Napoléon attend depuis le début de la campagne russe une bataille décisive. L’armée russe a décidé d’affronter l’envahisseur. Les redoutes sont prêtes. Les retranchements abritent les soldats confiants.
Le front vu du côté Russe est connu de tous. Les redoutes au centre. A gauche, la forêt et un petit village sert de base aux régiments de miliciens fraichement arrivés. Au centre, les redoutes imposantes contiennent une artillerie monumentale. A droite sur Borodino, 2 divisions d’infanteries et 1 division de cuirassiers russes font face à la route.
Sur cette route déboule les lanciers rouges accompagnées d’autres troupes prêtent à enfoncer l’ennemi Russe. La cavalerie de garde russe vient épauler l’aile gauche de Borodino.
Les russes sont totalement déployés. Les Français dévoilent leur plan. Le corps Polonais au centre. Le reste de l’armée longe la forêt en fonçant sur l’aile gauche russe. Les miliciens se hâtent à barrer la route qui donne sur le village. Trop tard, le génie est sabré au passage de la cavalerie. Les miliciens sont sabrés également. L’artillerie russe tire à boulet rouge. Des miliciens se réfugient dans le village. Les Bavarois donnent l’assaut sans succès sur le village.
Pendant ce temps de l’autre côté du champ de bataille, les lanciers rouges se replient. Les divisions russes stationnées près de Borodino avancent de concert. Une petite cacophonie de l’artillerie vient entraver le rythme de marche. Les grenadiers se mettent en carrée pour tenir à distance les lanciers rouges. Ce coin de bataille sera ébruité par quelques coups de canons et des fusils dans la journée.
Au centre, les régiments Polonais avancent avec arrogance. Les boulets russes ravages les rangs avec précisions.
A gauche, les français épaulés du corps de Ney continuent les vagues de charges sur la milice. Cette dernière est culbutée à mainte reprise. Elle est enfoncé jusqu’au première redoute. Seuls les miliciens de Saint-Pétersbourg tiennent tête dans le village mais plus pour longtemps.
Les Polonais chargent de face les redoutes. Les assauts font tomber les lignes russes.
La cavalerie de garde russe galope pour stopper l’hémorragie. Les cosaques de la garde sont chargés et mis en déroutes. Ils quittent directement le champ de bataille. Les chevaliers de garde chargent les infanteries Polonaises. Sur le centre droit, la ligne d’infanterie Russe avance. De Borodino, la division de cuirassier se positionne derrière la ligne russe.
La fin de journée montre la fatigue des troupes. Les corps de Poniatowski et de Ney ont subi de lourdes pertes.
A gauche, malgré leurs courages les miliciens sont anéantis. Les redoutes de gauches sont perdues.
Borodino est à l’abri de l’envahisseur. L’armée Russe se repli en ordre sur la route de Moscou.