En parcourant un de mes livres, je suis tombé par hasard sur Ney et sa mort
qui tombe justement demain, le 7 décembre en 1815.
Au soir du 6 décembre, la sentence tombe: Ney est condamné à mort par 139 voix contre 5 abstentions et 17 voix pour la déportation. Parmi ceux qui votèrent la mort on note les noms de
Marmont, Sérurrier, Kellerman, Pérignon, Victor; les généraux Dupont, Latour-Maubourg, Lauriston, Dessolle, et Maison.
"Le maréchal, écrit Perrin, qui s'était endormi profondément après avoir dîné, est réveillé à 3 heures du matin, ce 7 décembre 1815. D'une voix tremblante, un fonctionnaire lui communique l'arrêt. Ney est alors rouge de colère..."
Ney s'exlame: "C'est digne du règne de Caligula, dit-il, spontanément, on prend un homme, il veut se défendre, on le bâillonne et on l'envoie à la mort !".
Eglé Ney, son épouse, compte se rendre aux Tuileries afin d'obtenir du Roi sa grâce.En vain !
Un peu avant 9 heures du matin, Ney, après avoir accepté les secours de la religion, se rend sur les lieux de son exécution; Il marche d'un pas ferme.
Il sera fusillé au bout de l'avenue de l'Observatoire.
"Mort, Ney est effectivement redevenu le premier soldat de Napoléon qui se rue à bride abattue sur les carrés ennemis", écrit Eric Perrin au terme de son étude.
La mort d'un héros et de celui qui restera dans la retraite de Russie le dernier a couvrir la grande armée.