Vos Généraux ou Maréchaux préférés ... !

Bonne idée Tinapo....
Mais ton sujet n'est pas à sa place je vais le déplacer dans "Portrait Impérial"

a tout de suite

A priori Tinapo j'ai mal transféré ton sujet
Il te reste plus qu'a le remettre ICI

Et peut être changer le titre qui pique les yeux

Gboue contre l'écriture inclusive mais pour le respect de l'orthographe

C'est fait merci pour lui   gboue

Eugène reste pour moi une énigme....

Avec un vrai talent de chef, il a su mener des hommes au combat avec son jeune âge, et surtout être légal de certain Maréchaux.
Pour moi j'ai un doute sur ses valeurs....Favoritisme ou réelle compétence, je penche toute de même sur le second "compétence" ????

Mais être colonel-général des chasseurs de la Garde à 26 ans c'est fort!!!!

Oui je partage ton avis GD Maréchal,

un talent de Chef reconnu surtout pendant la campagne de Russie, quand on regarde la valeur des ses troupes et les exploits tactiques réalisés.

Napoléon lui a donné des opportunités, Eugène les a saisie à pleine poigne !!

Bon Tinapo on attends la suite !!

Parti 3 Eugène de Beauharnais

La chute de l'Empire

En 1813, le vice-roi doit retourner en Italie où il doit éviter les mouvements de sédition et maintenir l'ordre et la sécurité. Après l'échec pour les Français de la campagne de Saxe, les Autrichiens menacent la plaine du Pô, cependant que Murat oscille entre fidélité et trahison. Eugène doit affronter seul les armées autrichiennes. S'il doit abandonner rapidement les provinces illyriennes après des revers de ses subordonnés, il oppose une défense tenace à l'Autriche en Italie et retarde même l'échéance inéluctable grâce à sa victoire lors de la bataille du Mincio, le 8 février 1814. Il sait résister aux pressions de son beau-père Maximilien, qui lui laisse espérer le royaume d'Italie s'il trahit Napoléon. Pourtant, le fait qu'il ne donne pas suite à l'ordre de l'Empereur, au mois de janvier 1814, de laisser l'Italie, lui vaut l'accusation de trahison par quelques généraux.

Parti 4 Eugène de Beauharnais

La mort

Eugène de Beauharnais meurt le 21 février 1824 à Munich, d'une attaque d'apoplexie à l'âge de quarante-deux ans. Ses funérailles sont grandioses, le deuil étant conduit par son beau-père, le roi de Bavière en personne. Le couple ayant particulièrement bien marié ses enfants, Eugène de Beauharnais est ainsi l'ancêtre de la plupart des dynasties régnantes d'Europe (actuels souverains de Norvège, Suède, Danemark, Belgique et Luxembourg, anciens rois de Portugal et de Grèce...).

Fin du chapitre de Eugène de Beauharnais .

bien pour la démarche, avec des petites tofs...
pour ceux qui ne savent pas lire...

Bien et bon sujet que celui d'Eugène

A suivre Tinapo.....Mais prends ton temps car tu as le temps

A continuer en effet avec la lecture des deux ouvrages fondamentaux suivants:

• Mémoires et correspondance politique et militaire du prince Eugène : édité par Albert Du Casse 10 vols, Paris, 1858-1860 sur Gallica

http://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=dc.relation%20all%20%22cb300722256%22

• Histoire politique et militaire du Prince Eugène : Frédéric de Vaudoncourt , 2 vols, Paris, 1828 au SHD seulement et à la BNF.

A propos Tinapo, quelles sont tes sources ?

Gboue

gboue a écrit:

A propos Tinapo, quelles sont tes sources ?

Gboue

Bonsoir les lanciers,

Gboue mes sources son mes connaissance et Wikipédia pour vérifié .

Il n'est pas forcément mon favori, voir même pour moi, un inconnu.
Mais bon un italien de temps en temps cela ne peux faire que du bien à sa mémoire.

Luigi Mazzucchelli

Lui aussi est né à Brescia en 1776, c'est le fils d'une ancienne famille de barons (Brescia a été une pépinière de commandants de l'armée du royaume d'Italie).

