La suite d'une des choses les plus importante pour l'armée....
LA NOURRITURE
Pour nos soldats en Italie
Le prix des denrées varie d'une région à une autre. Si en Romanie, à Legnago, à Gaëte où en Calabre « les
vivres ne sont pas trop bon marché », à Rome ou à Parme, « les vivres ne sont pas chers, Dieu merci ».
Pour les militaires français résident en Italie, les deux sujets préoccupation culinaires sont les prix du pain et du vin.
Si le pain se révèle, pour la bourse du soldat, toujours cher, le prix du vin fluctue en fonction des villes,
ainsi à Alexandrie le vin est plus cher qu'à Turin.
Ce vin est vendu aux soldats en pot ou en bouteille.
Pour nos soldats en Italie, cette cherté des prix est lié au brigandage, seule explication visible à leurs yeux dans ce pays de cocagne où « la récolte est très bonne ... la vigne est bonne ... aussi bien que le riz ».
A Turin le prix du pot de vin est de 18 sols, pour 16 sols à Legnago et 18 sous à Novare. La bouteille
est vendue 10 sous à Rome pour 4 sous à Legnago.
Le prix du pain est beaucoup moins fluctuant et ne varie qu'entre 3 à 8 sols le pain.
De cette cherté des vivres et l'insuffisance du pain de munition, qui entraîne des carences alimentaires qui peuvent dans quelques cas se révéler fatales, les militaires français se trouvent dans la presque obligation de s'adapter aux mets locaux italien.
Si l'abondance de légumes et de fruits, myrtes, grenadiers, orangers, citronniers et oliviers n'est pas pour leur déplaire, la découverte et l'accoutumance à la polenta est plus lente et difficile.