Lecture

Au Hasard de mes lectures, je me permet de vous partager ses quelques lignes qui ne manque pas de piquant.

Nous sommes avec le 2éme régiment de conscrits-chasseurs de la Jeune Garde 1809.

Extrait ;
Le colonel défend expressément de fumer lors du logement. Les caporaux et conscrits trouvés dehors la pipe à la bouche auront huit jours de salle de police et cette punition sera toujours du double pour les sous-officiers.
Les hommes de garde pourront fumer devant la porte du corps de garde sans s'en éloigner ; dans les marches, on pourra fumer dans les rangs, excepté toujours en traversant les villes ou villages.


Il est essentiel de faire baigner souvent les conscrits et toujours ils y seront conduits en ordre. Mr les Lieutenants-colonels veilleront de très près à ce qu'au moins une fois par semaine, les soldats mettent une chemise blanche. (Friedberg, 28 juillet 1809).

Tous les galeux réunis en un peloton et commandés par les sous-officiers aux galeux se retrouveront à tous les exercices en capotes, bonnet de police, pantalon et guêtres de toile, et sans sac.

Demain, tir à la cible. Il y aura trois prix pour le tir individuel;
le premier, d'une paire de souliers et d'un pantalon de toile;
le second, d'un pantalon et d'une paire de guêtres de toile;
le troisième, d'une paire de guêtres de toile; le troisième, d'une paire de guêtres de toile (Augsbourg, 27 août 1809).
.......

Très bien ce récit GM, tu as d excellentes lectures

Il y avait comme même des concours

Pour moi le meilleur prix le second, d'un pantalon et d'une paire de guêtres de toile .

Enfin j'ai trouvé :
les derniers Saxons à quitter nos rangs furent les canonniers de la garnison de Glogau.

Cette place, bloquée depuis le 15 août 1813 par les 7000 Prussiens du général Heister et les 3000 Russes du général Rosen, avait pour gouverneur le brave Laplane , qui ne disposait que de 6,000 hommes, dont la moitié seulement Français et le reste Croates, Francfortois, Espagnols et Saxons: ces derniers formaient une compagnie d'artilleurs et attelé à un parc de 28 caissons.  

Malgré les tentatives de débauchages de l'ennemi, Laplane réussit à garder le poste qui lui était confié.
Le 3 Janvier 1814, le major saxon Hulhstemer avait demandé au gouverneur à quitter la ville avec ses artilleurs ;
mais celui-ci ne lui accorda accorda satisfaction que le 24 du même mois, date à laquelle les troupes de Francfort et de Saxe quittèrent la place ;  les Croates sortirent le lendemain et les 1200 français restants ne capitulèrent que le 17 avril 1814.


Donc les ders des ders parmi les saxons à nous quitter furent des artilleurs...A en croire ma lecture

"Les allemands sous les Aigles françaises" de Lt Colonel SAUZEY

La question qu on peut se poser c est de savoir si l empereur n aurait pas du laisser quelques places fortes pour avoir plus de troupes à opposer aux alliés durant la bataille des nations

j'ai lu que le fait que de mettre des troupes dans plusieurs places-fortes fait par évidence que ses mêmes troupes ne se trouve pas en campagne face à l'ennemi....

Cela a était le cas pour la campagne de France, ou des places-fortes étaient encore en place dans différentes régions de Prusse, Ou par logique, elle se rendaient à l'ennemi au fur et a mesure...alors que les soldats auraient été plus efficace sur le terrain de France.

C'est un peu simple de refaire l histoire comme ça, j imagine que l empereur avait une bonne raison de garder ces places fortes.

Les saxons ont-ils garder certains leurs uniformes français ?

Drôle de question. Les Saxons portaient des uniformes saxons.

je pense que chosen veut plutôt savoir si les saxons d'avant (France) et ceux d'après (allié) ont gardés le même uniforme....

C’est bien sa c’est vrai que ça peut être une question banal mais je ne connais pas cette nations ainsi que son histoire

Toujours au hasard de mes lectures, voici un extrait que j’appellerai

"On ne lui a pas appris"

Les Marie-Louise que les retraites éprouvaient tant, physiquement et moralement, avaient retrouvé courage parce qu'on
attaquait.

L'officier d'infanterie demande
- Mais pourquoi ne te sers-tu pas de ton fusil?
- Je tirerais aussi bien qu'un autre si j'avais quelqu'un pour me le
charger.

Il ne savait pas le faire. Un autre, pareillement ignorant, s'approche
de son lieutenant:

- Mon officier, il y a longtemps que vous faites ce métier. Prenez mon fusil, tirez, et je vous donnerai des cartouches.
L'officier dit oui. Le conscrit passe tranquillement les cartouches.

D'autres Mémoires font mention de paysans tout jeunes, des gamins, qui amenaient «leurs» prisonniers. L'un d'eux, poussant deux grenadiers russes, brandissait un couteau de boucher:

- Ces gaillards-là voulaient broncher, mais je les ai bien fait marcher.