Lui aussi accepte les idées jacobines, et en 1797 il est déjà chef de bataillon à la légion de Brescia.
En 1800 il est chef de brigade de la République cisalpine, ensuite inspecteur aux revues en 180 l, adjudant-commandant en 1802 et chef d'état-major de la division italienne en France et en Allemagne en 1804- 1805.

Il devient général de brigade en 1807 et en 1808 commandant d'une brigade de la division Pino en Catalogne. Commandant par intérim de la même division en 1809-1810, il est en Espagne jusqu'à 1810 et en 1814 il commande une brigade sur l'Adriatique.
II est général de division en 1814 et commandeur de la Couronne de fer et officier de la Légion d'honneur; il passe au service autrichien en 1814.

un italien... pourquoi pas...

Théodore Lichi est pas mal...

Merci GD Maréchal,

Pour continuer dans l'initiative de Tinapo
voici un général pas du tout connu et pourtant !!!!!
D'abord sachez que dans la ville de Soissons (02) là ou je crèche, pas moins de 6 généraux de l'Empire y sont nés :
Charpentier Henri....Dutour de Noirfosse......Legrand Louis......Pille Louis......Ronsin Charles......Vinot Gilbert.

Mon choix ce porte sur le premier, Charpentier Henri.
né le 23 juin 1769 à Soissons (Aisne) et mort le 14 octobre 1831 à Oigny-en-Valois (Aisne).

Je fais rapide et saute quelques années pour arriver en 1809 :

Il fait la campagne d'Autriche, et se conduit avec tant de distinction à la bataille de Wagram que l'Empereur lui confère le titre de comte de l'Empire peu de jours après. En 1812, il est chef d'état-major du corps d'armée commandé en Russie par le prince Eugène. On le retrouve évidement en Russie ou il est fai  chef d'état-major du corps de Davout.

Mis à la tête d'une division pendant la campagne de Saxe en 1813, il fait successivement partie du corps d'armée du prince Eugène et de celui du maréchal Étienne Jacques Joseph Macdonald, duc de Tarente. À la bataille de Lützen, Charpentier, qui tient la droite du 11e corps, enlève aux Prussiens le poste important d'Ersdorf le 2 mai.


Le 15 février 1814, il commande en Essonne une division de la jeune garde nouvellement organisée. Le 17, il forme la réserve du général Jacques Alexandre Allix de Vaux. À la bataille de Craonne le 7 mars, l'Empereur lui confie le commandement de l'infanterie du duc de Bellune et lui ordonne de passer en colonne serrée, le ravin de Bouconville-Vauclair. Il exécute ce mouvement difficile avec beaucoup d'habileté, et parvient heureusement jusqu'au plateau du Chemin des Dames, où les Russes l'attaquent vigoureusement

Le 8 avril 1814, il donne son adhésion au nouveau gouvernement, et Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis.

À partir de ce moment, le comte Charpentier se tient éloigné des affaires, et meurt le 14 octobre 1831, à Oigny-en-Valois, près de Villers-Cotterêts, où se dresse, non loin de l'église, son cénotaphe.

Sa tombe se trouve au cimetière de Vailly-sur-Aisne dans un caveau abritant également la dépouille du général Claude Carra de Saint-Cyr.

Armoirie de Charpentier


Son nom est gravé sur les tables de l'arc de triomphe de l'Étoile.

On peut dire que c'est un général qui est de chez toi GM. As t'il une statut à SOISSONS ? où peut-être un nom de rue ?

Bonsoir les lanciers,

Je ne le connais pas du tout !

je continue avec un Maréchale connu de touts je pense pour les beaux uniformes . 

Partie 1 Murat

Joachim Murat, né le 25mars 1767 à Labastide-Fournière de nos jours Labastide-Murat, dans le département  du Lot est un maréchale d'empire français, de 1806 à 1808 grand duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.Il est aussi le beau-frère de Napoléon , par son mariage avec Caroline Bonaparte .

