je suis tombé sur ça
Et je tombe des nus
je pensais que cela remonté un peu avant la 1er guerre mondiale....
A la fin de la Révolution, les routes françaises sont dans un état pitoyable.
Pour le premier Consul et futur Empereur, les routes permettent d'unifier le pays et de faciliter le passage des armées, comme à l'époque romaine.
Par décret impérial du 16 décembre 1811, l'Empereur s'attache à moderniser le réseau et à mettre de l'ordre dans le système de voies routières.
Il développe particulièrement les routes vers l'Italie, à laquelle il attribue une importance particulière. Il construit ou aménage les voies passant par le col du Simplon vers le Milanais, par le col du Mont-Cenis (future RN6), par le col du Lautaret et Briançon dans la Vallée de la Romanche en Oisans (RN 91) et le long de la côte méditerranéenne (RN 7). La voie impériale 1 (RN 1), quant à elle, aurait reçu ce numéro parce qu'elle reliait Paris à Calais et, pour cette raison, devait servir au rêve de Napoléon : l'invasion de l'Angleterre.
Le décret distingue trois classes de routes impériales. La première classe contient quatorze routes dont dériveront les principales routes nationales d'aujourd'hui.
Toutes ces routes partent de Paris. Conçues à l'époque d'extension maximale de l'Empire, certaines de ces routes se terminent dans les villes le nos voisins européens.
Les voies reliant les grandes villes de province entre elles sont reléguées dans une deuxième catégorie. Le décret mentionne aussi les routes départementales, qui correspondent aux routes de 3ème classe de l'Ancien Régime.
Voici. à titre d'information, les routes impériales de 1ère classe :
1 Paris - Calais
2 Paris - Maubeuge
3 Soissons - Givet4 Paris - Forbach
5 Châlons - Strasbourg
6 Paris - Genève
7 Joigny - Lyon
8 Paris - Lyon
9 Aix - Marseille - Toulon
10 Moulins - Le Perthus
Et pas de chance pour lui il n'a pas pu inventer le radar