Beaux récits sur les Marie-Louise. Est-ce la réalité qui a été un peu glorifiée pour gonfler notre orgueil ou ces Marie-Louise étaient-ils ces combattants que l'on veut bien nous le dire 

Un peu pour rendre hommage à des jeunes gens sans grande valeur militaire mais patriote dans l'âme

 bien que l'envie des Marie-Louise de se battre n'était certainement pas celle de leurs ainés....

 

Préférant la lecture de vieux bouquins oubliés de ma mémoire à l'ombre d'un parasol que de visualiser mon écran, je vous soumet quelques lignes prissent sur le livret

"Les Chevau-légers polonais de la Garde 1812 1814" du Comte Zaluski

Quelques extraits :

Nous sommes en 1813

------Pendant la dernière charge contre les Cosaques qui, nous voyant attaqués de front, s'enhardirent à nous aborder de flanc, le chevau-léger Léparski passa rapidement devant moi en criant qu'il allait me donner un Cosaque.
En un clin d'œil il tint parole sans verser une goutte de sang, car il empoigna un Cosaque par la nuque et me l'amena ainsi que son cheval.


------On nous ordonna, comme compensation, de suivre les traces de l'ennemi. Tout en se retirant en bon ordre, il ne perdait pas de temps, car de Bautzen à Reichenbach, il a au moins quatre milles géographiques, environs de Lobau, notre premier escadron, sous les ordres du capitaine Jankowski, donna une telle alerte aux dragons que le général prince Troubetzki m'a conté plus tard qu'il avait manqué de tomber à peine vêtu entre les mains des nôtres et avait échappé, avec sa troupe, que grâce à une fuite précipitée.



-------" Un boulet fait sauter en l'air et tue un cheval sous le Lefebvre. Je suppose que le général lui-même est tué je m'élance vivement vers lui, mais il se redresse de lui-même et dit gaiement: - On tombe, mais on se relève. »

Toujours au fil de mes lectures, aujourd'hui j'ai pris par hasard , un gros livre sur
"La Gendarmerie Française en Espagne et en Portugal" de Em, Martin.

extrait :

Dos Pelos (chef d'une guérilla espagnole) qui se dirigeait avec 1,000 hommes d 'Oüate sur Azpeitia, rencontra le 1er novembre, au bas de la néfaste montagne de Descarga, au moment où il débouchait sur la route, 142 soldats du 40éme de ligne et 30 gendarmes qui escortaient une malle et 70 à 80 soldats malades qu' on évacuait sur l'hôpital de Tolosa.

Profitant de son écrasante supériorité numérique, Dos Pelos fondit sur ce détachement.
Les Français. opposèrent une résistance opiniâtre; sur le point d'être entourés, ils se virent dans la nécessité de gagner les montagnes situées au nord de la route. Les malades ne purent les suivre dans ce mouvement de retraite et furent massacrés sans pitié ainsi qu'une femme qui voyageait avec son enfant.

La garnison de Villaréal accourut au bruit de la fusillade; mais les guérilleros. dont la sinistre besogne était achevée, ne l'attendirent pas. Elle ne put que ramasser, parmi les morts, 5 ou 6 malades grièvement blessés qui respiraient encore!




Extrait :

 Nos soldats en gravirent lestement les pentes, malgré le feu de 1,000 à 1,200 guérilleros, et se jetèrent sur eux à la
baïonnette; un terrible corps à corps se produisit aussitôt; les gendarmes étaient tellement serrés et mêlés aux Espagnols, que ne pouvant se servir de la baïonnette, ils assommaient leurs adversaires à coups de crosse!

Les guérilleros, enfoncés, finirent par prendre la fuite, poursuivis plus d'une lieue la baïonnette dans les reins. Pendant la prise des hauteurs, le lieutenant de gendarmerie Bulla, qui entraînait ses hommes, fut grièvement blessé aux deux jambes d'un coup de feu tiré à bout portant. Le général en chef Caffarelli demanda pour lui la croix de la Légion d 'honneur, en le
notant de la façon suivante:
« Cet officier, à la tête des gendarmes, s'est précipité à la baïonnette sur un bataillon et l'a culbuté dans un instant. »

L'ennemi, battu également sur les autres points, regagna précipitamment les montagnes; il laissait sur le carreau 100 tués et un grand nombre de blessés; on lui fit 10 prisonniers.

On reconnut parmi ces derniers 4 déserteurs français; ils furent fusillés séance tenante, et nos soldats placèrent sur chaque corps un écriteau qui faisait connaître l'infamie commise et son châtiment.

Dommage que nous n’ayons plus d’espagnol sur la table de jeu

Belle lecture GM. C'est vrai que le conflit espagnol est peu représenté sur les table de jeu. Perso ça ne me tente pas et pourtant je pense qu'il y aurait de belles unités à peindre.

Oui j’ai regardé hier soir repensé à l’Armée Espagnole de notre GM. Et effectivement il y a de quoi se faire plaisir niveau peinture.
Le seul souci, comme GM nous l’avez déjà décrit bah pas de garde. 
Juste à pied puis j’ai vu aussi des chasseurs je crois à pied.

Mais rien à cheval.