Pour Charpentier à Soissons il n'y a pas de monument, par contre ça rue existe...

https://www.google.fr/maps/place/Rue+Charpentier,+02200+Soissons/@49.3796214,3.3277321,17.75z/data=!4m5!3m4!1s0x47e85eb643d8fb35:0x1d869757f637de99!8m2!3d49.380206!4d3.329003

Bon elle n'a pas forcément la rue à la hauteur du personnage, mais c'est mieux qu'une impasse

Tinapo pour Murat tu reste dans la botte italienne !... mais peux tu nous en dire un peu +++

Bonjour les lanciers,

Partie 2 Le consulat

Il participe activement au coup d’état du 18 brumaire. C'est lui qui entre à la tête de 60 grenadiers dans la salle des cinq-cents et prononce la dissolution du Conseil. Commandant de la garde consulaire après cette journée, le 18 janvier 1800, il épouse la sœur de Napoléon, Caroline Bonaparte Il déménage aux Tuileries et fait donc partie du proche entourage du nouveau maître de la France.
Murat commande la cavalerie de l'armée de réserve que commande Napoléon Bonaparte. À la bataille de Marengo, le 14 juin 1800 il a, selon Louis-Alexandre Berthier , « ses habits criblés de balles ».
Après la campagne, il reçoit un sabre d'honneur et commande un camp stationné à Beauvais destiné à défendre la Batavie et la Belgique en cas de débarquement anglais. Puis il commande le corps d'observation du Midi . Il participe à ce titre à la poursuite des combats en Italie à l'hiver 1800-1801. Murat signe ainsi l'armistice entre la France et le royaume de Naples et ordonne à ses troupes de ne pas violenter le peuple napolitain, ordre dont les Napolitains se souviendront. Le 27 juillet 1801, il est nommé général en chef des troupes stationnées en République cisalpine .
Il rentre en France en août 1803 et est nommé à la place de Junot, en disgrâce, commandant de la première division militaire de Paris, et gouverneur de Paris, il dirige 60 000 hommes. Responsable de la sécurité du gouvernement, il est en relation constante avec Bonaparte. Chargé, par sa fonction, de nommer la commission militaire qui doit juger le duc d'Enghien (condamné par avance), il s'y oppose courageusement.

je vous présente le suivant de général de l'Empire de la ville de Soissons.

Claude Thomas Dutour de Noirfosse

Né le 24 avril 1732 à Soissons (Aisne),  est un général français de la révolution et de l’Empire.

En 1784, il est nommé inspecteur général de la maréchaussée, avec le grade de mestre de camp de cavalerie.


. Il est fait colonel le 18 mai 1791, commandant la 19e division de gendarmerie ;
19ème division de gendarmerie puis 19ème légion de gendarmerie :
Zone : départements des Vosges, de la Meurthe, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.


Il est promu général de brigade de gendarmerie le 5 août 1795 et il passe dans la 15e division du même corps, en qualité d’inspecteur.

Il prend sa retraite en 1804, dans son domaine de Bucy-le-Long.
Voici son domaine que l'on trouve dans la rue qui porte son nom.

Voici sa plaque commémorative

Ainsi qu'un emplacement portant son nom.


Bucy le long se trouve à moins de 2 km de Soissons, il meurt le 3 décembre 1818 à Bucy-le-Long (Aisne) à l’âge de 86 ans.

j'ai retrouvé sa tombe dans le caveau familiale du cimetière de Bucy.
Sa plaque est la 3éme en partant à gauche.

Encore un général né à Soissons:Super: . C'est sympa de glisser une photo de ta demeure GM

Bonsoir,

Partie 3 Naples

Le 1 aout 1808, Joachim Murat devient roi de Naples. Il doit abandonner le grand-duché de Berg, toutes ses propriétés françaises ainsi que leur luxueux mobilier et sa solde de maréchal, dont il conserve toutefois le bâton, et n'accueille pas la nouvelle avec le plus grand enthousiasme. Il se ravise vite devant l'accueil chaleureux que lui réservent les Napolitains. Ils aiment ce cavalier déjà légendaire, son goût du panache et du flamboyant. Ils se souviennent aussi probablement avec reconnaissance de sa proclamation de 1801.
À son arrivée, Murat trouve un cadre institutionnel assez proche de ceux des royaumes d'Italie et d'Espagne. La constitution prévue par Joseph Bonaparte a permis la création d'un Conseil d’État et d'un Parlement composé de cinq chambres : clergé, noblesse, propriétaires, savants, commerçants, mais ni Joseph, ni Murat ne le convoqueront. Au sein du gouvernement, Murat privilégie les Italiens aux Français, ce qui accroît sa popularité.

