqu'au dernier homme. Formé en carré, il repousse tout le jour la cavalerie russe, et à chaque nouvelle charge, les cris de ''Vive l'Empereur'', dominant les feux de salve, prouvent sa résistance. Mais, les cris, de moins en moins nourris, cesseront le soir. À ce moment, un aide de camp arrive pour ramener le régiment. Il ne trouve plus qu'un vivant sur un monceau de morts, un lieutenant, le front ouvert d'un coup de sabre.''Où est le 1er voltigeurs ? '' demande l'aide de camp. Le lieutenant répond:'' Le 1er voltigeurs ? C'est moi.''



Planche de Patrice Courcelle

Lannes.

La réponse de ce lieutenant est au niveau du fait d'arme du premier voltigeur. En plus l'image est très représentative. Heureux de savoir que tu as des tonnes anecdotes en réserve.

Passons à Waterloo.....

Durant la bataille de Waterloo, dans un moment de calme relatif survenu au beau milieu de la bataille, l’on vit également un cuirassier français s’avancer seul vers les lignes anglaises. Croyant avoir affaire à un déserteur, l’ennemi le laissa approcher sans tirer le moindre coup de feu. Parvenu à proximité du verger de la Haye-Sainte, le cuirassier se redressa sur ses étriers, puis, levant son sabre, s’écria : « Vive l’Empereur ! ». Remis de leur surprise, les Anglais déclenchèrent un feu nourri sur ce cavalier qui avait osé venir les narguer, mais aucune balle ne parvint à atteindre le fier cuirassier, lequel put rejoindre ses lignes sain et sauf.



Lannes

Deux anecdotes par jour....c'est une vrai encyclopédie 

Celle là je la connaissais je l'ai lue il n'y a pas si longtemps. il fallait quand même oser le faire 

Celle-là, je l'aime bien.....

Un officier de la Navy, capturé par Surcouf, lui déclare dédaigneusement : "La différence est que nous nous battons pour l'honneur, et que vous vous battez pour l'argent."
Surcouf répond, bonhomme : "Eh oui monsieur, chacun se bat pour ce qu'il n'a pas!"



Lannes

Celle là, est vraiment top, je l’adore je connaissais également par contre j'ignorais que c'était Surcouf qui  avait cloué le bec à ce brit   En plus l'image qui l'accompagne est sympathique. On dirait la page de couverture d'un livre 

Moi non plus je ne la connaissais pas


Brave Surcouf et breton par dessus ça

Vieux motard que jamais..... Vue l'heure....... Deux petites dernières pour la soirée......

Après Elchingen, deux drapeaux ont été pris par la brigade de cavalerie légère dont fait partie le 3ème hussards. Colbert présente à l'Empereur les deux preneurs de drapeaux, Pimm et Dopplé. Napoléon demande à l'un d'eux :''Qu'est-ce que tu es ? '' le hussard répondit :'' Sire, brigadier.'' l'Empereur lui donne la croix, et demande à l'autre :''Et toi, qu'es-tu ?'', ''Sire, cordonnier.'' l'Empereur répondit : '' Qu'on lui donne dix louis.''



Avant Wagram, la pluie tombe. Napoléon sort de sa tente et dit au grenadier qui lui présente les armes : '' Mon ami, fichu temps ! '' Le grenadier lui répondit éberlué : '' Vaut mieux que pas du tout !''



Bonne nuit.....

Lannes

Celles-là sont pas mal non plus et je ne les connaissais pas. Les deux tableaux sont magnifiques merci Lannes 

Si la valeur n'attend pas le nombre des années, le temps amène la sagesse......

Durant la bataille d'Iéna, un cavalier de la Garde crie: ''En avant !'' 
au moment où Napoléon passe devant ses troupes. La réponse est cinglante : 
'' Il n'y a qu'un jeune homme sans barbe qui peux vouloir présager ce que je dois faire. Qu'il attende d'avoir commandé dans 39 batailles rangées avant de prétendre me donner des avis.''



Lannes

Super les anecdotes avec les tableau cela fait mieux je trouve .

Effectivement cher Lannes, c'est une réponse cinglante. 

La plus connue sans doute de toutes les anecdotes et phrases célèbres prononcées lors des campagnes du 1er Empire:

8 février 1807, le canon tonne à Eylau. Au début de la bataille, quelques grenadiers à cheval baissent la tête en entendant passer les boulets russes au dessus d'eux. Lepic, qui les commande, leurs crie :
''Haut les têtes, messieurs, la mitraille c'est pas de la caca !'' 
Chargés de contenir les grenadiers russes qui s'avancent, Lepic et ses grenadiers à cheval chargent, tombent sur l'infanterie russe et la débandent, puis s'emparent d'une batterie d'artillerie. Cependant la neige qui tombe avec abondance ne permet plus de s'orienter. Les grenadiers à cheval perdus dans la tourmente se retrouvent cernés au milieu des lignes russes. Un officier ennemi se détache et prie Lepic de se rendre. Celui-ci répond au parlementaire en montrant ses grenadiers : 
" Regardez ces figures, et dites-moi si elles ont l'air de vouloir se rendre ". 
Néanmoins Lepic, connaissant le danger de sa position, s'adresse en ces termes à ses grenadiers : 
" Amis, il faut vaincre ou mourir aujourd'hui, nous avons trois lignes d'infanterie à renverser. Beaucoup d'entre nous y resteront sans doute ; mais dût-il n'en retourner qu'un seul pour porter la nouvelle, l'honneur du corps et celui de notre étendard seront saufs ". 
Les grenadiers répondent : 
" La charge ! La charge ! Et nous passerons ! " 
Lepic organise alors l'unité en colonne serrée par pelotons et ordonne la charge. Les grenadiers culbutent successivement les trois lignes russes, perdant six hommes dont un officier ; Lepic reçoit dans la mêlée deux coups de baïonnette et un coup de crosse sur les genoux qui l'empêchent pendant quelque temps de monter à cheval sans aide. Le corps qu'il vient de traverser se trouve alors aux prises avec les Français ; ceux-ci voyant arriver sur eux une cavalerie qui débouche du centre des colonnes russes, la croient ennemie, l'accueillent à coups de fusil et tuent deux grenadiers et quelques chevaux.
Cependant Lepic parvient à se faire reconnaître et le feu cesse. L'Empereur, qui depuis plusieurs heures ne sait pas ce que sont devenus les grenadiers à cheval de la Garde, témoigne toute sa satisfaction et nomme le colonel général de brigade le 13 février 1807, en lui conservant ses fonctions de major et y ajoutant une dotation de 30 000 francs. 
Lepic est fait baron de l’Empire par lettres patentes du 3 mai 1809, donataire en Westphalie à hauteur de 40 000 francs par décret impérial du 19 mars 1808 et en Galicie par autre décret du 16 janvier 1810.



Lannes

Et bien effectivement elle est connue mais tu as bien fait de la citer car je l'aurais donné à Lassalle cette citation. Par contre comme d'habitude le tableau est magnifique 

AH !   TONTON
c'est bien notre Lepic......qui prononça cette phrase si "gauloise".

Par contre sur cette image vois pas beaucoup la mitraille!!!!!!

Tu avais raison GM tu es trop fort 

Un peu plus coquasse.....

Depuis le franchissement du Dniepr, les Français en avant-garde ont remarqué à plusieurs reprises un jeune officier élégant. Comme tous les gens de bonne race de ce temps, l'officier cosaque parle un français parfait ,ce qui lui permet d'adresser aux envahisseurs de sa patrie des injures que ces derniers n'ont aucune peine à comprendre. Irrités, comme on le conçoit, par la grossièreté de ce comportement, deux officiers du régiment de chasseurs à cheval lui proposent un combat singulier, digne en tous points des tournois médiévaux menés à outrance, c'est à dire jusqu’à ce que l'un des champions morde la poussière. Le choix de l'adversaire est laissé à l'insulteur, les deux cavaliers Français, s'engageant sur l'honneur à ne pas se soutenir mutuellement et à écarter leurs troupes sous réserve que l'autre fasse de même. Enfin seules armes autorisées: le sabre ou la lance, à l'exclusion du pistolet. L'un des deux officiers, qui se nomme Monneret, s'avance le sabre à la main à la rencontre de son adversaire. A ce moment, une vingtaine de cosaques manoeuvrent pour lui couper toute retraite. Le camarade Monneret s'élance à la rescousse; le Russe hâbleur s'enfuit sous les huées. Pour la deuxième joute, il s'engage à jouer le jeu. Mais à sa manière: voyant le second cavalier Français à sa portée, et au mépris de la convention passée, le russe tire un pistolet de ses fontes, fait feu sans viser et rate sa cible. Une fois encore, c'est son rapide cheval ukrainien qui lui sauve la vie. Peu de temps après, un matin nos deux compères aperçoivent, un peu en avant des cosaques, un cavalier que le brouillard empêche de reconnaître avec certitude mais qui ressemble bougrement au fanfaron de la veille. Les deux Français, l'un passant par derrière pour ne pas être vu, l'autre par devant pour attirer l'attention de l'officier cosaque, l'entourent brusquement, la pointe au corps. Étonnamment, l'autre, qui a arrêté son cheval, ne cille pas et ne tire même pas le sabre du fourreau malgré un vigoureux: "Chien de poltron, nous tenons enfin! Défends-toi où je te tue!"
Le brouillard s'étant levé, le "cosaque", à l'ébahissement de nos deux amis, se révèle être un aide de camp du maréchal Murat, le général Déry, en inspection sur les lignes. Celui-ci s'amusa beaucoup de la colère et de la déconvenue de ses deux bouillants compatriotes qui lui firent les excuses dues à son rang.

Lannes.

Très belle histoire que celle de ces deux chasseurs, heureusement que le brouillard c'est dissipé. 

Une petite dernière pour ce soir avant d'aller chercher le sommeil, foutue chaleur......

Juin 1812, la Grande Armée est sur les bords du Niémen et elle s'apprête à rentrer en Russie. Napoléon passe en revue ses troupes, et un lapin court entre les jambes du cheval de l'Empereur. L'animal, qui a eu peur, s'élève et fait tomber l'Empereur, toutes les personnes présentes regarde l'Empereur sur le sol. Quelqu'un crie :'
'Même un romain aurait reculé devant telle présage !'' 
Plusieurs diront par la suite que cette chute de cheval est un mauvais présage pour la campagne de Russie.
Aussi en octobre 1813, alors qu'il était à Dresde et qu'il s'apprêtait à aller à Leizpig, le même accident arrive, Napoléon tombe encore de cheval. Et quelques jours après, la bataille de Leipzig.



Lannes