Murat roi de Naples 1815

Super sujet GM j’aimerai utiliser ton sujet pour notre page FB. Bien sûr je te normé sur le post

On voit cela samedi chosen....

Tinapo bon sujet que celui de Murat...

Et quand je lis quelque chose j'aime en apprendre....c'est le cas au sujet des cinq chambres.

Bonsoir les lanciers,

Partie 3 Les reformes

Immédiatement, il s'attache à poursuivre les réformes entamées par son beau-frère Joseph, à commencer par l'achèvement de l'abolition de la féodalité. Le code Napoléon est très légèrement adapté mais les idées essentielles sont adoptées. La marine et l'armée sont réorganisées. Il règle également le problème du brigandage calabrais en faisant pacifier la région par le général-comte Manhès. Cependant, à cause du déficit budgétaire, qui malgré une amélioration, ne sera pas résorbé sous le règne de Murat, la plupart de ses réformes n'a qu'une portée limitée.

Pièce du royaume de Naples à l'effigie de Murat.

Partie 4 Un premier risorgimento

Lorsqu'il atteint Milan, le roi de Naples est assailli par les Carbonari. Il faut unifier l'Italie ou elle se retrouvera sous le joug de l'Autriche. Le 8 novembre, il affirme à l'ambassadeur autrichien qu'il choisit le camp des Alliés. En échange, il demande son maintien à Naples. Parallèlement, il affirme son attachement à Napoléon. Pourtant, le 8 janvier 1814, un traité d'alliance entre l'Autriche et Naples est signé. C'est ce qu'on appelle la « trahison de Murat ».
Il entame une marche triomphale avec son armée à travers l'Italie. Partout, il est acclamé. Après une échauffourée avec les troupes du vice-roi d'Italie Eugène de Beauharnais, il semble pris de remords et pense à changer de camp. Napoléon se laisse convaincre et promet le partage de l'Italie avec le Pô comme frontière, Murat recevant le Sud,mais l'abdication de Napoléon à Fontainebleau change la donne et il est doublé par les Autrichiens et les Britanniques et doit finalement rentrer à Naples en mai 1814.

Murat est confirmé roi de Naples par le congrés de Vienne. Des contacts se nouent cependant avec Napoléon exilé à l Île d'Eble. Averti du prochain départ de Napoléon pour la France, Murat se revoit roi d'Italie. Lorsqu'il apprend le débarquement de l'empereur en France, il déclare la guerre à l'Autriche alors que Napoléon n'est pas encore arrivé aux Tuilerie. De fait, il place Napoléon dans une situation délicate. Le 30 mars 1815, il lance une proclamation à Rimini appelant les Italiens à l'insurrection. Les scènes de joie de l'année précédente se répètent dans toute la péninsule. Il est sévèrement battu par les Autrichiens à Tolentino le 2 mai et voit son rêve s'envoler. Le 19, il fuit Naples et atteint Cannes le 25.

Le roi Murat.
Par Heinrich Schmidt (1814).

Bravo Tinapo
personnellement j’apprends avec plaisir les aventures de Murat et cela grâce à toi
Mais bon sang, Murat est + dans son élément sur un champ de bataille qu'en politique.

Voici le troisième général né à Soissons.
Plus discret et complétement inconnu

Louis Melchior Legrand
A Soissons pas de rue à son nom, pas de place non plus..... RIEN
Général discret né le 22 janvier 1755 à Soissons (Aisne)
Le 4 novembre 1792, il est élu lieutenant-colonel en second du 3e bataillon de volontaires des Pyrénées Orientales, et en 1793, il est employé comme aide de camp à Montpellier.

Il est promu général de brigade provisoire le 31 janvier 1794


Le 27 mai suivant il prend le commandement de Carhaix (bretagne), et le 18 juillet 1796, il est démis de ses fonctions et traduit devant le tribunal militaire, pour insulte envers les autorités constitutionnelles.

En 1798 , il reprend du service dans la marine, et il continue ses services à la Guadeloupe.

Il meurt le 28 octobre 1800, pendant son voyage de retour en France, lors du naufrage du brick Haria.

Dis moi GM, à SOISSONS il y avait une fabrique de généraux

Partie 5 La fin

Le roi déchu erre en Provence, espérant que Napoléon l'appellera à l'armée. Napoléon refuse (il le regrettera à Sainte-Hélène): par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Caulaincourt, il envoie Amable de Baudus , ancien gouverneur des enfants royaux, à Golf Juan  avec l’ordre de demander à Murat de se tenir loin de Paris et de s’établir entre Grenoble et Sisteron . À l'annonce de la défaite de Waterloo, il s'enfuit en Corse. Vite entouré par près de mille partisans, Murat se prend à rêver d'une reconquête de Naples.
Une expédition est montée à la hâte. Partie d’Ajaccio, le 28 septembre 1815, elle arrive le 8 Octobre devant le petit port calabrais du Pizzo. Croyant soulever l'enthousiasme de la population, Murat et ses partisans débarquent, mais la foule lui est hostile, car la Calabre a été durement touchée par la répression du brigandage sous son règne.
Il est capturé et enfermé dans le petit château du port. Il écrit plusieurs lettres, en particulier à sa famille. Le 13 Octobre, le roi Ferdinand, suivant les conseils de l'ambassadeur britannique, prend un décret par lequel « il ne sera accordé au condamné qu'une demi-heure pour recevoir les secours de la religion ». Ainsi, le procès était joué d'avance et il refuse de comparaître. Il se montre courageux lors de son exécution, demandant aux soldats de viser juste.
Les papiers personnels de Joachim Murat et de la famille Murat sont conservés aux Archives nationales sous la cote 31AP.


Le château aragonais à Pizzo Calabro, le lieu d'emprisonnement et d'exécution de Joachim Murat.



Copie originale de l'acte de condamnation à mort de Joachim Murat conservé aux Archives d'État de Naples.



Plaque commémorant le lieu de sépulture de Joachim Murat dans l'église Mère de San Giorgio à Pizzo Calabro.



L'exécution de Murat à Pizzo Calabro.

je pense que cela a été une grave erreur de la part de la population de se soulever contre lui et ensuite de son exécution....

Bel exposé Tinapo. Triste fin pour l un des meilleurs cavaliers de l empire.

Tinapo
si Murat t'intéresse je ne peux que te conseiller le Napoléon 1er hors série n°27


Tu y trouvera, un excellent complément a tes écrits....Et en plus tu pourra le relire dans disons   20ans

Bonsoir les lanciers,

Je vais acheté le Napoléon 1er hors série n°27 merci GM .

Pour ma part, je n'ai pas vraiment de général préféré mais celui qui m'a marqué est un célèbre hussard





L'enfant terrible, Antoine Charles-Louis de Lasalle, né le 10 mai 1775 à METZ. Il est issue d'une petite noblesse dont les origines proviennent de CASTELNAUDARY.

il sera sous-lieutenant de remplacement puis titulaire au 24ème régiment de cavalerie en 1791 il démissionnera en 1792. Il s'engagera ensuite dans le bataillon de la garde nationale puis l'année suivante il rejoindra l'armée du nord et se verra affecté au 23ème régiment de chasseurs à cheval. Il obtiendra en 1794 ses galons de maréchal des logis. Protégé de Kerllerman, il retrouvera son grade de lieutenant et deviendra son aide de camp.

La suite bientôt

Lasalle généralissime comme cavalier léger, il va de paire avec Murat....

Vivement la suite.....

La capitale du cassoulet

La suite



Notre brave hussard, suivra ensuite Kellerman à l'armée des Alpes et c'est comme capitaine adjoint qu'il suivra le fils de ce dernier à l'armée d'Italie. Celle ci est commandé par le jeune général Bonaparte. Le futur empereur le nommera chef d'escadron le 6 janvier 1797. L'histoire est en marche 8 jours plus tard à la bataille de Rivoli Lasalle capture un bataillon autrichien et dégage le plateau. Il prend une part importante à la victoire.
Il fait partie du corps expéditionnaire engagé en Egypte et il se couvre de gloire à la bataille des Pyramides, cela lui vaudra d'être nommé chef de brigade du 22ème chasseurs à cheval. Notre héroïque cavalier revient en France en 1800.......
A suivre

Voilà donc notre ami de retour en France. Il prend le commandement du 10ème hussard au grade de Colonel. Il y consolide sa réputation d'enfant terrible, en fondant par exemple la société des assoiffés ou des Altérés, vous l'aurez compris pour l'époque cela fait jaser, il va s'assagir en 1803 lorsqu'il épouse Joséphine d'Aiguillon, qu'il avait rencontré à Rome. Elle est l'ex-épouse de de Léopold Berthier.
Il est nommé général en 1805 et il multipliera les actions spectaculaires en 1806 à a tête de sa brigade infernale composée des 5ème et 7ème chasseurs.
Il a réussi l'exploit de capturer les gendarmes de la garde du roi de Prusse, il prend d'assaut la forteresse de Stettin avec seulement 500 cavaliers, il contraint Blücher à se rendre à Lübeck.
Il sera élevé à la dignité de comte d'Empire et envoyé en Espagne où il se distingue encore à Medina Del Rio Seco, à Villa Viejo pour l'année 1808 et à Medellin le 28 mars 1809 où il sabre un carré espagnol à la tête du 26ème Dragon.
Puis se sera la campagne d'allemagne de 1809.......
A suivre

J'adore ce général, fougueux, arrogant et fier mais fidèle à Napoléon.

D'ailleurs voici comment ce que dit "de Brack" à son sujet :
" On ne se fait pas Lasalle....on nait Lasalle".

A mon ami TONTON, je ne sais si c'est un piège de lecture....Mais c'est plutôt le 5 et 7 rgt de Hussards que de Chasseurs .

Bien vu GM, je ne sais pas pourquoi j'ai écrit Chasseur, oui c'est bien les 5ème et 7ème hussards.

OH tu sais, pas grave !!! vue de face quand tu prend le coup de sabre, qu'il soit de Hussards ou Chasseurs c'est le même.

Je vais mettre cela sur le compte de la fatigue

Suite et fin du petit exposé de la carrière de notre glorieux cavalier.

Donc 1809 c'est la campagne d'Allemagne Il est général de division, en fait il commande même deux divisions la sienne et celle de son ami Marulaz  il se distingue à la bataille d'Esseling les 21 et 22 mai où il charge puis au siège du Raab les 15 et 24 juin avec Lauriston. Puis il revient sur l'Ile Lobau, où il trouve dans ses bagages sa pipe en verre cassée, il déclarera à son aide de camp que c'est un bien mauvais présage......

Le 06 juillet 1809 après six heures du soir, il décide de poursuivre le 6ème corps autrichien qui se replie vers Leopoldau. Sa cavalerie légère étant épuisée il prend la tête des cuirassiers de la division Saint Sulpice qui n'ont pas encore donné. Comme à son habitude il est devant malheureusement pour lui les cuirassiers sont plus lents et il se retrouve très en avant. Un grenadier du régiment de Duka ajuste son tir et frappe mortellement notre brave hussard d'une balle en plein front. Lui qui disait que tout hussard qui n'est pas mort à trente ans est jean-foutre.
Il est mort en pleine charge le soir d'une bataille victorieuse..



L'empereur commentera dans le bulletin de l'armée la mort du général lasalle "Le général de division Lasalle a été tué d'une balle, c'était un officier du plus grand mérite et l'un de nos meilleurs généraux de cavalerie".

Il est donc mort comme il a vécu si j'osais une comparaison je dirais qu'il était le James Dean du 19ème sièce.

Voilà c'est fini pour ce grand homme.

superbe fin de récit TONTON.

image qui accompagne une si belle mort.   Une balle en plein front NET sans souffrance à 34 ans.
Sa phrase que je préfère.

Mon coeur est pour toi
Mon sang à l'Empereur
Et ma vie à l'honneur

mots pour sa femme

merci GM, c'était sympa de faire un petit résumé de la carrière du général Lasalle.

Sympa tonton ce récit. La pipe cassée en verre dommage qu’il a pas pu faire comme cendrillon